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3 mai 2010

Lidl comme exemple élucidant de la problématique grecque

L´UE vient de décider une garantie d´aide de 110 milliards € pour la Grèce. Ceci est quelque peu en dessous des estimations libres ; les grecs ont tellement trompé et abusé de leurs chiffres réels qu´ils risquent bien de se retrouver eux-mêmes pris au piège de leurs propres mensonges. Quoiqu´il en soit le gouvernement socialiste de Papandréou a pris des mesures…dramatiques pour parer aux dépenses publiques. Est-ce vraiment tout ? Tout ira-t-il mieux maintenant comme sur les roulettes ? A l´exemple de Lidl nous pensons que les grands détaillants des pays riches étouffent les marchés de pauvres avec les produits de leurs pays, ce qui crée le chômage et les invendus locaux. Ceci précipite les petits pays dans l´insolvabilité et la pauvreté sociale.

 

L´Union est un lieu d´exercice coupable de la loi du plus riche et du plus fort...

 

Lidl s´est installé avec plusieurs succursales en Grèce. Jusque-là une chose tout à fait normale. Ce qui a, tout en étant légal, des conséquences négatives, c´est le fait que Lidl, au lieu de vendre des produits locaux grecs, vend à 90% des produits allemands ! Ainsi avec des prix de dure concurrence, même l´eau minérale grecque ne se vendait plus en Grèce…les petits détaillants grecs peu riches et moins étalés en multinationales sur le territoire de l´Union ne pouvaient pas venir en Allemagne leur rendre monnaie d´espèce…résultat : les produits grecs se vendaient de moins en moins en Grèce parce que les multinationales étrangères investissaient le marché grec et y imposaient leurs produits.

 

Ce système est vieux comme le monde et s´est pratiqué autant envers l´Afrique que partout où la politique, embuée par des promesses d´Union ou transferts financiers européens pour l´embellissement des villes, pour des projets culturels ou même pour la promotion d´infrastructures, oubliait quelque peu à regarder de plus près le détail des faits réels. En réalité on abattait bien son homme sous le couvert de l´Union, de l´aide ou même sous les conditions d´endettement du FMI. Si les multinationales commerciales ne vendaient pas à 70% les produits du pays hôte, cela revenait à du dumping aux exportations. Or si on demandait aux investisseurs de veiller sur la balance de leurs produits 50% étrangers contre 50% locaux, les investisseurs se plaignaient et se réclamaient de l´indivisibilité de l´espace économique européen. Pendant ce temps, en Grèce, au Portugal, en Espagne en Irlande les chômage augmentait, les producteurs disparaissaient ruinés par une concurrence étrangère contre laquelle ils ne savaient plus lutter.

 

Donner l´aide à la Grèce sans tenir compte de cette problématique est de la pure ironie. Les petits pays sont littéralement envahis par les grand pays puissants et inexorablement conduits à la banqueroute. Dans cette affaire, il faut regretter l´irresponsabilité du pouvoir politique de la Grèce face à ce problème. L´Union c´est bien, mais sa propre économie, c´est mieux. Par contre cette Droite politique qui a exercé le pouvoir depuis des décennies entières s´est plutôt lancée dans la luxure : villas démesurées croulant sous le luxe arriviste, Yacht pour parvenus à perte de vue, des gratuités incroyables aux pensions pour les enfants et parents de hauts fonctionnaires…etc. Le marché noir battait à ce point son plein en Grèce qu´on se demandait qui payait encore l´impôt ? Les écoles publiques étaient à ce point délaissées que les riches et les gens dotés de quelques moyens envoyaient leurs enfants dans les écoles privées. Au moins on n´en sortait pas encore plus idiot qu´on y était entré ! Avec tout ce tableau désolant on se demande que diable ce que les politiciens grecques comprenaient sous l´exercice du pouvoir ? Ou croyaient-ils que leurs devoirs seraient désormais faits par le parlement de l´Union et sa commission pendant qu´eux allaient à la pêche et s´offraient le luxe et la dolce vitae ?  

