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12 août 2010

Autour d´une discussion sur l´identité de la Nation congolaise

Commentaire sur Facebook sur l´invitation de Jean-Napoléon Bondekwe

 

L´Etat, ses institutions ou ses valeurs ainsi que l´identité culturelle ou sociale d´une nation se fait et se refait chaque jour sous le talent et les ambitions de ses enfants.   

Jean-Napoléon, toutes les autres Nations évoluent aussi chaque jour en tolérance, en culture sociale, dans la production ou l´innovation, etc; mais j´ai bien compris ce dont tu parles. Nous avons certes été interrompus par la colonisation autant que les hordes islamiques en Afrique dans notre évolution nationale identitaire, mais cela ne veut pas dire que celle-ci n´existait pas, loin de là. Notre grand défaut a été, après la colonisation, de ne pas reconstituer notre identité autour de valeurs affermies et déterminées vers l´indépendance et la souveraineté économique et politique nationale congolaise. Nous avons plutôt adopté l´ordre colonial déchu malgré tout en niant cependant ses obligations économiques, scientifiques et techniques...ou en ne les entretenant que sporadiquement. Beaucoup à l´époque, tandis que Patrice Lumumba prônait l´unité de l´indépendance nationale et la souveraineté du Congo, se crurent en doit d´exiger ou d´ériger leurs royauté ou leur provincette autonome. L´histoire du Katanga, du Kasaï…etc, est connue.

Aujourd´hui, après 50 ans d´errements et ramassage d´illusions et d´impuretés culturelles nous nous rendons compte (Du moins je l´espère de la part de congolais intelligents) qu´il nous faut non seulement une refonte homogène de notre identité culturelle, il nous faut aussi des valeurs culturelles, éthiques, intellectuelles, techniques et scientifiques objectives pour mieux assurer le développement de notre identité et de nos sociétés dans le temps et l´espace. Tout de suite on voit, en observant notre passé, que ce que nos parents n´étaient pas parvenus à faire ou là où ils avaient fait défaut, que cet effort ne nous sera pas épargné si nous voulons retrouver l´équilibre positif de notre destin sociohistorique dans le monde...et pour nous-mêmes et nos enfants. Hélas beaucoup de gens, suite aux années de perversion ou d´égarement culturel et économique, ne savent pas de quoi il s´agit ou ce qu´il faut réellement faire pour guérir notre pays de son mal actuel.

Et pourtant, il s´agit seulement d´objectiver nos meilleures valeurs autant subjectives que rationnelle et remettre la raison et le bon sens au centre de l´effort d´une meilleure gestion et organisation de notre savoir vivre. Peu importe quelle couleur aura l´habit de notre enfant quand il ira à l´école; l´important est que nous nous soyons fais des idées là-dessus, ou ce qu´il va apprendre, lire, et comment pouvons-nous épanouir au mieux l´imaginaire qui est en lui ainsi que ses capacités afin qu´il vienne les offrir à la société...et bien sûr se réaliser le plus pleinement possible en les utilisant. Ceci est un exemple mais il illustre en fait le soin que nous devons mettre à restaurer nos précieux facteurs de développement. Qu´on parle plusieurs langues au Congo ne m´effraie en rien, la diversité et la tolérance enrichit toujours. Quant à l´Unité Nationale, celle-ci est nécessaire autant pour protéger les différences que pour asseoir des normes communes nous permettant à tous de nous retrouver, malgré nos différences régionales ou la fortune sous laquelle nous sommes nés, dans des valeurs autant épanouissantes que réparatrices des inégalités sociales vers l´équilibre d´un idéal social et culturel commun de grande ambition éthique humaine. Mais ceci, nous devons le faire et ne pas oublier, pour tous ceux qui voient les choses autrement, que l´erreur est humaine...mais aussi que la Patrie, de tous ceux qui exercent son devoir, est pour tous et indistinctement la mère la plus attentionnée et la plus aimante qui soit. Elle doit elle aussi le prouver…en protégeant ses enfants de la pauvreté et des catastrophes qui mettraient leurs vies et leur espoirs en danger.

