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25 septembre 2009

Aucun congolais digne de ce nom n´aurait souhaité Kabila à l´ONU pour parler en son nom

En Réaction sur radio le Réveil-FM sur l´article : http://www.reveil-fm.com/index.php/2009/09/25/519-congo-les-jours-j-qui-se-ratent?cos=1

 

Ces chefs d´Etat africains corrompus, pillards, crétins…et marionnettes à l´ONU ?

 

Pour représenter qui, que diable ? Ou était-ce pour donner l´exemple de réussites dont ils avaient été incapables ? Ou est-ce encore une fois tendre la main qui conduisaient sournoisement dans leurs poches ?  MK

 

Allons, soyons sincères: le président Kabila n´avait rien à dire, et tromper son monde quand on privait son propre peule d´écoles, d´emplois et d´une gestion sérieuse et responsable de son économie et de sa société, c´eut été vraiment trop de fausse arrogance. L´homme est entrain de détruire systématiquement l´avenir de ce beau pays qu´est la RDC.

 

Maintenant, une petite remarque á tous ceux qui, sans comprendre de quoi ils parlent ou ne sont pas capable d´en mesurer exactement la portée, accusent le Général Mobutu Sese Seko. Cet homme a été un dictateur, c´est vrai; il est arrivé au pouvoir par un coup d´Etat, c´est encore vrai. Mais cet homme savait nourrir son homme: le Congo ne souffrait pas de faim et de pauvreté comme aujourd´hui. Et des guerres faisant prés de 6 millions de morts et de victimes, il n´aurait pas laissé les chose en arriver là.

Et Disons-le aussi sincèrement: Kabila père est aussi arrivé au pouvoir par un coup d´Etat...et nous a légué cette plèbe de rwandais qui arpentait notre pays, en plus de la misère et de la pauvreté que l´incapacité de Kabila fils met à jour.

 

Je crois pour ma part que le cerveau congolais est complètement désorienté: à force de ne pas avoir cultivé le jugement rationnel et objectif politique, les congolais disent et on font n´importe quoi. Ceci n´arrange en rien l´avenir de ce pays, bien au contraire. J´accorde ce bazardage de la raison à un calcul bien précis: tout le monde a bien compris qu´on cafouillait en Afrique et on veut, sans efforts intellectuels ou rationnels se propulser en occident, alors il faut bien noyer sa propre raison afin que plus rien ne marche. Ni aujourd´hui, ni demain. Sinon je ne m´explique pas que les congolais se donnent autant de peine à réfléchir faux et se choisir les plus idiots des candidats pour les diriger. N´oublions pas: Kabila fils n´a été rien d´autre qu´un vulgaire marchand d´oeuf au marche en Tanzanie !

 

Ainsi je me demande: même les intellectuels n´eurent aucune fierté à vouloir installer un des leurs sur un poste aussi difficile et lourd de responsabilité ? Et maintenant voulaient-ils que le fantôme incapable qu´ils ont mis au pouvoir ailler briller à l´ONU ? Allons, les enfants, faut tout de même pas exagérer ! Généralement, dans les bonnes familles, on cache les idiots chez soi ! Ils risqueraient, notamment, à aller ridiculiser tout le monde en public...Oui, je sais, il n´y a qu´en Afrique où les ignorants et les idiots gouvernent. Mais à qui donc la faute ?

 

L´Afrique serait aujourd´hui beaucoup plus avancée si les gens intelligents s´étaient chargé de son avenir...alors, que personne ne se plaigne, on n´a que les chefs qu´on mérite et qu´on se souhaite. Et si cela signifie la misère, eh bien il faut changer ses élites et ses dirigeants, c´est aussi simple que cela. Il n´y a pas quatre chemins. Tout le monde est passé par-là: il n´y a que les africains qui veulent en faire une philosophie de l´existence...mais alors gare à la misère et à l´abrutissement; on n´en devient ni meilleur, ni heureux et accompli ! 

