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1 septembre 2009

Sur le discours controversé de Joseph Kabila devant le sénat belge le 10 février 2004

Commentaire sur

http://www.reveil-fm.com/index.php/2009/09/01/475-discours-de-joseph-kabila-au-senat-belge?cos=1

 

L´Afrique et sa cruelle illusion : la démocratie de la faim, du manque et de l´indigence économique.

 

A Beli-Beli. Faut-il vraiment autant de mots pour dire que le président congolais est un crétin ? Enfin, bon, vous parlez de démocratie...tous les africains semblent, sans produire et sans inventer d´eux-mêmes les moyens et les instruments de leur développement, curieusement savoir tous ce que c´est que la démocratie ! C´est curieux mais sans vaincre la faim, l´ignorance et le sous développement; avec quoi fait-on donc la démocratie ? Avec l´aide étrangère, la pauvreté et l´indigence économique ? Oui, sans promouvoir l´emploi et le revenu en économie nationale, de quoi vivent donc les gens en "démocratie africaine" ? Désolé, mais il ne peut y avoir de démocratie de la faim, de la mendicité, de l´ignorance et de la mendicité internationale ! Car on suppose en démocratie que toutes les forces vives d´une société se sont exprimées en faisant prévaloir leurs intérêts immédiats en les liant à un meilleur avenir social, économique et culturel. Est-ce le cas en Afrique ? J´en doute. Il y a plutôt des institutions empruntées aux apparences démocratiques occidentales et soit dit en passant ces institutions fonctionnent très mal ou sont bien corrompues et corrompantes puisqu´elles dilapident les précieux deniers de pays pauvres. Non, je pense plutôt qu´il s´agit de caricatures de démocratie sociale: plus fantômes que réellement efficaces et dignes de leurs devoirs, de leurs contenus et prérogatives institutionnelles. Un mal bien africain de vouloir mettre la charrue devant les boeufs...Quant à Kabila, ne tournez pas autour du pot, c´est tout simplement un rescapé inculte des maquis tanzaniens qui n´a été ni socialisé à l´histoire congolaise, ni instruit à un idéal politique supérieur. Les gaffes qu´il fait actuellement sont tellement grasses, mais comment en serait-il autrement si l´homme n´a fait rien d´autre que vendre des oeufs durs en Tanzanie. Quel bond social, n´est-ce pas ? On se demande seulement pourquoi les africains, excepté l´ère Patrice Lumumba, Kwame Nkrumah, Samora Machel, se choisissent toujours les plus grands idiots pour exercer l´excellence politique de leurs Etats et décider de leur avenir ? On ne s´étonnera donc pas si l´Afrique s´appauvrit de décennie en décennie et que par milliers ses enfants doivent quitter le continent pour émigrer à l´étranger s´ils ne veulent pas mourir de faim et de pauvreté. Si cela s´appelle démocratie...permettez mon sarcasme cynique, mais vous n´y comprenez rien du tout. Désolé. Ce dilettantisme thématique se rencontre beaucoup chez les africains actuellement...si cela continue, l´Afrique tournera encore longtemps en rond. Cela me ferait énormément plaisir de lire votre réponse à ce propos. Donnez-vous en la peine, et argumentez si vous parlez aussi rapidement de démocratie...pour ma part je ne vous épargnerai pas du tout. C´est dans mes défauts: je n´aime ni les crétins, ni les gens superficiels et vides. L´Afrique a assez engraissé et cultivé l´ignorance...trop, c´est trop; il est grand temps de remettre les choses en place. Sinon l´Afrique va continuellement tourner en rond. Avec des conséquences effroyables pour notre avenir et nos enfants. Ou vous aurai-je mal compris ?