 

Cette crise grecque a apporté une incroyable palette d´exemples concrets lesquels permettaient de mieux comprendre ce qui se passe lorsqu´une classe politique d´un pays ne remplit pas son devoir envers les siens et son pays. L´Union, quelque soit-elle, ne surseoit jamais les devoirs et les obligations du pouvoir politique et économique envers ceux qui ont élu ce pouvoir et pour lesquels ce dernier exerce la légitimité et la confiance politique placée constitutionnellement en lui. Les français ont bien raison de dire aux allemands : vous nous étouffez avec vos exportations. Les grands pays de l´Union Européenne doivent eux aussi comprendre qu´on ne peut pas toujours vivre aux dépends des autres même si on a les meilleurs produits. Les autres doivent aussi vivre…et avoir les moyens de s´améliorer. Quand on ne vent pas ; comment peut-on investir et s´améliorer ? A quoi revient l´aide octroyée aux grecs aujourd´hui sans tenir compte de cet aspect du problème ? A quoi jouait-on avec cette aide subventionnelle…à régler un problème ou tout simplement à tromper les apparences alors que les rats, sur le marché économique et commercial européen, continuaient à ronger le fromage des petits pays derrière la bannière aveugle de l´Union ?  

 

Musengeshi Katata

"Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"

 

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Commentaires
M
La privatisation n´est pas mauvaise...si les nouveaux propriétaires arrivent à conserver à ces sociétés de services leur haut niveau de qualité et leur accessibilité au grand public. Après tout ils veulent vendre leurs services ou pas ? Le grand problème se trouve plutôt dans cette fausse morale qui consiste, pour l´Etat, à employer l´argent des contribuables (prélévation générale) pour revendre l´affaire à des copains nantis...que fait-il de l´argent ainsi libéré par cette vente ? Logiquement cet argent devraient être rendu aux contribuables. Et si on utilise cet argent pour payer ou financer quelques douteux frais des élites du pouvoir...sans le placer, par exemple pour les enfants à venir; on se trouve bien devant une petite escroquerie malgré tout. <br /> <br /> Vous avez bien raison, Vivi, actuellement on a inversé les lois et conséquences de la responsabilité en politique...logiquement, on devrait mettre aux fers toute la Droite grecque et tous ceux qui ont participé, contre tout bon sens et tout esprit sain de gestion, au pillage financier de leur pays. Vous ne saurez pas, Vivi, comment nous sommes absolument, en tant qu´africains, solidaires avec vous. A ce compte-là George Bush croupirait en prison...comme quelques despotes africains du pouvoir ruinant leurs populations volontairement pour le compte de la francafrique. Le monde, serait bien sûr meilleur en ce sens que le pouvoir deviendrait moins...cannibale, intriguant et mystifiant. <br /> <br /> Le voulons-nous, au fait, ce pouvoir transparent et immédiatement responsable ? J´ai bien peur que la société du consumérisme comme vous l´aviez dit n´abrutisse les gens à la longue: le citoyen n´est plus qu´un fantoche qui va voter et choisir les élus qu´il considère comme des plus sympathique pour fausser, tricher, tromper les intérêts de ceux qui lui ont fait confiance. Les valeurs idéales de la société sont bradées, contournée, bancanisées devant nos yeux parfois avec un cynisme insultant...seulement, pourquoi laissons-nous faire ? Oui, pourquoi ? Sommes-nous meilleurs que ceux qui nous gouvernent si nous leur laissons faire leurs intrigues...quitte à nous ruiner honteusement ou nous aggraver l´avenir de nos enfants ? Personnellement je ne crois pas beaucoup à l´union...si celle-ci n´est pas raisonnée et avertie. Mais regardez donc l´histoire de la Grèce...tout le monde a chanté et dansé sur l´Union...mais cette union est pourtant, dès le départ, fausée en ce sens que pour qu´elle soie véritable elle devait pousser les grecs à veiller sur leurs finances au lieu de les jeter par la fenêtre...et surtout á investir et s´industrialiser encore plus intensivement pour réduire le déséquilibre avec les pays exportateurs industrialisés de l´Union Européenne ! Cette histoire est symtomatique...après tout la Grèce a un parlement, des journalistes, des économistes, une population critique...pourquoi se sont-ils tous tus pendant qu´on pillait lew finances publiques de leur pays en achetant et en vivant comme des roturiers par-dessus ses moyens et le simple bon sens commun ? Bonne question n´est-ce pas ?<br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> FR
V
