La destruction des valeurs sociales sous la crise aux Etats-Unis: la prostitution des mineures explose.

Avec le chômage écrasant qui s´étale aux Etats-Unis comme un feu de brousse suite à la crise économique, les banqueroutes, l´appauvrissement des revenus et la volatilisation des épargnes, toutes ces conséquences de la terrible crise économique et financière dans le pays le plus riche du monde ont engendré un sale phénomène : la prostitution des mineures. Des organisation internationales de protection des droits des enfants estiment qu´aux Etats-Unis près de 300.000 mineures sont contraintes à la prostitution pour payer leurs études ou s´offrir le niveau de vie et les objets de culte que leur suggère un  "Rêve américain" qui accuse, avec la crise, des failles immenses.

La répugnante décrépitude sociale et morale due à la crise

Notons, en passant, que ce phénomène de prostitution est vieux comme le monde ; actuellement et suite à la crise, les sociétés en mal de réponse efficace à la crise et poussée par le manque à gagner du chômage, ont tendance à tolérer ce fléau qui grandit et grandit sans cesse. En Espagne qui compte aujourd´hui plus de 18% de chômage, les femmes mariées, les étudiantes s´en mêlent pour arrondir des fins de mois serrés par le chômage de leurs maris ou leurs maigres bourses. Et si la société occidentale, plus généreusement qu´hier et encore plus depuis cette crise, a tendance à amplifier la commercialisation du nu et la légitimation de la prostitution pour avoir le loisir de l´imposer et donc de renflouer les revenus de l´Etat mis à mal, ce qui choque et révulse, c´est que l´enfance et la jeunesse soient entraînées dans cet immonde gouffre d´inconvenances.

Depuis 2003 il existe un programme énergique pour lutter contre la prostitution des mineures aux Etats-Unis, preuve que ce phénomène n´est ni inconnu, ni négligé. Et pourtant, depuis 2008 la situation s´est pratiquement et effectivement aggravée. En Californie, par exemple, de 2008 á 2009, 400 mineures ont été, grâce au FBI, pris en flagrant délit et réprimandés tandis que leurs souteneurs étaient condamnés à de fortes peines pénales. Et malgré cela, pour payer leur collège, soutenir un haut niveau de vie ou pallier au chômage qui les frappait ou qui appauvrissait leurs parents, et attisé par une demande sociale qui semblait éprise de la prostitution des mineures, les jeunes filles se prostituaient de plus en plus. Un dangereux courant social qui commençait souvent…à partir de 12 ans !

On peut voir les choses comme on veut, philosopher sur la crise, la haïr ou même en minimiser les conséquences sociales profondes…toujours est-il que lorsque des enfants se prostituaient dans une société, cette société n´était ni saine, ni honorable. Et sincèrement, cette situation n´avait aux Etats-Unis rien à voir avec le « Rêve américain ». ni même avec la fierté d´une grande nation qui aimait par trop souvent se donner en exemple ou vouloir apprendre aux autres ce qu´était la liberté ou la démocratie. Absolument pas. C´était plutôt une gifle au visage et aux valeurs de cette idéologie sociale. « Rien ne sera plus comme avant », disait Sarkozy. Mais Dieu du ciel, fallait-il que l´enfance, l´avenir de la société en soient si…honteusement et bassement touchées ?

