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19 novembre 2011

La crise économique actuelle ne met-t-elle pas dangereusement la démocratie en danger ?

Mais oui. Avec les endettements publics exorbitants contractés par les pays industrialisés occidentaux depuis 20 ans, nous sommes aujourd´hui bien tombés dans le chantage néolibéral des banques et des financiers internationaux le plus difficilement négociable qui soit. Paie tes dettes ou meurs comme un chien de rue sans maître. Mais si tu veux de nouveaux emprunts ou du temps pour asseoir tes réformes, alors tu dois entreprendre les coupes sociales les plus impopulaires et les plus dures de ton histoire sociale. prophylaxie ou meurtre démocratique ?

 

Notre quête démocratique est-elle aujourd´hui prise au piège destructeur du néolibéralisme par le surendettement public ?

Tout cela aurait pu bien marcher pour les politiciens qui s´endettèrent depuis 20 ans en espérant que la croissance les guérirait de leurs maux…Hélas, la croissance ne fut pas si généreuse qu´on l´espérait et on prit l´habitude de s´endetter régulièrement sans pour autant comprendre le danger réel de ce qu´on faisait. Il faut dire que lorsqu´on s´endette, on le fait sur sa productivité économique, ses avoirs ou…l´avenir de ses enfants.

Peut-on dire que les fausses titrisations faites par Wall Street  sur les Subprimes et l´écroulement de la Lehmann Brothers avaient provoqué la crise économique que nous subissons aujourd´hui ? A mon sens non, ils déclenchèrent son décantement, cette crise ayant des origines bien antérieures : notamment le défaut de croissances réelles effectives d´une part compensées ou forcée avec l´appauvrissement scandaleux des africains, et de l´autre le rétrécissement progressif du marché mondial par l´entrée économique de nouveau pays dit « émergents ». La Chine, le Brésil, l´Inde et l´Afrique du Sud.

Et plus la situation se corsait sur la scène internationale réelle ou dans l´industrie des finances avec les pertes sèches d´environ 50.000 milliards engendrées par les Subprimes et la banqueroute de la Lehmann Brothers, et plus les croissances firent défaut et les dettes devinrent difficiles à payer.  Il ne resta qu´à les renouveler régulièrement, or les créanciers, craignant la perte de leurs créances, étaient devenus plus exigeants. Et la croissance tant attendue ne venait toujours pas.

Le grand danger que court actuellement les démocraties occidentales est cette situation de faiblesse politique que les Etats endettés cultivent malgré eux face au dictat des Milieux financiers employant l´instrument du renchérissement des placement d´adjudications publiques pour pousser les pays en difficultés à faire des coupes douloureuses dans leurs budgets et politiques sociales. On le voit en Grèce, au Portugal, en Espagne, en Italie, en Belgique…au plus un pays est endetté, au plus il doit réduire ses dépenses en faisant des coupes sociales sans alternative aucune. Cela ne plait, bien sûr pas au peuple qui va sur la rue ; mais plus dangereux est la perte de crédibilité de la politique et ses institutions qui ont laissé pourrir la situation pour en arriver là.

La démocratie est bien en danger dans cette crise parce que ceux qui doivent l´exercer, les hommes politiques, sont en discrédit ; quant à ceux qui en sont propriétaires, et sous les dictats de plans d´assainissements financiers, n´ont d´autre alternative que de subir l´amère pilule. Si cette situation n´était que passagère, on fermerait la ceinture et on mordrait dans son citron, or nous nous dirigeons vers un néolibéralisme dont la gouverne pourrait durer bien longtemps !

Que devient alors la démocratie pendant la dictature du néolibéralisme des endettements publics ? Prendra-t-elle fin un jour ou assistons-nous impuissants à la perte de nos acquis et nos droits sociaux pour aboutir dans un monde encore moins démocratique et moins humain qu´hier ? Ceci est inquiétant, très inquiétant. Il est peut-être temps de se poser des questions aujourd´hui et surtout d´y répondre rapidement, au lieu de fermer les yeux et se réveiller demain en catastrophe.

Musengeshi Katata

"Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"

 