 

Musengeshi Katata

"Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"


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Commentaires
M
Oui il ne s´agit pas seulement d´aimer; c´est plus compliqué, plus profond que cela. Il s´agit, dirai-je, tout simplement de se réaliser le plus pleinement que possible car dans cet acte existentiel profond, on réalise aussi sa culture, la société et soi-même. C´est le processus le plus compliqué qui existe, puisqu´il contient tous les autres et les justifie. C´est un mélange à la fois de critique, de réalisme et d´imaginaire libre et créatif, bref de tous les facteurs qui conduisent au sens réel accompli de l´existence. C´est bien plus compliqué que cela...<br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> FR
S
Quand on a fait de faux enfants qui n´arrivent ni à briller dans l´amour qu´ils éprouvent envers leur Mère Patrie, ni dans les moyens qu´ils sont capables de produire pour protéger sa culture, son identité et le bien-être de tous ses enfants ; que faire ? Oui, que faire ? Faut-il laisser, comme à l´époque de l´esclavage arabe ou occidental, pendant la colonisation ou actuellement avec la francafrique qui étalait son territoire, sa culture et le bien-être de ses enfants d´une ruineuse pauvreté, que l´Afrique continue à s´appauvrir et à manquer les moyens de rendre justice à ses enfants ?<br /> <br /> Il est évident qu´on ne peut pas tuer toutes les fausses couches ignorantes, incapables ou primitives que l´Afrique a engendré. Cependant, il est aussi vrai qu´on ne peut laisser cette dangereuse et infructueuse ivraie indéfiniment causer à l´Afrique des préjudices douloureux qui se répercutaient dans l´espace et les temps inexorablement en détruisant l´espoir et les attentes légitimes de ce continent au progrès, au bien-être et à une liberté indépendante, créative, responsable. Aussi, à raison, les meilleurs enfants de l´Afrique se demandent-ils : que faut-il réellement faire pour renouveler les forces positives et créatives de notre continent ? Oui, que faut-il faire pour réparer les erreurs du passé, mieux construire et bâtir le présent sur des bases solides et résistantes, et s´ouvrir sur un avenir responsable, conséquent et à la hauteur de défis contemporains de jour en jour plus exigeants ?<br /> <br /> C´est toute la question du moment en Afrique, et à la lueur de cette crise économique dont nous souffrons tous de par le monde des ses dures retombées autant que nous prenons compte de ses profonds enseignements et évidences, il est grand temps de cesser de se faire d´illusion ou de se cacher derrière quid les erreurs du passé, quid derrière sa grande ou petite médiocrité pour ne pas remplir ses obligations envers l´avenir de notre continent et des nôtres. Il nous faut à tout prix, si nous ne voulons pas continuer à végéter et à nous enfoncer encore plus profondément dans la misère et la précarité de l´indigence, nous décider enfin à changer les choses. Car aujourd´hui mieux qu´hier il est devenu clair qu´il n´existe pas de liberté ou d´indépendance gratuite qui tomberait du ciel pendant qu´on se dorerait le caractère de fainéantise ou d´irresponsable passivité. <br /> <br /> La liberté, il faut la concevoir, la réaliser consciemment et non sans vigilance accrue et ténacité, si on tient à ce que cette liberté assure et protège nos rêves et nos espérances les plus sincères et les plus légitimes. Si nous ne sommes pas arrivés à faire comprendre cette vérité à quelques africains ignorants ou incapables, nous devons nous y atteler avec plus d´énergie et de conséquence parce que notre liberté, notre indépendance et notre avenir à tous en dépend. <br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit ! <br /> Forum Réalisance
M
En commentaire sur Réveil-FM<br /> <br /> Connaître l´histoire de son pays, ce n´est pas être capable d´exercer valablement ses devoirs civiques et politique. Il y a longtemps que je me suis penché sur l´histoire du Congo-Zaïre et bien plus encore sur l´histoire de l´Afrique et même sur l´esclavage et l´histoire politique et économique occidentale. C´est un long chemin, mais ce n´est qu´ainsi qu´on répond à certaines questions efficacement. Au delà de la question: pourquoi sommes-nous pauvres et sous développés et pourquoi avons-nous subi les autres peuples, cultures et aujourd´hui l´influence grandissante des pays industrialisés et riches ? Toutes ces questions ont de réponse qu´il faut trouver partiellement dans notre autarcie culturelle et notre déconsidération, dans le passé, à placer la science et la technique au centre de toute bonne évolution socioculturelle et économique d´une culture. Tout cela fait que nous fûmes surpris par des cultures plus évoluées et qu´aujourd´hui nous n´arrivons pas encore à décrypter leurs mauvaises intentions envers notre avenir et notre réalisation.