En fait on en revient toujours a la même chose. La cupidité des hommes.<br /> La, il semblerais que la banque américaine Goldman sachs ai menée la danse.<br /> Et pourquoi le peuple européen devrait-il rembourser la banque américaine qui a spéculer sur sa faillite en la provoquant?<br /> Pourquoi ne pas incriminer les responsables politiques de la Grece qui se sont mis les subventions européennes dans la poche?<br /> Pourquoi ne pas les limoger, les traduire devant les tribunaux et les obliger a restituer l'argent du pays ? <br /> Pourquoi les européens de plusieurs pays devraient ils voir leurs revenus et salaires diminuer? <br /> Il y a encore la un formidable coup de jarnac pour soutirer des finances dans les poches des citoyens. Chapeau bas messieurs les tireurs de ficelles! Encore une fois la populasse se fait éponger. <br /> Au diables les services publics adieu la SNCF, la poste , privatisons aussi l'école, la santé et le reste.<br /> Bientôt il faudrat être riche pour survivre, rien ne va rester des acquis sociaux si les peuples ne s'allient pas entre eux. Car aujourd'hui tout ce qui tend a diviser les peuples fait les affaires du petit 1% de très très nantis qui régissent les 99% restant.
M
Cela va finir mal d´autant que la crise est un numérus clausus pour l´avenir; un système arrivé à satiété ou n´allant plus de l´avant comme celui de l´hégémonie industrielle et financière occidentale se débarrasse ainsi de ses poids morts. Avec l´endettement on a tendance à fausser ou à retarder le jeu de l´épuration...si au moins on préparait l´avenir avec de nouveaux investissements et de nouvelles sources de revenu; cela irait encore, mais hélas, ce n´est pas le cas pour la Grèce gangrenée par les structures industrielles dépassées, par le travail en noir, la corruption et une forte criminalité fort répandue au fisc. A cela s´ajoute les exportations des pays européens détruisant le travail et les investissements privés de grecs et bien sûr en réduisant ainsi les entrées fiscales du gouvernement grec. On a l´impression que l´économie, en Grèce est une véritable roulette russe et pas un domaine réfléchi, contrôlé et soumis à des impératifs nationaux d´abord. <br /> <br /> De tout cela j´en déduis aussi que les choses ne vont pas s´améliorer uniquement avec une aide européenne. A peine avait-on parlé de 110 milliards que la Grèce corrigeait et prétendait qu´elle aurait besoin de 150 milliards. Un chiffre qui se rapproche à nos estimations de 140 milliards €. En fait comme nous le savons il faudrait 230 milliards pour boucler réellement le dossier...si la Gréce épargne 30 milliards par an comme elle le prétend, il manquera quand même 30 milliards. Comment ce pays va-t-il régler ce problème en pleine période d´épargne contrariante ? le plus grand problème sera: comment la Grèce se sortira-t-elle de sa défaillance structurelle pour redevenir concurrentielle ? Ce n´est pas seulement en épargnant, mais bien en investissant. mais est-elle capable d´être rentable pour les investisseurs étrangers ? Pas autant que la Chine, en tout cas...et pas tant que les autres membres de l´Union seraient plus forts et plus productifs que les grecs. Cela dure, cela prend tout de même quelques temps de lutter contre la corruption dans un pays, de le rentabiliser et juguler le travail en noir et l´instictive tendance à nuire au fisc...je le dis, ce sera dur...ce qui est aussi synonyme pour : situation à longue et intensive attention. quitter l´Union serait le suicide pour les grecs, mais rester dans l´union va faire mal si on ne veut pas se donner la peine de se mettre á jour. On ne peut pas toujours vivre aux dépends des autres...sur grand peid alors qu´on se refuse à produire mieux et s´améliorer. Oui, moi aussi je suis sceptique, très sceptique. A moins d´un miracle les jeux sont jetés pour les grecs. Les Dieux grecs peuvent-ils renverser cette tendance ? Qui sait. L´économie, cependant, n´est pas un marché d´illusions...à rêver debout. La démocratie aujourd´hui se défend avec d´autres instruments sociaux et économiques qu´hier...<br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> FR
S
Pourquoi ? Parce que la concurrence commerciale et économique s´est accentuée terriblement avec cette crise, par ailleurs les structures industrielles grecques, portugaises, espagnoles, irlandaises sont trop en retard par rapport aux pays avancés telles que l´Allemagne, la hollande, la France. On se fait à mon sens bien d´illusion avec la Grèce; eux-mêmes le savaient déjà qu´ils n´avaient aucune chance par rapport aux autres pays. Sinon ils n´auraient pas triché et faussé leurs chiffres...ils auraient plutôt mis la main à la pâte et redressé la situation.<br /> <br /> Ceci dit j´ai un ami en Grèce qui m´a fait rire au téléphone; il prétend que la droite pousse les grévistes à faire parler d´eux pour, à la fois plier les genoux au socialistes au pouvoir et de l´autre pousser l´Union Européenne à faiblir ses mesures. Pour la Droite c´est une manière de se venger des socialistes...il est vrai qu´ils vont porter le chapeau de la bête noire dans cette affaire, alors que c´est la doite grecque qui en porte la responsabilité. Ironie, n´est-ce pas ? Les socialistes seront condamnés ou boudés pour les erreurs et les abus de la Droite !