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Commentaires
S
...et rien à faire: il faudra bien les payer rubis sur ongle. Et cela va durer longtemps, plus longtemps que cela ne plairait à bien de gens d´un côte comme de l´autre de ces endettements publics. Quant aux populations, elles doivent déjà se préparer à de longs sacrifices et larmes de privation. Ceci pratiquement sur toute l´étendue de l´Europe...l´Allemagne n´en sera pas épargnée, loin de là, si elle agrée en fin de compte, une version de bons européens. <br /> <br /> La crise, comme on le sait, n´a pas encore atteint son point le plus haut...c´est lorsque les européens se seront donnés de nouvelles structures d´architecture économique et financière, que l´épreuve de solidité va réellement commencer car la tendance va vers le bas, c´est à dire la détérioration d´au moins 20 à 30% du niveau de vie. Oui, je sais, cela effraie, mais mieux vaut le savoir que se faire des illusions et se réveiller aux calandres grecques. Se battre ? Mais bien sûr que les gouvernements européens vont le faire, seulement, se battre avec quelles armes, quels avantages ? Voilà le gros du problème. Tout le monde a bien compris qu´on ne peut pas continuer à jeter par la fenêtre les épargnes des générations futures ou hypothèquer vilement leur avenir en les endettant scandaleusement, n´est-ce pas ? appauvrir les pensionnés et les malades ne peut pas tenir bien longtemps. Alors ? S´en prendre aux chômeurs qu´on a soi-même produit ? Si on ne veut pas toucher aux riches...comment diable résoudra-t-on cette difficile équation ?Tôt ou tard et mieux vaut tard que jamais, les riches devront bien apporter leurs contributions "courageuses" à la lutte contre la crise. <br /> <br /> Les africains ? Oh, mon Dieu, on a tellement eu l´habitude de taper dessus, de leur voler leurs accumulations, de les chosifier...que les pauvres n´y voient plus que du feu. Seulement, sans leur développement futur, une vraie relance á long terme ne se fera pas en occident, qu´on ne s´y trompe pas. Pour aider l´occident à retrouver son équilibre perdu le monde entier doit faire un effort outre mesure de croître, produire et consommer plus. Ce n´est qu´avec la croissance que l´occident pourra gagner de nouveaux clients et se sortir des mains des endettements étranglants. Or la Chine actuellement est déjà entrain de s´essouffler...le temps d´un répis régénérateur ? Espérons-le. <br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
Eh oui, je l´avais dit: à la clé de cette crise se trouvait l´augmentation inévitable des taux de refinancement des pays surendettés. Cette perversion du système au moment où les liquidités ne trouvent pas emploi à la croissance est bien...désagréable pour le moins parce qu´on se trouve ainsi cloué à subir le retrécissement de ses marges d´action tandis que les redevances aux taux d´intérêts augmentent inlassablement.<br /> <br /> On entend déjà les cris en Allemagne enjoignant Angela merkel à réagir...pour accepter enfin les bons européens ? Cela va alourdir les coûts allemands à son propre endettement d´environ 47 milliards € par an. or les allemands, même en ayant le plus profité de l´€ avec leurs exportations, ne sont pas chaud-chaud lorsqu´il s´agit de participer au paiement des dettes des autres en relevant avec les bons européens ses propres taux de placement de bons du trésor allemand. <br /> <br /> Y a-t-il une meilleure porte de sortie de la crise européenne que celle de l´avènement des bons européens ? Je ne le pense pas. En ce moment Angela Merkel veut plutôt s´assurer, avec un changement des contrats européens pour instituer une véritable union fiscale et autant qu´avec la prise, dans toutes les constitutions des pays de l´union, de la fameuse régle d´or empêchant les pays de s´endetter outre mesure. Reste cependant le problème de pays des pays déjà surendettés...et parmi eux l´Espagne, l´Italie et demain la France. Les choses sont destinées à se détériorer plutôt qu´à s´améliorer. Alors ? tenir le coup mais combien de temps, là est la question. <br /> <br /> A partir de 2012 l´Union sera mise à rude épreuve parce que la France va se retrouver du côté des pays souffrants de leur surendettement. S´agit-il seulement de calmer les marchés ? Si ce n´était que cela ! Les taux augmentant vont toucher les obligations sociales des Etat, et pour y pallier l´Etat sera contraint à des coupes impopulaires, à augmenter l´impôt...or toutes ces mesures ne sont fiscales ne sont pas de nature à propulser la consommation, loin de là. Alors à la clé étouffer soi-même la croissance de l´économie nationale en diminuant la consommation et en créant le chômage ? On est bien à la porte du diable...Et on apprend que la croissance de la Chine s´est ralentie...en perspective pas une bonne nouvelle car la Chine faisait fonction de locomotive de l´économie mondiale jusqu´ici. <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> FR
S
