Karel de Gucht défend ouvertement le peuple congolais
Bravo, monsieur Karel de Gucht ; continuez, vous êtes sur la bonne
voie. Louis Michel, son fils Charles et leurs douteux amis ont établi avec Kabila une confrérie
d´occultes intérêts d´exploitation économique préjudiciant grandement au
redressement politique et économique du RDCongo. Il faut y mettre rapidement
fin dans l´intérêt de la Belgique autant que celle du RDCongo.
Une
honteuse et scandaleuse mystification appauvrissant ouvertement la RDCongo
« Bons
chrétiens, bons crétins ! » Léopold II, roi des belges.
Nous vous remercions vivement, Monsieur Karel de Gucht, pour votre prise de
position pour le peuple congolais, mais aussi, disons-le ouvertement, dans l´intérêt
futur immédiat du peuple belge car si le RDCongo sort de ses difficultés, ce
pays deviendra un terrain favorable aux investisseurs privés belge autant qu´il
sera un partenaire commercial crédible et fructueux en affaires.
Si Charles Michel et Kabila ont essayé de passer au-delà de la filière
diplomatique pour faire parvenir une lettre au premier ministre Leterme, c´est
notamment parce qu´il existe, comme nous le savons tous, de puissants intérêts
financiers entre le père Louis Michel, son fils, leurs amis et Kabila. Ces
intérêts sont à ce point affligeant qu´ils étouffent tout bon sens et jugement
objectif de la bonne conduite des relations entre la Belgique et le RDCongo à
ce point que ce pays est livré à la pire des gestion incapable et désordonnée
pour permettre aux légionnaires du néocolonialisme d´engranger à loisir.
Nous sommes, monsieur Karel de Gucht, dans une impasse sans issue autre que
celle de rejeter Kabila d´une part parce qu´il est incapable, corrompu et de l´autre
de nous méfier de Nkunda parce que celui-ci, même s´il gagne cette guerre, ne
nous apporte que morts inutiles, tribalisme et mépris de l´ordre public et de
la souveraineté constitutionnelle du pouvoir. Ce petit jeu sournois et immoral qui
consiste à violer le pouvoir comme l´a fait Kabila-père quitte à se faire légitimer
plus tard avec l´aide de crocodiles belges embusqués à l´exploitation
irresponsable et criminelle de ce pays ; de cette primitive conception et
exercice de la légitimité du pouvoir, nous en avons largement marre.
Nous nous trouvons donc là : entre un rageur Sida de Kabila et des
sieurs Michel et leurs amis, et de l´autre côté un sanglant Ebola semant sur sa
foulée mort et désolation tout en arguant être la rédemption. Et ni l´un, ni l´autre
ne nous semblent réellement à la hauteur de leurs tâches, tant leurs procédures
d´acquisition du pouvoir ne sont ni recommandables, ni fiables. Que faire ?
Attendre jusqu´aux élections de 2011 pour nous débarrasser de l´un et nous
garder de l´autre ?
Le peuple a-t-il déjà compris l´enjeu réel du pouvoir qui se jouait devant
lui et comment il a été honteusement trompé ou comment il risquait, á
nouveau d être abusé ? Et à propos, que faisaient donc les intellectuels du
RDCongo, dormaient-ils ou se complaisaient-ils dans cette situation corrompue
parce qu´elle leur permettait de se délier de toute responsabilité en rejetant
le déboire actuel sur le pouvoir actuel pris en flagrant délit d´incapacité et
d´insuffisance notoires ?
Beaucoup de questions qui, nous l´espérons vivement, vont bientôt trouver réponse.
Nous cependant, nous sommes de ceux qui veulent organiser ce pays au mieux et
le gérer dans un sévère intérêt envers les exigences croissantes d´un monde
contemporain de jour en jour plus demandant. Et nous sommes persuadés que seul un
rapide développement du Congo apportera aux relations économiques et
commerciales belgo congolaises cette fiabilité et cette constance permettant ´à
ces deux pays de jouir adéquatement de leurs liens historiques, et nous le
pensons bien, privilégiés.
Hélas, nous avons aussi à nous débattre avec les petites vues embusquées,
plutôt étroites que progressistes d´un Louis Michel, son fils et ses amis rapaces
d´une part ; et de l´autre d´un infantilisme politique de l´actuel gouvernement
congolais visiblement incapable de restaurer le travail, les qualifications
professionnelles exigeantes, des universités créatives, une promotion adéquate
des industries alimentaires, agricoles, de l´élevage…etc. De remettre ce pays à
flot.
Nous nous avouons très surpris que la Belgique, autant que l´Union Européenne
puisse cautionner un tel délabrement de la RDCongo en se taisant ou en laissant
faire Louis Michel et ses amis. Surprenant. N´importe quel observateur est renversé
par le dangereux résultat de cette escroquerie et mystification autant économique
que politique. C´est à se demander : quelles sont diable les valeurs que défend
la Belgique ou l´Union Européenne si l´un de ses influents commissaires
soutenait et entretenait ouvertement au centre de l´Afrique un pouvoir équivoque
mettant à mal son peuple et son avenir ?
Et c´est d´autant que nous vous remercions sincèrement, monsieur Karel de
Gucht, parce que comme nous vous avez vu que les relations futures entre la Belgique
et le RDCongo ne seront pas dépendantes de l´intrigue politique et de l´escroquerie
économique, mais bien d´un profond effort fructueux d´échanges commerciaux et économiques
croissants et équitables aux uns et aux autres. Dans le stricte respect de l´intégrité
et la souveraineté de nos deux pays respectifs. Espérons que ceux qui ne l´ont
pas encore compris le feront bientôt, ou du moins s´en donneront la peine. Le temps
presse de ce que la situation se dégrade au jour le jour.
Musengeshi Katata
« Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu »
Forum Réalisance