Ceci pour rappeler à tous ceux qui sous estiment ou minimisent les conséquences sociales profondes à court et à long terme de cette terrible crise qui a déjà détruit, dans sa phase primaire, plus de 50.000 milliards $, qu´ils feraient mieux de ne pas jouer les insouciants, les optimistes béats ou faussement compréhensifs envers ce monstre qui nous dévore. Car il est de taille et les larges blessures que ses butoirs nous impriment vont saigner longtemps encore largement dans toutes les souches de nos sociétés, quant bien même dans quelques années la reprise aura commencé. Les pensions sont détruites en fumée, la jeunesse est privée par le chômage et ses suites d´un sain début confiant au service de la société, des jeunes entrepreneurs sont ruinés…tout cela détruira bien de caractères, de mœurs, de valeurs, et poussera bien trop souvent au désespoir, à la révolte, à la violence, au manque de confiance en soi. Le  "Rêve américain" dans tout cela ? Oui, oui, on se demande ce qu´est devient ; mais peut-être faut-il poser la question aux banquiers de la Wall Street qui avaient ouvert la boîte aux douleurs et aux misères…dont la traînée de larmes, de tracas et de tourments nous poursuivra encore pendant des années. Au regard de tout cela, y a-t-il encore des gens qui ont une compassion quelconque pour les fautifs et les instigateurs de la crise ? Pas moi en tout cas.

Musengeshi Katata

« Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu »

Forum Réalisance

Comments

[Musengeshi Kat]

La plupart des africains que la secrétaire d´Etat américaine va visiter, leurs populations vivent avec une revenu criminel de 1 $ par jour et encore...il va falloir des années et des années pour que leurs économies puissent devenir vraiment rentables pour les produits étrangers. Ainsi, ce qu´il faudrait, c´est plutôt des investissements intensifs et un grand effort de développement...que de leur abreuver de discours qui ne nous nourrissent personne. Sans produire et sans relever le niveau de vie de leurs citoyens, les pays africains sont pratiquement tous en banqueroute et en cessation de paiement. Alors je me demande: que veut donc faire l´amitié américaine là dedans ? Vendre des armes malgré tout aux pauvres africains ou des routes sur lesquelles les voitures étrangères viendraient rouler si on avait les moyens de se les acheter ?

A propos de voitures, l´Allemagne a découvert une escroquerie avec la prime à la casse, comme je le pressentait: au lieu de casser les voitures on les envoyait tout simplement en Europe de l´Est et en Afrique; de ce fait on gagnait pratiquement double. Seulement les africains qui achetaient ces voitures étrangères avec leurs dernières épargnes se coupaient eux-même la voie de l´èpargne fructueuse et celui de la promotion du train et des investissements dans le développement. Je sais, plus personne ne croit plus au développement en Afrique parce que les pouvoirs publics ne sont ni fiables, ni capables...mais alors je me demande ce que Hillary Clinton veut des africains ? Ou s´agissait-il seulement de faire bonne figure et agiter bien haut le drapeau américain sur le continent au moment où l´Amérique prenait eau de partout ? Allez savoir. Ah si, il y avait encore le pétrole et les matières premières...ah, bon.

L´Amérique devrait s´instruire de la retenue européenne actuelle: ils restent prudemment à distance et attendent que les choses se dessinent au mieux. Après tant et tant de gaffes et de mésaventures infructueuses les européens sont las de ne pas avoir compris ce continent...quant aux africains, ils ont bien fini par comprendre qu´on jouait avec leurs pieds et lentement apprenaient-ils que seuls leurs efforts leur garantiront l´avenir. On se demande si l´Amérique l´a aussi compris ? Et pourtant, cela est tout à fait logique...sans investir en Afrique, comment veut-on gagner l´amitié des africains, avec de chaudes poignées de mains ou de beaux discours ? Hem...peut-être faut-il attendre la fin de cette crise; apparemment de part et autre on se fait beaucoup d´illusions. Quand la fumée de cette crise se sera évanouie on y verra certainement plus clair. Entretemps on devrait cesser de faire des promesses qu´on n´est pas capable de tenir ou de se donner pour ce qu´on ne sera plus...demain.

Musengeshi Katata
"Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"
FR

[Shaka Bantou]

...que certains africains ne savent même pas comment on les assassinent à distance ! La pyramide écrasante sous laquelle l´occident avait enfermé l´Afrique a créé une fausse normalité qui a fait croire à nos gouvernements et à nos aspirants économistes que tout cela était juste et régulier; or, ce n´était pas le cas. Pas du tout, et cette crise le montre bien: ce déséquilibre préjudicieux est tout simplement de la pure escroquerie économique. Une manière comme une autre de transformer tout un continent, toute une race en esclaves perpétuels.

