Francafrique : le monstre francais le plus inhumain.
Peut-on rêver de sa fin ?
Surtout ne pas être bêtement optimiste.
Commentaire sur afrikara ( 24 Mars 2006 18H56 )
Croire que la francafrique va quitter l´Afrique comme une mauvaise tempête ou un ouragan indésirable, c´est faire comme toujours: être naïf et borné comme jadis pendant que nous chantions notre indépendance alors que celle-ci n´était que pro forma, et plus minée que réelle et franche. La rapacité et la cupidité criminelle développée par la francafrique, je la compare, par simple analogie didactique à Haïti et son indépendance. La France exigea 150 millions de francs lourds pour entériner cette indépendance; ce qui ruina l´économie haïtienne de 1825 à 1947, date au paiement de la dernière traite. Pour payer intérêts et dividendes de ce dictat financier, Haïti s´endetta auprès des banques françaises, ce qui provoqua le dévoiement de tout son système bancaire et corrompit sa logique d´accumulation et de financement. La France se retira, mais laissa la place aux américains et aux canadiens; et ces derniers, avec un criminel réseau bancaire vident depuis Haïti de tous les capitaux qui viennent du Canada, des travailleurs immigrés (2 milliards de $ par an); cet argent est à peine transféré qu´il reprend le chemin de retour au Canada. Absolument phénoménal! Et tous les ouvriers haïtiens au Canada de se demander: "dites donc, mais ce sont des incapables; que font-ils avec notre argent si durement gagné?". Les banques Canadiennes entretiennent cette "francafrique canadienne" pour pousser à l´immigration dans leur pays qui souffre d´un manque chronique de population. Ceci pour dire que les raisons qui ont établi toutes ces escroqueries à la monnaie, aux finances et à l´économie d´un pays, à savoir la rapacité, la cupidité et le désir d´hégémonie et de préséance politique internationale, en ce qui concerne la France, ne vont que devenir plus contraignante avec la crise, le chômage, l´endettement de ces pays. Croire qu´ils vont lever le camp en souriant, c´est faire comme toujours: devenir esclave d´un autre, d´un nouveau système encore plus illusionnant, mais encore plus douloureux. C´est donc, comme le disait Wendell Phillips: "Eternal vigilance is the price of liberty", plus que jamais l´heure d´ouvrir les yeux, et de ne croire qu´à ce qu´on produit soi-même, et même dans ce cas, ce produit doit générer et protéger la liberté.
Musengeshi Katata
Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu