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15 avril 2012

L´Afrique, ses responsabilités et son développement

Les cultures nègres et la liberté de réalisation

 

Il n´existe pas d´existence libre et d´accomplissement sans idéal socioculturel de réalisation éprouvé.

Ce qui a toujours manqué à la culture noire: une orientation socioculturelle et économique positive et dynamique par les faits, les idées, les contenus de valeurs culturelles et les perspectives d´avenir. Ceci explique, entre autre, la large faiblesse qui a valu au continent africain l´esclavage, la colonisation et la francafrique. Pour changer les choses il ne suffit pas seulement d´invoquer ses ancêtres défaitistes ou incapables d´hier, de réclamer aux autres des réparations illusoires, pleurer des larmes de victimaire ou de se cacher derrière les symboles étrangers en croyant ainsi y découvrir son identité ou sa personnalité historique perdue. L´Afrique, hélas, ne se pourra pas toujours se défiler de ses responsabilités ou de sa propre vérité; elle sera tenue de produire pour satisfaire aux besoins grandissants de ses sociétés ainsi que de promouvoir, de défendre ses enfants et ses cultures en développant ses propres moyens et instruments appropriés à un exercice responsable de cet incessible devoir.

Eh, oui...la liberté a son prix et à ce propos on pourrait, sans se tromper de beaucoup, dire que la vraie liberté se moque de la liberté de l´aliéné ou de l´incapable. On voit actuellement, depuis l´indépendance, de nombreuses générations ...se briser aux pieds du haut mur des fausses illusions héritées ou générées par l´esclavage et la colonisation...certaines enfermant les uns dans la pauvreté et l´indigence, les autres condamnant leurs peuples et leurs propres enfants à l´aliénation ou au déni d´origine et de responsabilité culturelle. Peut-on se réaliser en dehors de soi; hors de ses valeurs et de la découverte de ses profondes qualités créatives, intellectuelles, imaginaires…immédiatement et étroitement liées à sa réalisation sensible ? Ou suffit-il, en animal existentiel, seulement de boire, manger, dormir n´importe comment, sous n´importe quel ciel culturel ? Cette question recevra-t-elle une réponse satisfaisante un jour de la race noire ? Qui le sait...

Musengeshi Katata

"Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"