Musengeshi Katata

« Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu »

 

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Commentaires
A
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S
J´ai fait le tour du Net et je reconnais que le professeur Augustin Mampuya est un juriste congolais de renommée, par ailleurs, le fait qu´il se fit emprisonner durant 4 ans par Mobutu pour insurrection, si les renseignements sont bons (on ne sait jamais au Congo), est un signe que l´homme a du caractère et sait défendre ses opinions. Mais, Katata, Renkin n´avait-il pas aussi été juriste ? Cela ne l´a pas empêché de perpétuer sur les congolais alors sujets de la belgique l´honteuse politique de Léopold II ! Juriste de nos jours ne veut plus rien dire; parmi eux se rencontrent dans le monde entier les pire des escrocs et criminels en cols blancs de notre culture moderne. Mais qui sait, peut-être le professeur Mampuya est-il l´exception...?<br /> <br /> Le fils Mampuya fait parler de lui : il aurait lancé, en partenariat avec une société de France, des entreprises ou fermes agricoles et d´élevage au kasai et au bas-Kongo...Apparemment le fils exemplaire du Papa qui veut reconstruire le pays, n´eut été cette petite erreur de fond intellectuel qu´on lui reproche: chargé d´acheter l´équippement pour la propagande du parti (drapeaux, cartes d´identité pour membres, feuilles à en-tête...etc, ils les a fait produire et imprimer...en France !!! Voilà qui est curieux pour un parti qui prétend donner du travail aux gens et faire avancer l´entreprise et l´initiative privée dans son pays !<br /> <br /> Un défaut, une erreur excusable ? Que non, c´est justement le genre d´erreur qu´on ne commet pas en politique: celle de boire le vin et recommander aux autres l´eau pure tout en prétendant changer les choses. Si cela continue et persiste, comment diable veulent-ils relever le pays ? En tout cas pas en commandant ses équippements à l´étranger. Nous aurions acclamé si le parti avait fait une coopération avec un jeune imprimeur congolais et l´aurait aidé, grâce à la livraison de fournitures de buréau et autres au parti, à s´installer sur le marché délaissé de l´impremerie et de l´édition au Congo.<br /> <br /> Ceci à mon sens, pour un parti qui se dit conscient et décidé à briser l´autocratie politique et économique actuelle piégeant douloureusement son pays à la stagnation et à la crise sociale et économique, une erreur grosse comme une maison...Il faut hélas croire qu´on réfléchit encore bien faussement, au Congo, si ces choses-là ne sont pas encore comprises. Et si ceux qui prétendent changer les choses n´évitent pas ces grossières erreurs logiques et rationnelles; de quel changement parlent-ils donc ? On se le demande...<br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
S
Dés le lendemain de l´indépendance on a assisté à cela: au lieu de se mettre à bâtir, à instruire les gens aux exigences sévères et somplexes de la nouvelle indépendance chèrement acquise, on se mit à se couper les têtes, à se proclamer seigneur de quelques provincettes tribales en détruisant l´union Nationale au lieu de la renchérir. <br /> <br /> Aujourd´hui on a des africains qui veulent boire le vin mais ne veulent pas planter les vignerons. Il veulent rouler en automobiles étrangers, mais ils ne veulent pas les construire. Ils méprisent le développement de leur propre agriculture et de leur élevage pour importer et consommer les produits alimentaires importés. Peut-on vraiment dire que ces africains s´aimaient, aimait leur liberté et leur culture comme on entend si abusivement crier quelques uns sur le Net sans pour autant lutter contre l´aliénation culturelle, mentale et économique qui subjuguaient les leurs ?