J´ai pensé à ces occidentaux et organisations qui venaient en Afrique protéger les animaux...pendant que les êtres humains souffraient de pauvreté et mourraient de faim devant leurs yeux. Cette civilisation !
Les africains devraient sortir de leurs passivités respectives et réagir au lieu d´écouter des discours et se prêter á des entreprises qui n´étaient ni dans leurs intérêts, ni dans promotrices de leur bien-être et de leur avenir. Les discours, on peut les écouter à longueur de siècle...on n´est pas obligé d´y croire ou de leur donner plus d´importance qu´ils ne le méritent. A beau mentir qui vient de loin. personne ne fera ni l´avenir de nos enfants à notre place, ni notre liberté ou notre bien-être. Alors...

Shaka Bantou, j´ai dit !
Forum Réalisance

[Musengeshi Kat]

Ce n´est pas parce que la prostituée du village met le dimanche sa robe blanche et va jouer la sainte croyante à l´église que pour cela elle deviendra l´incarnation de la vertu. Non, il ne faut pas se faire d´illusions; si l´Amérique croit tromper son monde, elle va se mordre la queue elle-mêmes: l´économie et surtout l´essaim d´abeilles que ce pays a réveillé, va mettre à mal ses petites vanités. Ce qui dérange, c´est que beaucoup d´innocents et de faibles vont en souffrir de par le monde...cela révolte énormément.

Mais il faut aussi se demander: que font les africains, que diable pour se protéger autant de ces faux discours de doutable pédagogie, que des suites criminelles monétaires et économiques causées par le libertinage économique et la rapacité malsaine de quelques banquiers étrangers immoraux ? Je ne dis pas que leas africains sont des saints, loin de là; mais on ne peut pas toujours clamer de son africanité, prétendre aimer son continent et cependant...ne pas se donner la peine de le protéger contre les malsaines et coupables abus des malversations étrangères ! Cela ne dure-t-il pas depuis trop longtemps ? Beaucoup trop longtemps à mon avis.

Et ici il faut dire que les africains, quels qu´ils soient, doivent bien redoubler d´effort á comprendre et déchiffrer les influences et les intentions négatives qui ont la mauvaise habitude de les appauvrir et de ruiner leurs efforts...sans nécessairement qu´ils en soient directement fautifs ou responsables. responsabilité, entendait-on dire Obama...aussi sarcastique qu´évident. Tant on sais qu´à la longue, on devrait quitter la case des beaux discours pour passer aux actes protecteurs et réellement générateurs de développement et de liberté.

J´ai entendu le discours d´Hillary Clinton qui chantait les louanges de la démocratie, des institutions démocratiques ou faisait l´apologie de l´intégrité et de la prescience du pouvoir public institutionnalisé...à se rouler par terre de rire quand on connaissait tout le mal que les occidentaux, et parmi eux les américains, s´étaient donnés pour affaiblir l´identité des Etats africains par le passé en assassinant les politiciens doués et intelligents pour les remplacer par ce qu´ils appelaient "Ce sont des salauds mais ce sont nos salauds"!

Mais trêve de tout cela, où sont donc les investissements américains témoignant du sérieux et de la sincérité de leur politique ? Rien. Ainsi, toujours le beau verbe ? Pécunia nervus rerum...le temps du blabla a déjà pris fin, surtout avec cette méchante crise. Pauvre Hillary, elle prêchait bien devant des sourds et des muets qui savaient très bien que la belle Hillary ne leur apportait rien du tout...mais qu´elle voulait à tout prix leur vendre un vent que la crise avait déjà ternis de lours nuages douteux. Et si l´Amérique, à part ses beaux discours et ses beaux conseils, se donnait la peine de montrer qu´elle était digne de confiance et de véritable partenariat économique, commercial et financier ?