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Commentaires
M
Ami Le Troll vouloir donner aux gens un idéal social leur permettant de mieux évoluer chez eux, c´est aussi rendre rentable et concurrentiel leurs produits et leurs activités. On ne peut pas chanter aux africains l´amour de leur culture et de leurs pays respectifs quand ils n´ont pas d´emploi et quand on ne produit pas pour satisfaire à leurs attentes. En ce moment l´Afrique est à mon avis bien redevable à ce sujet. Absolument.<br /> <br /> <br /> <br /> A mon ami Nguete. Il n´existe pas de désir qui ne veuille pas se réaliser dans sa forme la plus belle et la plus exigeante; c´est cela qui fait de nous des êtres humains exigeants et ambitieux. Mais l´ambition doit être aussi apprise, disciplinée, organisée, éduquée...et bien sûr elle doit non seulement nourrir son homme, elle doit aussi le réaliser dans ses meilleurs attentes. Cela, ce travail de rentabilisation, d´organisation et de mise en fonction de normes et condition d´éclosion des meilleures qualités individuelles, c´est exactement le trvail d´une élite avertie et responsable au sens le plus large de ses devoirs. <br /> <br /> <br /> <br /> J´avoue qu´en Afrique actuellement très peut d´élites comprennent ce dont il s´agit dans l´exercice du pouvoir, et surtout de sa qualité promotionnelle exceptionnelle dans le cas du sous développement et de l´afrique noire. Ceci explique pourquoi nous tournons en rond actuellement...et que tout en ayant les instruments et les moyens bruts pour faire notre liberté, nous n´arrivons cependant qu´à la brader ou ne pas être à la hauteur des exigences contemporaines que nous imposent la convivialité internationale. A mon sens une question de réalisme surfait et de manque éclatant de savoir-faire.<br /> <br /> <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> <br /> FR
H
Depuis l'aube de l'humanité, les sociétés d'Afrique "sub-saharienne" de l'Ouest du grand Rift ont réprimé chez le commun des mortels la curiosité et la détermination à la découverte, car elles les ont considérées dangereuses pour leur propre stabilité. Cela constitue depuis la préhistoire, la différence essentielle de culture entre les sociétés de l'Est et celles de l'Ouest de grand Rift. Nous, de l'Ouest, il nous faut réhabiliter la curiosité, qui amène la soif de la découverte, la créativité, le sens de l'innovation, de l'évaluation et la prise de risque, sens qui amène la rigueur et le développement. (voir mon article "la mystique du bigbang" sur mon blog mystbb.blog4ever.com).
L
Bonjour Musengeshi,<br /> <br /> <br /> <br /> Ne penses-tu pas que le génocide culturel qu'a subit l'Afrique est pour beaucoup dans cela. Je m'explique, ne faut-il pas se reconnaître d'un endroit pour le défendre et le promouvoir, en être fier?<br /> <br /> L'Afrique a tout sur son sol et sous-sol pour s'en sortir mais cela ne semble pas lui appartenir. Ne faut-il pas privatiser ses richesses?<br /> <br /> Vous avez les intellectuels qu'il faut et reconnut pour la plupart mondialement. Y-a-t-il de la part du peuple une lassitude un abandon car ceux-ci ne s'investissent pas énergiquement dans leurs pays, comme a pu le faire un Mandela.<br /> <br /> Aujourd'hui la solution serait-elle de prendre les armes et bouter hors d'Afrique ceux qui lui suce son sang?<br /> <br /> L'éducation étant le fer de lance de tout changement durablement, redonner aux enfants des rêves et non pas des peurs doit être une priorité. Et comme je le disais plus haut lui donner l'envie de rester et de défendre sa région, qu'il se réapproprie fièrement son histoire. <br /> <br /> L'essentiel étant qu'on ne veuille pas être dans le pays le plus fort mais le plus juste possible.
M
L´organisation sociale et la mise en valeur de l´intelligence et la créativité sont les deux grands maux de l´Afrique actuellement. Ces deux maux sont à ce point importants qu´ils entravent, avec leur délaissement, un rapide développement de nos sociétés. <br /> <br /> <br /> <br /> Ce ne sont pas les gens intelligents qui manquent à l´Afrique, hélas ils sont mal employés ou peu promus. L´organisation sociale est à ce point laxiste que les efforts infividuels se perdent dans le vent. Mieux organiser les sociétés, c´est aussi les rentabiliser, les rendre plus responsables de leurs devoirs et de leurs obligations. <br /> <br /> <br /> <br /> Sans passer par-là les choses sont toujours prises à la légère...ni l´éducation, ni la formation professionnelle, ni le travail bien fait et les infrastructures nécessaires ne requièrent l´intérêt urgent qui leur revient. On ne doit, après cela, pas s´étonner de vivre dans le manque et l´improduction. <br /> <br /> <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> <br /> FR
S
Actuellement nous sommes plutôt chahutés par la mondialisation et les intérêts dominants étrangers plus influents chez nous que nos propres intérêts de réalisation. Ceci crée un duel culturel et économique dans lequel nos identités ont difficile à imposer leurs légitimes aspirations...<br /> <br /> <br /> <br /> Mais c´est une question de temps que la synthèse se fasse entre la mondialisation et nous. Demain nous serons vraisemblablement de l´un et de l´autre...tout dépendra du caractère et des efforts que nous mettrons à découvrir et épanouir nos meilleurs qualités. Après tout ce sont les qualités culturelles individuelles qui assument notre bien-être et notre accomplissement sensible et imaginaire. <br /> <br /> <br /> <br /> Et malgré cela, aucun accomplissement wxistentiel ne peut se faire sans liberté de valeurs, sans créativité et idéal assidu d´amélioration...autrement dit sans scientes, techniques, connaissances, émancipation mentale et culturelle, sans développement créatif et aspitation à la beauté et l´excellence, on ne va nulle part, même si on prend son visage primitif sous le bras pour s´assurer qu´on est un être humain. <br /> <br /> <br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> <br /> Forum Réalisance
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