<br /> <br /> L´Afrique cherche-t-elle des leaders ? Elle doit cependant prendre la peine de les former dans le sens de ses intérêts et des devoirs qu´elle attend d´eux ! Et pas, comme on le fait actuellement, les abandonner à la culture occidentale dans un système éducatif et intellectuel aliéné en espérant qu´ils seraient à mesure de saisir la particularité intellectuelle et sociohistorique de leurs peuples et cultures ! La science est universelle, on le sait, mais la mise en jeu, la mise en oeuvre des priorités sociales, scientifiques, culturelles sont différents d´un peuple, d´une culture à une autre selon son niveau de développement. Au plus les pays, les cultures sont sous développées et pauvres, au plus les efforts doivent être accrus et soutenus pour rattraper le retard et éviter d´être le jouet, la chosification des autres cultures et politiques économiques. Ici je reviens à l´autarcie intellectuelle et politique des africains: ce legs du passé nous empêche souvent de nous rendre compte qu´à défaut d´être fort, de nous suffire à nous mêmes et de pouvoir nous défendre économiquement et militairement contre tout ennemi extérieur, nous sommes exposés et passibles, dans notre monde contemporain d´aujourd´hui, à subir les excès, les abus et le sens économique et politiques des sociétés industrialisées et riches.<br /> <br /> Sortir de nos marasmes actuels exige que nous réparions nos manquements et nos erreurs d´aujourd´hui et d´antan. Quelques exemples permettent d´éclairer ce que je dis: il nous faut absolument des écoles, des centres de formations techniques et professionnelles et de universités valables et progressives afin qu´elles nous livrent les hommes et les femmes attendus de demain. Mais cela ne peut se faire que si, au préalable le pouvoir social établit ces priorités et les entretient sans le moindre compromis dans la société. Or l´élite actuelle dépense des sommes folles pour entretenir ses aises et ses petits plaisirs...les écoles et l´infrastructure intellectuelle qu´il nous faut, par contre, reste en jachère. Et sans publications efficaces et de haute qualité, sans aiguiser et affûter l´imaginaire africain, croire que nous serons capable de miracles est de la pure illusion. Il faut avoir les moyens de briser le cercle vicieux imaginaire et créatif du sous développement.<br /> <br /> Nous avons tendance à reprocher ou à rejeter aux occidentaux toutes les raisons de nos déboires actuels. Cela n´est vrai que dans la mesure où ces occidentaux ne voient que leurs intérêts étroits et ne se soucient en rien de l´équilibre ou de l´équité économique inhérente à tout développement idéal. La crise économique actuelle prouve bien que ces occidentaux ne sont pas seuls au monde et qu´ils doivent respecter le développement de leurs futurs clients. Mais la plus grande part d´efforts ou de responsabilité expliquant nos faiblesses actuelles revient de nos propres erreurs et manque à nous motiver culturellement face aux conditions de vie exigeantes de notre monde moderne. Vouloir rouler en voiture, voler en avion, avoir accès aux acquis modernes de la communication et même de la connaissance et de la technique comme lieu de critique et d´apprentissage créatif, si tout cela est légitime et même incontournable de nos jours, cela ne doit cependant pas nous faire oublier que nous devons nous-mêmes produire ces produits et systèmes afin de créer et protéger autant l´emploi chez nous que nos accumulations sociales et économiques. L´argent que nous payons pour des articles étrangers quitte notre circuit économique au lieu de le foisonner et l´entretenir; il s´ensuit un appauvrissement irréparable pour notre bien-être et notre avenir !<br /> <br /> Enfin, nos normes d´estimation politique et même nos critères de choix politique doivent devenir plus objectif afin que nous nous dotions de nos meilleurs leaders pour diriger nos affaires, et pas comme c´est le cas actuellement, de parasites et imposteurs Nous entraînant encore plus profondément dans la misère et l´indigence ! Petite remarque élucidant bien la situation : Patrice Lumumba a été non seulement assassiné par le neólibéralisme colonial occidental ou américain, mais aussi par des congolais comme Moise Tshombé, Godefroid Munongo et bien d´autres Mobutu et même Kasa-Vubu qui avaient participé à sa destitution politique illégale et à son assassinat. Ce fut la même chose pour Thomas Sankara et ses assassins Blaise Campaoré, Houphouët Boigny et le président Mitterrand. Derrière une intrigue occidentale, il y a toujours eu des traîtres africains qui participèrent à cet odieux crime pour jouir eux-mêmes du pouvoir même s´ils n´y comprenaient rien du tout.