Musengeshi Katata
"Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"


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Commentaires
M
Certains pensent qu´il suffit, pour être libre, d´humer l´air frais de la nature or cet air est souvent polluée par les impuretés des usines de production ou des échappements d´automobiles enragés...d´autres croient que la liberté, c´est faire ce qu´on veut et ne pas avoir de responsabité, d´autres croient, à tort, que l´existence revient á piller les autres et á les aservir...etc L´existence et la liberté sont pourtant liées à l´effort de satisfaction de besoins primaires, secondaires et tertiaires de la quête ardue à la sécurité et au bien-être...qui, comme on le sait, ne tombent ni du ciel, ni du bon hasard la chance. Il faut les concevoir au goût et au son de sa sensibilité, les produire, les employer décemment pour se réaliser, savoir protéger ses droits et ses libertés...respecter ceux des autres parce qu´ils sont la preuve qui légitime simultanément les nôtres. <br /> <br /> Et sans mettre la main à la pâte, participer autant à la confection qu´à la protection et à l´enrichissement de leurs contenus de valeur pour notre vie, comment diable pouvons-nous être sûr que ces biens sensibles matériels et immatériels que nous consommons ou produisons tout au long de notre vie sont bien capables de nous réaliser vraiment ?<br /> <br /> Je sais, beaucoup de gens ne se posent pas cette question; ils n´en sentent pas le besoin. Que l´automobile qu´ils emploient pollue ou pas, cela leur importe peu, pourvu qu´ils puissent user de sa fonction ou s´en glorifier. D´autres cependant voudraient bien que cette automobile se modernise, qu´elle cesse de polluer l´air de leurs enfants et nuire á leur environnement...Le progrès n´est pas toujours le progrès, comme on ne l´a que trop bien appris avec le DDT. Si on ne participe pas à sa définition et au contrôle des principes et valeurs que le progrès, la science et la technique doivent respecter, on risque bien fort de subir leur version étriquée produite par des simples d´esprits...et se retrouver à devoir ingurgiter ou consommer ce qui rend en vérité malade, insatisfait ou abruti.<br /> <br /> Chaque culture doit donc apporter sa quête et son tourments à la recherche d´un bien matériel et immatériel commun nommé progrès. Ce n´est pas en consommant tout simplement et bêtement ce que les autres nous imposent que nous faisons preuve d´intelligence culturelle ou de fierté humaine, mais bien en améliorant notre sensibilité autant que les moyens avec lesquels nous voulons la célébrer. Si nous sommes réellement des êtres cultivés et intelligents, nous aimerions aussi participer à la conception et à l´élaboration de nos moyens d´existence...afin qu´ils répondent à nos voeux les plus chers. Les africains, eux aussi, doivent se donner cette peine, dans leur propre intérêt absolu. Et ne pas se laisser dicter comment on doit vivre, comment on doit s´habiller, parler, élever ses enfants ou être sout simplement indépendant et heureux. La liberté se fait et se défait, elle se discute, elle se produit; mais elle ne se recoit pas en prêt à porter, en prêt à penser ou en prêt à consommer. Pour cela elle est trop précieuse et trop importante pour la laisser germer entre des mains étrangères, indélicates ou foncièrement malhonnêtes.<br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> FR
S
Sans se débarrasser le plus habilement que possible et non moins rapidement de ses complexes, de ses traditions primitives et désuètes, de sa passivité et de son infantilisme...sans cultiver une intellectualité libre et productive assistée par une mentalité positive et constructive, l´Afrique aura bien du mal à s´en sortir face à un monde extérieur avancé qui avait tendance à dicter à notre continent ses impératifs culturels, économiques et commerciaux. <br /> <br /> Tout l´art revient au comment on sort de sa propre peau de chagrin pour alimenter positivement une identité culturelle et un sens de l´histoire ouvrant de meilleurs espoirs à son avenir et á l´épanouissement de ses propres enfants. Tout est là. Maintenant, il y a des crétins et des illusionnistes primitifs qui croient que les africains peuvent aller au progrès sans en effort et sans produire les moyens et les instruments de leurs propre réalisation. Ou l´art d´entrer dans l´histoire en passant en dessous de la porte...ce qui est absolument faux et impossible. <br /> <br /> Sans ordonner ses valeurs sociales et culturelles, sans produire et affûter ses propres paramètres de production et de réalisation sensible, aucune race, aucune culture n´arrive à quoi que ce soit de durable et de positif. Il ne faut donc pas se faire d´illusion et croire qu´on pourra, seulement en imitant et en suivant les autres, arriver à bon port. On arrivera quelque part, c´est certain, mais on risque de se retrouver en plein désert brûlant et sans eau pour étancher sa soif...et si ce jour-là on n´a pas une bonne monture habituée á vaincre des situations difficiles, on mourra de soif, tout simplement aux prises avec des hallucinations délirantes. <br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
