Mandat d´arrêt international contre Omar el-Béchir du Soudan
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno-Ocampo, a demandé lundi 14 juillet 2008 aux juges de la CPI d'émettre un mandat d'arrêt contre le président soudanais Omar el-Béchir pour «génocide» au Darfour, une accusation que Khartoum a aussitôt rejetée. Jamais encore une demande n'avait concerné un chef d'Etat en exercice.
Selon que vous serez blanc ou noir…
Bravo, monsieur Luis Moreno-Ocampo ; peut-on dire, et que justice soit faite le plus rapidement que possible. Nous en avons marre de ces criminels africains qui, avec les vetos de leurs amis chinois ou occidentaux, perpétraient sur notre continent des crimes les plus immondes qui soient aux libertés et aux droits humains.
En Afrique on entend déjà des fausses voix prétendre que cette accusation allait, si Béchir était arrêté, créer des désordres en tout genre en Afrique. Allons donc, messieurs ; cette fausseté ! Et ces victimes du Darfour, n´avaient-elle aucuns droits ? Qui s´était donc élevé pour les défendre ? Personne. Et cette plaie africaine béante nous mettait tous au banc des accusés. Tous autant que nous sommes. L´occident encore plus, parce que cette culture se prétend de la liberté et des droits humains.
Une bonne occasion donc que celle-ci pour rappeler aux petits aventuriers sanguinaires en Afrique à l´ordre. Et ce n´est pas parce qu´on est chef d´Etat qu´on doit se permettre d´humilier et de traiter des êtres humains de la façon dont sont traités les noirs au Darfour. Justice pour tous.
Et que ceux qui trouvent aujourd´hui des raisons pour critiquer ou contester la démarche de la CPI se taisent ; on ne peut pas excuser un abus si criant et si humain que celui dont subi chaque jour les victimes du Darfour dans notre culture éthique contemporaine. Celui qui malgré tout s´y abaisse, est un criminel en puissance qui renie toutes nos valeurs les plus précieuses.
En tout cas une chose est certaine : nul ne peut prétendre à la civilisation humaine et à ses valeurs éthiques et morales tout en cautionnant des exactions continues comme elles ont été perpétrées au darfour. Que justice soit faite ! Afin que nos enfants, ainsi que tous ceux qui rêvent de gouverner les autres ou de les diriger, apprennent que nous ne sommes pas prêts à tolérer ce genre d´abus. C´est une question de principe, mais aussi de dignité et de fierté humaine. Et il est grand temps que les faibles du Darfour sachent que la justice, pour eux aussi, existe bien.
Musengeshi Katata
Muntu wa Bantu, bantu wa Muntu
Forum Réalisance