<br /> <br /> Aussi dirai-je en conclusion que tous les congolais et mêmes africains qui jouaient aujourd´hui les innocents ne doivent pas fermer les yeux sur ces évidences. Nous avons tous été coupables de ce qui nous est arrivé, d´autant que d´une manière ou d´une autre, nous allons, nous et nos enfants, en subir les conséquences. Changer les choses au mieux exige, dans tous les cas, que les congolais et africains deviennent plus critiques, plus déterminés à défendre leurs intérêts qu´ils auraient, au préalables bien compris et clairement défini. Ce qui demande qu´on se débarrasse de sa cécité intellectuelle pour devenir réellement capable de saisir les raffinements profonds des enjeux sociaux et économiques qui nous occupent dans le monde d´aujourd´hui. Alors et alors seulement nous serons prêt à défendre notre avenir et celui de nos femmes et nos enfants efficacement.<br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> Forum Réalisance
S
...Que j´attends, hélas de gens qui s´y intéressent, qu´ils prennent sincèrement la peine, en commentant nos éctrits, de montrer qu´ils savent de quoi ils parlent afin que nos autres lecteurs en profitent. Et pas seulement lancer bêtement des allégations stéréotypées de parvenu sur le Net. Je sais, tout cela est assez exacerbant en ce moment où on se rend compte, par exemple que des intellectuels comme Kä Mana racontaient n´importe quoi en faisant les louanges d´un Gizenga ayant participé volontairement à l´appauvrissement de notre pays. D´autre part, tous ceux qui étaient actuellement au pouvoir en Afrique ou l´encadraient, c´était bien pour la plupart des gens qui avaient fait leurs études en Europe ! Ceci rendait amer, je le reconnait, ainsi qu´exigeant à l´égard de quiconque voulait s´exprimer sur les plaies béantes qui nous tenaillent. Et je crois que nous ne serons jamais assez vigilants...face à notre retard et face aux efforts incroyables que l´Afrique doit faire pour que ses enfants puissent un jour très prochain accéder à un bien-être décent et positif pour leur développement et leur avenir.<br /> <br /> On constatenon sans étonnement que rien, mais rien n´a été fait de vraiment solide jusqu´aujourd´hui en Afrique. Les instruits et ingénieurs qui ont été formés chez nous ne trouvent pas d´emploi parce que les investissements nécessaitres à cela sont dilapidés par des fontionnaires dépensiers et parasites. Pas de technologie affirmée, pas d´écoles et de centres professionnels dignes de répondre aux exigences accrues de nos défis, pas de production de qualité et de valeur internationale, une esthétique sociale et culturelle bancale et retardée, la faim, la pauvreté et la mendicité économique internationale...et de l´autre côté un occident glouton qui dévorait nos matières premières comme des petits pains pour revenir nous imposer ses armes, ses conditions politiques et ses produits de consommation. Tout cela a joué un rôle lorsque j´ai lu le commentaire de Boma Omena. Et n´y ayant pas trouvé quelque chose de substantiel, cela m´a vraiment énervé: encore un, me suis-je dit, qui voulait brouter son ignorance en public.<br /> <br /> On est ce qu´on est, comme tu le sais, Katata et ce n´est pas par hasard que nous sommes les seuls sur Internet à avoir prédit la crise qui sévit aujourd´hui. Les gens n´y croyaient pas, aujourd´hui cependant ils doivent reconnaître que c´est nous qui avions raison. Nous n´écrivons pas pour nous amuser ou pour tuer l´ennui. Nous écrivons plutôt par conviction: pour donner à ceux qui nous lisent quelque chose d´exceptionnel sur le Net. Et ce n´est que légitime qu´en retour nous exigeons des gens qui ont le courage de nous commenter qu´ils le fassent au plus haut niveau et en toute âme et conscience. Et qu´ils y mettent autant d´intelligence que nous, afin que nous n´ayons pas perdu notre précieux temps. De nos jours, ne l´oublions pas, la connaissance se paie. Quand on la fait gratuitement, la moindre des choses serait qu´on y réponde intelligemment. C´est tout. Et c´est vrai aussi qu´on n´est pas du tout oblié de réagir; mais quand on le fait, il faut bien que cela ait un sens !<br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