Que dire des américains qui sont confrontés avec la crise la plus destructive de leur économie et dont on voit qu´au lieu de s´atteler aux réformes urgentes on continue cependant à faire des guerres coûteuses et inutiles ou à croire encore que tout ira mieux à condition de s´endetter le plus bêtement que possible ? La chine n´allait sûrement pas éternellement endosser les dettes américaines...à la longue, cet illogisme parasitaire risquait de mener à la catastrophe.<br /> <br /> Ou encore en occident, où on fermait les yeux sur l´expérience japonaise et ses résultats actuels douloureux avec un lourd chômage et des banqueroutes industrielles et commerciales en chaînes, on continuait à croire que la reprise se ferait demain en surproduisant sans clients ? Il est grand temps, á mon sens, de cesser d´endiguer le développement des africains économiquement et de soutenir des dictateurs bornés, illuminés et incapables sur ce continent. <br /> <br /> Chez les africains c´est toute une histoire: ces cultures sont encore entrain d´apprendre ce que c´est que l´économie nationale et sa complexité. Ce qui dérange, c´est que n´importe qui se croit être un génie parce qu´il sait lire et écrire. Or, les problèmes spécifiques de l´Afrique sont autant complexes qu´ils nécessitent des connaissances profondes et élargies. On fait donc, sans le savoir, du superficialisme ou de l´amateurisme bon marché en croyant que tout est facile. Ou même qu´il s´agit, pour se développer, de faire sagement ce que l´occident faisait. mais alors, où sont les usines automobiles, où sont les universités et les écoles polytechniques brillantes ? On se le demandait bien...l´art de vouloir aller au paradis sans accepter de mourir, tout simplement. Une grande fausseté mentale et intellectuelle, oui. <br /> <br /> Le grand problème des africains, c´est leur retard évident dans les sciences, la technique et la pensée sociale critique; on veut certes se propulser dans l´âge contemporain moderne, mais on n´est pas encore à la hauteur de produire l´imaginaire et les moyens techniques et scientifiques répondant ou correspondants à ses ambitions. D´où on se met à importer à l´emporte pièce et tromper les apparences...ce qui rend le but escompté encore plus inaccessible que si on mettait un pas devant l´autre en créant et en instruisant d´abord la mentalité, l´intelligence et le capacités de celui qui devait produire le progrès. <br /> <br /> L´exode des cadres actuels n´est qu´une sorte d´aveu excédé de l´échec et de l´impatience face à une mauvaise gestion du présent et de l´avenir des pays africains concernés. Personne de bon sens ne se prête volontairement à sa propre destruction; il faut absolument des perspectives positives à la jeunesse et aux cadres instruits; après tout, pourquoi donc les formait-on s´ils ne trouvaient, á la fin de leurs études, pas d´emploi ? Sinon, on ne peut leur repprocher de mettre les jambes à leur cou. La gestion et la promotion sociale en Afrique doit absolument changer...sinon l´avenir de ce continent ne s´améliorera pas de sitôt. Qu´on ne se fasse pas d´illusion. Ces cadres qui quittaient le pays en courants massifs affaiblissaient ce continent, ce qui contaminait son développement et son avenir, cela va de soi.<br /> <br /> Personnellement, Shaka, je ne me fais pas d´illusion parce que je sais que très peu de gens comprennent réellement ce que nous disons et de quoi nous débattons. Ceux qui savent nous suivre sont à compter sur les doigts de la main. La plupart des gens sont des consommateurs de la culture et des conditions de vie que leur offrent leur société et leur milieu de naissance ou d´émigration. Ce n´est pas parce qu´on a appris la différence de développement au contact avec l´occident, que pour cela on est devenu un génie économique ou culturel du développement ou du progrès, loin de là. Quand on n´a pas appris à réfléchir et analyser les choses objectivement; ce n´est pas en prenant un avion pour aller à l´étranger, en vivant dans le bien-être occidental ou en montant dans un train rapide qu´on a tout à coup comblé ses lacunes et inventé le progrès !<br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> FR
S