<br /> <br /> Je crois que cette opération pour sauvegarder les grecs de la banqueroute parce que cela aurait touché toute l´Union Européenne. Mais après cette histoire la Grèce devra sortir elle-même de son propre bourbier, cela va de soi. Et là elle en aura un mal fou. Les autres pays européens sont déjà avertis et prennent des mesures de restrictriction budgétaire pour éviter qu´on leur fasse avaler le poison réservé aux défaillants. mais personne ne doit surtout croire qu´on peut encore tromper son monde ou vivre honteusement aux profits des autres. Vive l´épuration des endettements et des subventions camouflées en tous genres. Eh oui, la crise punit les erreurs et les manquements...durement.<br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
On le voit aussi avec l´activisme syndical tardif des grecs: ils se mettent à protester alors que le timing et le moment est plutôt à la réparation des bêtises faites par leurs politiciens de Droite bornés, arrivistes et incapables. Je ne sais pas ce que les gens ont en ce moment mais tous veulent, malgré les bourdes grossières et grasses qu´ils se permettent, recevoir des compliments; est-ce croyable ! Les banquiers nous ont mené à la banqueroute financière en vendant de faux produits financiers mais ils veulent être aimés et respectés... Les islamistes incapables de technologie et de science chez eux terrorisent le monde entier avec de honteux et criminels attentats pour quoi faire, que diable ?...pour qu´on les respecte, et la science, le progrès et la technologie, se feront-ils tous seuls pendant qu´ils se consacraient à la prière ? Les élites africaines incapables et corrompues affament leurs peuples et les conduisent à la pire des pauvretés...mais ils veulent se faire réélire à bout de bras et roulent en limousines étrangères payées chèrement par leurs pauvres populations qu´ils menaient devant le monde entier à la banqueroute ! On en revenait pas devant autant d´audace dans la perversion et la cruelle sournoiserie. Que s´était-il donc passé dans notre monde pour que les incapables et les criminels notoires nous fassent avaler leur mauvaise foi en guise de vertu ? La démocratie ne veut pas dire qu´on doive entretenir la bêtise et la médiocrité parce qu´elles font partie de vie humaine ! Mêmes les ignorants de nos jours se prenaient pour des génie...Où allons-nous que diable ? Il faut bien que nous séparions définitivement la graine de l´ivraie...sinon notre monde et nos démocraties seront envahis par les mauvaises herbes. <br /> <br /> Sur la Grèce l´amère pilule de restrictions que ce pays va avaler est de taille...et cela va durer bien plus longtemps qu´on ne veuille l´avouer aujourd´hui. Et si la concurrence commerciale en europe devient accrue (cequi est déjà le cas)...les grecs ne pouvant pas s´en protéger seront écrasés deux fois plutôt qu´une.<br /> Nous semblons toujours ceux qui apportent les mauvaises nouvelles, m´a dit un de nos lecteurs...désolé, lui ai-je répondu, c´est que nous nous voyons les choses plus loin que les gens communs et superficiels; lorsqu´on a appris à nous lire, on comprend non seulement certaines choses, avec un peu d´effort on arrive à percevoir où se trouve le contenu réel et la direction des choses. Celui qui sait ce que cache la réalité en risques ou dangers, celui-là peut éviter de subir les effets négatifs d´une crise ou d´une situation piégée momentanément.<br /> <br /> C´est vrai que cette histoire grecque est pleine d´instruction économiques pour les africains qui savent lire et comprendre ce qui se passe, cela va de soi. Celui qui ne produit pas, qui se laisse abuser par de fausses promesses d´aide économique ou celui qui ne veille pas sur ses intérêts; celui-là, s´il ne change pas, mangera de la craie, c´est sûr. Il ne faut pas se faire d´illusion à ce propos. Jouer à l´endettement comme le font bien de pays en ce moment, c´est jouer avec le feu: les choses arrivent toujours plus mal qu´on ne l´espère; à la reprise les taux d´emprunt vont augmenter...ce qui va donner des maux deventre à bien de pays. Et ce jour-là ce sera le grand réveil en catastrophe...comme en Grèce actuellement. mais bon Dieu qu´est-ce que les riches grecs et les hauts fonctionnaires se sont offerts en luxe et gratuité ! Tout se paie un jour...pourvu que ce ne soit pas les petites gens qui passent à la corde...comme c´est toujours le cas, hélas. <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> FR
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