Ou on les a pas instruit durant leurs études, ou cela ne les intéressait pas d´en savoir plus sur la question...après tout on les a bien tenu depuis 20 ans au moins dans le noir. Tout de même...et surtout quand on élève des enfants, qu´on épargne ou qu´on a besoin d´investissement, d´emploi, de meilleur revenu; ne pas se donner la peine de vouloir savoir comment tout cela se fait, se concilie ou s´entretient, hem...si ce n´est pas bien désinvolte ? Enfin bon...moi ce qui me dérange ce sont alors ces grèves intempestives en place publique pour réclamer ceci ou cela alors qu´on aurait dû, dès le départ, veiller sur le grain et empêcher l´aggravation dont on souffrira plus tard. <br /> <br /> La croissance chinoise fait une pause...et déjà tout le monde occidental est en pannique...Rien à faire, je vois la situation actuelle avec beaucoup de scepticisme et d´appréhensions car elle est bien critique. Hier les banques centrales concertées du monde on injecté des liquidités sur le marché financier...le genre d´intervention qui, même si elles reléve momentanément les bourses, ne résout en rien le problème principal de la crise des endettements et des minables croissances. Si depuis la crise de 2008 il ne faut plus que 3 ans pour retomber dans une nouvelle...j´ai bien peur que les choses vont se gâter plus rapidement désormais. La Chine ne peut pas soutenir tout le monde...2012 sera une année difficile, surtout pour la France. Et lorsque l´Europe aura perdu son pilier francais de soutien aux côtés de l´Allemagne, je me demande alors ce qui arrivera ? En avant vers l´inflation, toute et sauve qui peut ?<br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Realisance
M
...parce qu´on en souffre horriblement sans en mourir réellement. Actuellement je me demande si Angela merkel n´est pas la seule, avec Mme Lafagrde du FMI, à saisir le vice sournois de cette crise ? Parce qu´apparemment tous ceux qui veulent qu´on mette la rotative monétaire en route pour les sauver de la noyade ne se rendent pas compte qu´ainsi ils livrent eux-mêmes leurs pays aux deux plus grands ennemis économiques. l´inflation et la récession. Or sans croissance et perclus de dettes, on est tout simplement voué sans défense à ces maux. <br /> <br /> Aura-t-on la peste d´abord et le choléra après ou subira-t-on les deux à la fois en cocktail sans précédent dans l´histoire économique ? Tout dépendra du doigté avec lequel on acceptera certains risques, certaines douleurs pour ne pas se laisser complètement dévorer et abattre par cette crise. Actuellement on vient même de se rendre compte que même le fameux FESF ne fonctionne pas car personne n´y vient. On veut le rendre plus impresionnant ? A quoi cela servira-t-il ? Quand un moteur d´auto ne fonctionne pas, ce n´est pas en augmentant le poids de sa carrosserie que cette voiture fonctionnera pour autant ! Sans croissance, sans payer ses dettes ou garantir ses créanciers de sa bonne foi et ses bonnes intentions d´honnêteté...les spéculateurs auront la vie belle car ils vont gagner de plus en plus sans pour autant investir dans l´économie réelle. or c est l´économie réelle qui fait la croissance !<br /> <br /> Le monstre des finances qu´on a élevé et louangé hier serait-il devenu un entrepreneur de pompes funèbres conduisant sans humour ses clients maladroits au cimetières des maladroits ? Eh oui...au plus la crise s´envenimait et conviait les pays touchés à de dures contraintes et réformes socioéconomiques, au plus les spéculateurs s´enrichissait ou pouvait exiger des pays mal en point des taux élevés d´emprunt nouveau. L´ami des finances hier est-il devenu le géôlier de demain ? Et la démocratie, que devient-elle, que diable ? Eh bien la démocratie va elle aussi apprendre qu´on ne l´entretient pas avec des abus criants d´emprunts publics. Et que sans rentabilité, sans croissance, la démocratie, en Grèce comme ailleurs, ne vaut pas un penny parce qu´on détruit ses valeurs positives en détruisant les fondements économiques de sa stabilité. En clair sans économie prospère capables de remplir ses obligations autant que soigner ses principes, rien ne marche et ce genre de démocratie n´est autre chose qu´une grande affabulation. <br /> <br /> Musengeshi Katat<br /> FR
S
Au plus tard à ce moment les africains vont suer du sang de la crise économique occidentale. Rien katata n´épargnera l´occident des douloureux effets de la crise qui la dévore. Trop d´erreurs ont été joyeusement et aveuglement faits, trop de gaffes, trop d´abus. Rien qu´à voir comment aujourd´hui les pays les plus frappés par la crise traîtent leurs jeunesse en la privant d´emploi tout en les endettement insolemment, on se demande si la logique et le bon sens y est encore ? Qui donc demain fera l´avenir, paiera l´impôt et les dettes et soignera les retraités ? Qui sinon cette jeunesse qu´on pénalisait illogiquement et cruellement aujourd´hui ?<br /> <br /> A cela on peut bien voir que le ystéme occidental en a bien pris un coup car on se coupait de l´avenir en prétendant faussement prendre un raccourcis. On croyait à l´aide chinoise ? Mais les chinois avaient leur propre industrie, leur propres intérêts à défendre...et ces immigrants qu´on n´avait que trop mal intégré parce qu´on les méprisait; croit-on encore qu´ils soient capables de merveilles s´ils n´ont pas fait de bonnes études ou été poussés dans des métiers de pointe ? Tout avait été délaissé ou trop vu sous l´angle du court terme, or maintenant tous ces facteurs s´associent dans la crise et sortent leurs effets négatifs. Et maintenant ? Emprunter dans le futur pour sauver les meubles qui ne tiendront pas demain; à quoi cela diable sert-il ? <br /> <br /> Jouer à la planche à billet comme le souhaite Obama, Barroso et Van Rompoy à Merkel, c´est tout de même ruiner ses valeurs actuelles ! Qu´est-ce qui dit qu´avec des coûts de production élevé la croissance arrivera demain à coup sûr ? Rien du tout, je dirai même que les chances sont bien modestes. Alors ? L´inflation ne la zone € ne peut que causer un incroyable exode de capitaux vers les USA. Eux seraient alors à l´abri pendant que l´Europe se débattrait pratiquement au bas de l´échelle des pays industrialisés et zones économiques. On en est là...pris au piège de ses erreurs et de ses excès. <br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
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