<br /> <br /> On entenfait pourtant des voix s´écrier á gorge déployée: appel à la conscience, à la lutte contre l´impérialisme ou "au secours on nous pille"...Or le mal, pour la plus grande partie, venait des africains eux-mêmes ! Et si on cessait d´aimer la facilité, et si on se mettait enfin à construire et travailler à développer la production et ses obligations ? Et si on envoyait ses enfants à bonne école...et si on donnait du travail aux jeunes et des valeurs sociales dignes de ce nom ? Le marasme africain avait bien un nom: la fausseté et le manque de respect pour soi-même, sa culture et l´avenir de ses propres enfants...autrement on ne peut pas qualifier ce refus irrationnel d´aimer ses propres valeurs et les promouvoir adéquatement. Mais qui donc fera la culture et l´histoire de l´Afrique; n´est-ce pas ces enfants auxquels aujourd´hui on privait d´éducation et de promotion sociale ? Voilà la simple vérité.<br /> <br /> Maintenant dicuter, se trouver des prétextes aussi nombreux et fallacieux les uns que les autres pour continuer à entretenir ses logiques sociales bancales, perverses et rétrogrades en définitive, à quoi cela ménait-il donc ? La liberté, il faut bien la faire et en défendre les valeurs culturelles, intellectuelles et imaginaires...celui qui adoptait les valeurs des autres au lieu d´enrichir et épanouir les siennes; celui-là deviendrait-il jamais libre et indépendant ? Il faut être obtus pour le croire...Est-ce possible qu´on croyait encore aux mensonges des étrangers selon lesquelles ils nous feraient la liberté et la démocratie pourvu que nous servions leurs intérêts et consommions leurs produits sans contrepartie ? N´avait-on pas encore compris que tout cela n´avait rien de libre ou de réellement démocrate et qu´il s´agissait seulement de nous abâtardir a leur assujetissement ? Sommes-nous encore à ce point aveugles et dilettantes ? Pénible. Absolument pénible et pour le moins surprenant de nos jours. <br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
J´ai admiré le discours politique du président du RADER, Augustin Mampuya dont le parti créé en février 2010 en vues des élections présidentielles de 2011, semble avoir exactement compris le profond problème du marasme politique congolais et ses désagréables conséquences sur la société congolaise et son évolution économique et sociale. La question de l´avenir du Congo se pose d´autant plus impérieusement que ce pays, 50 ans après l´indépendance, continue à se doter d´une élite du pouvoir de la moins avertie et talentueuse qui soit. On se demande pourquoi et qu´espérait-on logiquement par-là ? Car les problèmes que nous éprouvons face aux effets négatifs du contexte international lequel veut nous chosifier et nous enfermer dans un simple rôle de pays livreur de matières premières, ce rôle ingrat ne nous réalise pas. De même à l´intérieur, dans la vie et la motivation des forces vives de la Nation où les devoirs de promotion envers la lutte contre l´ignorance et l´analphabétisme, contre la corruption et l´aliénation mentale, ces luttes n´ont pas été systématisés dans des structures effectives permettant à notre besoin de modernité de vaincre ces érodant et affligeant obstacles. nous dépensons nos moyens financiers et économiques inefficacement et plutôt irresponsablement...or le développement nécessite un puissant courant d´investissement et d´efforts intellectuels de promotion et de structuralisme à la modernité comprise et créée par soi-même. <br /> <br /> On continue donc, faute de réelle et effective organisation politique et économique de la Nation vers une meilleure orientation vers l´avenir, à faire du cosmétisme plus démonstratif qu´efficace. Les problèmes économiques, sociaux, le manque d´emploi et de revenu, l´exode des cadres et intellectuels, eux, cependant, continuent à ronger les substances exaspérées du fond social. Et même si, à l´aube de quelques élections on corrompt l´opinion publique avec des promesses ou des cadeaux de circonstances pour forcer la main des électeurs et s´approprier le pouvoir, on est bien assis sur une poudrière sociales au nombre croissant de problèmes non résolus. Quand aura-t-on enfin compris que le pouvoir a pour devoir de résoudre les problèmes sociaux et pas les camoufler ou les repousser dans l´avenir ? On se le demande. Apparemment l´Afrique, et le RDCongo ne fait pas exception en la matière, a soit difficile à former en son sein des intellectuels réellement avertis en la matière, soit notre continent ne veut pas, pour une raison ou une autre, employer ses meilleurs cerveaux pour veiller sur la gestion de ses sociétés ou leur valable promotion.