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29 septembre 2008

Sur le livre „Noir Canada“ et ses révélations canadiennes criminelles en Afrique

Commentaire sur Grioo. com sur l´article : http://grioo.com/ar,noir_canada_la_liberte_de_la_presse_on_connait_pas_au_canada,15241.html

 

Tous des salauds envers les africains

 

Les africains doivent cesser de se faire d´illusions Musengeshi Katata ( 29/09/2008 02:09 )
Lorsque nous nous parlons de pillage et de crimes économiques minant sciemment l´avenir et la liberté des africains, c´est à peine si les africains écoutent ou lisent. Et pourtant, cela concerne les africains et les leurs. Mais lorsqu´au Canada on publie un livre, tout le monde accourt. N´est-ce pas un peu curieux ?
Les africains devraient cesser de se faire d´illusions en croyant qu´en atterrissant en occident et avec leur sourire, ils vont changer les choses, loin de là. Il n´y a qu´en se battant et en protestant contre ces méfaits évidents que nous allons recouvrer le respect de nous-mêmes et celui de nos fossoyeurs, parce qu´ils se rendront compte, ainsi que leurs sociétés, qu´ils ne sont rien d´ autre que de beaux salauds et que leurs fameuses valeurs de liberté ou de démocratie ne sont rien d´autre que de gros mensonges.
Et quant au respect que les occidentaux nous doivent, permettez-moi d´en rire tant que nous les aurons pas confrontés avec la vérité et notre véhémente et énergique protestation.

Musengeshi Katata
"Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"

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Commentaires
S
Certes il se trouve devant un courant ignominieux, certes son retard dialectique et technologique par rapport à la puissante hégémonie occidentale le désavantage, certes l´inversion logique employée par l´occident désarçonne les africains et les aliène malgré eux…certes, certes et certes encore ! Mais ce n´est absolument pas une raison pour se laisser bazarder infiniment. N´est-ce pas ? Parce que lorsqu´on voit dans quelle misère, dans quelle précarité l´Afrique majoritaire vit aujourd´hui…c´est à peine si on n´a pas de larmes aux yeux. Et quand on sait que leurs institutions économiques, que leurs moyens et instruments de production piétinent et sont embourbés dans un manque criant d´effectivité…comment diable en sortiront-ils, ces pauvres hères ? Avec des slogans vides et illuminés ou avec des guerres fratricides détruisant plus que construisant l´avenir ?<br /> <br /> A peine la 63 session de l´Assemblée générale de l´ONU avait-elle ouvert ses portes, que sa salle plénière et ses longs couloirs furent envahis par les larmes et les sanglots des africains paver les silences et les requêtes. En période de crise économique américaine ! On ne peut plus être à contre courant. Et même si, de Mugabe du Zimbabwe en passant par le Libéria de Mme Ellen Johnson-Sirleaf, les supplications de « aidez-nous, nous avons besoin de capitaux » avaient de différents contenus, la chanson larmoyante était la même. Or, on n´aide que ceux qui s´aident eux-mêmes. Et malgré leurs efforts ces dix dernières années, toute l´Afrique n´arrivait pas à mettre ses facteurs de développement au vert. On attendait plutôt que les occidentaux dont l´esprit premier était de chosifier l´Afrique tout en jouant le faux jeu de l´entraide et de la coopération attentionnée ; que cette culture occidentale aujourd´hui en recul économique vienne leur offrir ce qu´en 600 ans elle leur avait systématiquement privé. Si ce n´est pas de la naïveté la plus irresponsable ! Croire que sa liberté doit être faite ou définie par les autres ; n´est-ce pas avouer cruellement son incapacité et sa faiblesse à être capable de se survenir à soi-même ? Et si cette démarche, et cela malgré les incessantes leçons évidentes de l´histoire politique et économique entre l´occident et l´Afrique, était entretenue par les élites africaines se prétendant défendre et promouvoir à la liberté et au bien-être des africains ; cela ne voulait pas tout simplement dire que cette élite ne remplissait ni son rôle ou n´en connaissait pas ses principes fondamentaux. Parce qu´aucun pays du monde ne s´est ni développé avec l´aide étrangère, encore moins comme mendiant international invétéré. <br /> <br /> Il faut, comme nous l´avons si souvent dit, sortir de la logique aliénante de la chosification comme l´a fait la Chine ou l´Inde, par exemple. Croire qu´on peut acheter ou copier l´imaginaire, et de surcroît entretenir avec cette fausseté rationnelle son identité ou sa culture sociale dans ses attentes et ses vœux les plus brûlants de perfection et de beauté…il faut ou être un fantôme humain pour le croire, ou mépriser sa personnalité identitaire et culturelle à un point irréparable. Et à bien y regarder, c´est bien ce qui se passe actuellement en Afrique : on bâcle, on cafouille et on n´arrive qu´à engendrer une médiocrité qui ne sortait personne du large puits sans lumière dans lequel se débattait tout un continent. Certes, il y avait des lueurs comme en Afrique du Sud, au Nigeria, au Maroc, en Libye…mais mêmes celles-ci n´étaient arrivées à asseoir et cultiver un dynamisme socioéconomique rendant justice aux plus belles forces créatives de leurs sociétés. On était plutôt enfermé dans la vente des matières premières…pour financer un bien être social plus synthétique qu´il n´était porté et issu de l´épanouissement réel des forces socioculturelles en pleine expansion. <br /> <br /> L´économie, l´économie…quand l´Afrique apprendra-t-elle que la monnaie et le capital sont les résultats du travail et de la plus value engendrées par ses propres enfants ? On préférait importer et ainsi priver ses propres enfants d´exercice et d´expérience sensible…pour leur faire avaler des importations et des systèmes de réalisation qui les appauvrissaient sournoisement en les envoyant au chômage pratique, mental et intellectuel. Si cela s´appelait développement…les résultats en Afrique n´étaient-ils pas assez éloquents ? Zéro sur toute la ligne. Il faut ouvrir les yeux, surtout dans l´arrière pays. On a le souffle coupé par la stagnation et le traditionalisme borné et désespéré qu´on y rencontre. Et cependant tout le monde sait que sans instruire et rationaliser ces gens en les éduquant et en leur donnant un emploi reconnu dans la société, tout développement est une bien belle illusion ! <br /> Les africains, comme le dit si bien Katata, pourront se cacher en occident ou pratiquer un individualisme quelconque qui les mettait à l´abri d´un jugement collectif d´échec ; ils ne pourront cependant pas se cacher de la vérité. Et on ne doit pas oublier qu´on se demande toujours, devant leurs réussites personnelles, quel est leur sens réel du respect de leur société ou de leur culture. Parce qu´aucun être humain n´est tombé seul du ciel ; ce qui définit l´excellence humaine devant toute la multitude de la vie terrestre, c´est notamment et principalement son sens social et la capacité, devant ses rêves et ses attentes, de leur ouvrir à tout prix une voie de réalisation. <br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance.
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