Le pouvoir africain accuse actuellement un amateurisme autant choquant qu´efrayant; on y fait appel appel à l´Unité alors que l´unité n´avait rien à voir dans le noeud tendu de ses problèmes. On fait appel à sa jeunesse, alors qu´on ne lui offrait, par rapport aux autres continents du monde, ni le confort, ni de meilleures conditions de préparation à la vie ou d´emploi. On prétendait aspirer à l´indépendance et à la liberté, mais apparemment personne ne voulait ni remplir les conditions du progrès, ni faire les efforts requis pour y parvenir. <br /> <br /> Je pourrai continuer ainsi longuement et on verrai qu´en vérité les africains trompeient leur monde ou alors ils étaient tout simplement complètement inconscients de ce qui leur arrivait. Ces cris et ces invocations n´étaient rien d´autres que la détresse la plus poignante. Et pourtant, l´heure est à un tout autre comportement. Les occidentaux qui, pour servir leurs intérêts étroits, avaient dispersé et continuaient à disperser les africains dans le monde entier en détruisant systématiquement leurs économies et leurs efforts d´accumulation et de de progrès. Ces occidentaux seront surpris, avant la fin de la crise, de se rendre compte que leur avenir dépend du progrés économique et social en Afrique, de son pouvoir d´achat et de la capacité de ce continent á fructifier et sécuriser les investissements étrangers !<br /> <br /> Ce siècle, c´est le siècle de grandes vérités, et cette crise économique est un grand lieu de mise en garde. Si l´occident continue sur ce pied, elle devra aussi cesser de suproduire...d´où son niveau de vie va s´effondrer. Quant aux africains, c´est plus que jamais l´heure de cesser de tourner en rond ou de se faire des illusions. Une culture qui s´aime et se respecte ne peut pas se laisser gagner par la médiocrité à ce point que ses enfants préfèrent aller s´exiler au Canada, aux Etats-Unis, een Israel ou en Europe au lieu d´entretenir leur culture et se développer chez eux. Cette hérésie, quelle que soit comment on l´explique, n´est ni honorable, ni profitable à l´avenir du continent africain.<br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
...en danger…avec les déplorables conclusions que la race noire ne savait ni gérer son avenir par elle-même valablement, ni relever les défis de son existence contemporaine. Et ceux qui croyaient que les arabes savaient mieux que les noirs s´atteler á leur tâche, ils apprendront bien vite que le progrès ne s´achète pas. Quand les matières premières se seront envolées en fumées ; comment vivrons-nous que diable ? Avec quoi allons-nous alors nous développer ? Avec le sable du Sahara ? Ou en vendant le tabac et en soumettant nos enfants dangereusement à sa cueillette comme on le pratique au Malawi ?<br /> <br /> Ce qui se passe en Afrique actuellement est tellement scandaleux que c´est à peine si on n´en croit ses yeux ! Alors que le monde entier, l´économie autant que les sciences et la technique faisaient des bonds de géants, les choses faisaient du surplace en Afrique ; et à défaut d´avancer et d´assurer dans les esprits et les mentalités les gains et les avantages du progrès, les sociétés et les populations étaient rattrapés par leurs défauts et leurs habitudes irrationnelles du passé. <br /> <br /> Il suffit aujourd´hui de voir combien l´Arabie saoudite profite de son pétrole et prépare déjà la fin de celui-ci pour se dire qu´il n´y a pas lieu de dormir et que nos matières premières aujourd´hui doivent servir autant au bien-être des populations, à leur instruction et spécialisation qu´à investir dans des technologies nous permettant à l´avenir de consolider le progrès et le bien-être de nos sociétés. Comment doit-on diable dire tout cela aux élites africaines qui semblaient gérer et organiser leur existence comme des inconscients et des illuminés primitifs et sans ouverture d´esprit ?<br /> <br /> J´ai été effrayé en apprenant que l´Afrique du Sud avait fait une commande d´environ 300 nouveaux bus en Allemagne chez Siemens. Pourquoi ces bus ne pouvaient-ils pas être construits en Afrique du Sud qui se vantait de sa position de pays émergent ? Je me rappelle de l´histoire de l´achat en France d´une usine énergétique nucléaire au coût de 1,63 milliard €…ne jetaient-on l´argent par la fenêtre au lieu de produire sur place et développer ainsi des entreprises moyennes créant l´emploi et la formation des jeunes ? Incroyable. A la fin on se demande si les africains ont une saine et réaliste notion de ce que c´est que l´économie nationale et comment on peut l´épanouir et la protéger ! <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> FR
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