J´ai relu ce que ce monsieur Boma Omena de Belgique a écrit et...hem, je dois reconnaître qu´il a eu sa chance. Tout dans cette histoire est question d´intelligence et de compréhension réaliste de l´histoire politique de notre pays le RDCongo aujourd´hui. Et sur ce point de vue, les manquements de jugement objectifs des congolais est énorme, tant on a l´impression qu´ils sont toujours déphasés, hors sujet et irréalistes au possible. Un curieux phénomène qui est autant africain qu´occidental en ce moment et qui ne s´explique qu´ainsi: les gens ne réfléchissent plus logiquement, ils se cherchent ou se trouvent des images rationnelles individuelles pour prétendre à réfléchir. Ce faisant, on ne tourne qu´autour de sa propre subjectivité tout en prétendant faussement répondre aux exigences objectives de la liberté, par exemple ou celle de la démocratie. <br /> <br /> Il ne faut surtout pas croire que ce problème de fausseté rationnelle est uniquement congolais ou africain. Si l´Amérique, malgré tous ses prix Nobel d´économie chaque année, était aujourd´hui entrain de sombrer dans une crise furieuse et absolument dangereuse pour son avenir, c´est notamment parce qu´au lieu d´être réaliste et objectif, on s´est laissé gargariser par un dangereux absolutisme néolibéral qui a étouffé la raison crique et le sens objectif de la critique sociale de l´économie réelle. Et maintenant ? Bien on voit les américains s´accrocher encore à de faux espoirs en commettant les mêmes excés qui ont engendré la crise ! Croire qu´on va en sortir ainsi est de la pure foutaise; la crise va plutôt devenir encore plus destructrice des valeurs économiques et sociales. <br /> <br /> En Afrique et au RDCongo, on fait aussi la même chose: on répéte les mêmes erreurs du passé sans penser qu´il fallait briser le cercle vicieux, de l´aliénation, de l´ignorance et de l´irrationnalité économique. J´ai été surpris de voir à Kinshasa, poour revenir à Mobutu, que le courant que produisait Inga que Mobutu avait construit, était distribué à compte gouttes aux congolais pour être vendu au Congo Brazzaville et à l´Angola moyennant devises. Cela m´a fort révolté parce qu´il s´agissait de priver le peuple de ses droits pour quérir des devises servant á alimenter une classe politique d´incapable notoires. <br /> <br /> C´était un exemple parmi d´autres qui prouve que les congolais, faute de se défendre devant de telles criantes et scandaleuses escroqueries, étaient, et malgré qu´ils aient payés jusqu´au dernier cent Inga, privés de la jouissance de leur propre propriété ! Et ces 6 millions de vies humaines perdues dans des guerres de rapacité ou de controverses improductives et primitives...on en était tellement choqué ! Et si alors quelqu´un qui ne savait ni analyser les choses objectivement, ni même faire un jugement valable de la situation actuelle, venait placarder son idiotie sur l´Internet en grafiti informe et grossier...Je comprends bien Shaka, moi aussi j´aurai vu rouge. Un tout petit peu d´intelligence et de jugement, est-ce vraiment si difficile à en faire preuve ? Comment voulons-nous que diable résoudre les énormes problèmes sous lesquels notre continent s´écroule depuis des siècles ? Notez que personne ne vous exigera d´écrire des bêtises sur le net; il y a tant et tant de nos lecteurs qui lisent et se taisent. Ce n´est pas pour cela que nous les méprisons, loin de là. Mais lorsqu´on écrit, il faut aussi être capable de soutenir la réplique, aussi dure soit-elle. <br /> <br /> Tous les autres continents font diligence, toutes les autes races avancent et préparent hâtivement leur avenir; en Afrique, cependant, on continuerait à afficher grossièrement l´idiotie et l´incapacité comme mode d´excellence existentielle ? Eh bien...ce n´est pas étonnant que nos femmes et nos enfants souffrent et désespèrent...depuis trop longtemps, ne croyez-vous pas ? Un tout petit peu d´intelligence...est-ce trop demander à quelqu´un qui prétend dire quelque chose d´intéressant ou d´émettre un jugement sur des faits communs ? Je ne le pense pas. Je pense même que nous devons devenir un peu plus sévère envers les idiots, et même envers nous-même, sinon nos malheurs ne finiront jamais, bien au contraire. Aussi, j´estime que nous devrions adopter une tolérance Zéro pour les idiots, les corrompus et les incapables qui nous empêchent d´aller de l´avant ! L´Internet de doit pas devenir le repaire toléré de l´idiotie et de l´irrationalité. C´est une bibliothèque, ne l´oublions pas. <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> FR
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