Le passé, en tout cas parle un langage mitigé...Ou ne voulait-on que tromper les africains encore une fois et profiter de leurs ressources pour colmater les brèches que la crise avait occasionné à la fierté et à l´économie américaine en perte d´éclat ? Les temsp ont changé pour tout le monde...hélas, ceux qui ont toujours trompé les autres ne peuvent pas se réclamer de leurs passé comme titre de Noblesse ou critère de référence...alors on jouait aux beaux discours. Ah, mais alors on connaissait ce refrain en Afrique: la chanson était bien vieille. Et infructueuse parce que malgré sa popularité, plus personne ne dansait sur son pas. Il faut changer de disque. Oui, les temps sont durs pour tous, même pour le bon sens et la raison; pour l´économie c´était encore pire.

Musengeshi Katata
"Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"
FR

[Shaka Bantou]

Ne pas être capable de protéger sa propre jeunesse à domicile contre les maux de la crise qui, soit dit en passant avait été déclenchée par des banquiers américains en connivence avec une federal reserve Bank jouant à la planche à billet avec emphase...et aller en Afrique donner des lecons de développement économique, de démocratie et de bonne gouvernance...Il fallait avoir une bonne dose de culot. Oui, Oui, il faut bien le dire. Et si on avouait aux africains que leurs misères et leur pauvreté, grâce aux fauteurs de crise américains, allaient s´empirer avec une incroyable cruauté ? Incorrigibles. Absolument incorrigibles cette manière jusqu´auboutiste de célébrer sa propre débilité économique et politique.

La crédibilité du discours politique d´Obama est bien remise en cause avec cette crise. Et il ne suffira pas de faire beaucoup de fumée avec la Korée, avec l´Iran ou des voyages de par le monde pour tromper le monde. L´Amérique doit faire face à ses responsabilités et juguler le plus rapidement cette crise...ou sinon il ne restera que les idiots et les demeurés pour croire encore au "Rêve américain" ou même donner un crédit politique ou économique quelconque à un pays qui avait le talent de créer dans le monde de telles catastrophes économiques. Puis, comme si de rien n´était, allait faire des discours dans le monde sur...la démocratie et la liberté ! Absolument incroyable !

Lorsque cette crise aura atteint sa deuxième phase avec l´explosion du chômage, la perte des pouvoirs d´achat nationaux ainsi que l´augmentation paralléle des coûts de vies...la spirale va prendre un revers effrayant et dramatique. Nous n´en sommes plus loin, et ce jour-là on se rendra compte que les sommes folles qu´on avait empruntées pour sauver des banquiers renégats auraient été mieux employées à secourir la reprise...qui ne se ferait alors que sur le dos des salariés et au prix de lourds diminutions de leurs revenus. Or cela va affaiblir la relance...et miner la consommation. Si tous ces salauds qui avaient provoqué cette crise savaient combien ils feraient souffrir le monde entier et détruire des années et des années d´épargnes ! Celui qui croyait encore que cette crise est une bagatelle, celui-là est bien un criminel de la pire espèce. Un fou dangereux.

En Afrique du Sud le nombre de nouveaux-nés abandonnés a doublé depuis 2008. Pauvre Afrique qui ne savait pas, dans sa fragilité, se protéger de la catastrophe qui lui tombait sur la tête. Et être contraint à écouter en enfants sages les discours pédagogiques de ceux qui avaient causé la crise...et comptaient résolument à ce que les plus pauvres des pauvres les aident à rester riche et puissant malgré tout. Honteux. Absolument honteux, ce culot...cette fausseté persistante et immorale ! A en vomir de rage en pensant à tous nos femmes et nos enfants qui allaient injustement subir des privations, un durcissement de leurs conditions de vie...sans qu´ils n´en aient été ni les responsables de cette calamité, ni ceux qui en avaient profit. Dieu humble et miséricordieux...

Shaka Bantou, j´ai dit !
Forum Réalisance