<br /> <br /> On pourra dire ce qu´on veut, mais cette question revient toujours à l´esprit face à la stagnation actuelle de notre continent: est-ce une question de perception du problème ou est-ce tout simplement un défaut de savoir-faire de la part des élites existantes dans la production matérielle ou immatérielle de biens culturels ou ceux de la gestion et la critique (lorsqu´elle existe) du pouvoir et de l´orientation sociopolitique ? Bonne question, tant, lorsque les gens sont imbriqués dans leur problématique, leur objectivité est plutôt embuée; ils ont tendance à se donner raison quand bien même ils auraient complètement tort...ou agiraient aveuglement contre leurs propres intérêts de développement comme c´est le cas dans l´hérésie des importations. <br /> <br /> Ce phénomène n´est ni nouveau, ni caractéristique de la race noire; seulement, lorsqu´on ne fait pas cas de l´expérience internationale aujourd´hui accessible à tous grace à l´instruction, l´Internet et la vulgarisation globale de l´information...et si par surcroît on se refuse à se juger et se critiquer objectivement soi-même, on ne doit pas s´étonner si les problèmes sociaux augmentaient au lieu d´être résolus et s´estomper dans des effets positifs...On ne doit pas non plus être surpris que l´Asie arrive aujourd´hui à se propulser admirablement dans le développement pendant que l´Afrique, elle, souffrait et se débattait encore dans tous les maux infantiles et grossiers du sous développement ! <br /> <br /> Autre chose importante: au plus la pression de nouveaux pays aspirants au développement et à l´industrialisation allait augmenter, au plus les pays africains pauvres et sous développés allaient souffrir d´une incroyable augmentation de l´écrasement économique dû, notamment à une nouvelle orientation du flux des capitaux et d´investissements vers les pays émergents...Et parallélement un envahissement étouffant des exportations de ces pays. sous ce feu il est encore plus difficile de s´en sortir lorsqu´on n´est ni organisé, ni capable de produire à haut niveau technique, esthétique et innovateur...à bas prix, cela va de soi.<br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> FR
S
Rien à faire, le RDCongo devra rapidement se doter de structures économiques et politiques réellement effectives afin d´avoir les moyens et les instruments de sa politique, comme le disait Miterrand en son temps. C´est le fonds qui manque le moins actuellement...L´organisation économique de la société ne fonctionne pas adéquatement, les institutions de l´Etat sont plus cannibales des accumulations sociales qu´elles ne sont efficaces et activement utiles à la défense et à la promotion des intérêts du peuple. Cela ne peut plus continuer ainsi, on se détruit plus qu´on avance.<br /> <br /> D´un autre aspect imminent du problème il est urgent que les intellectuels congolais fassent leur devoir de critique et d´ajustement des contenus et devoirs des institution et du pouvoir public en tant que tel. Le pouvoir en pays en voie de développement est tout autre qu´en pays industrialisé et développé: il doit plus investir, plus promouvoir et épanouir les capacités et les moyens de production...qui passent, comme nous le savons, par une meilleure instruction, des formations professionnelles soignées et exigeantes, un idéal social d´éducation et de créativité individuel créatif et fructueux d´idées et d´initiatives. <br /> <br /> Tout cela sans dirigisme ou autoritarisme. Hélas, en ce moment il ne me semble pas qu´on ait appréhendé le problème dans toute sa profondeur. la preuve est qu´on importe à outrance au lieu de produire et investir dans les petites et moyennes entreprises. Et l´instruction n´est pas du tout à la hauteur des temps ou des nécessités. On ne doit donc pas s´étonner si on a plus d´ignorants, d´artistes médiocres et de gens qui, excédés par la pauvreté et le manque de perspective, ne pensent qu´à casser ou se révolter contre un ordre social qui ne leur ouvre pas les chances auxquels ils ont légitimement droit. A la longue, et si les choses ne changent pas, la confrontation sera inévitable car le nombre de frustrés, de désespérés et d´incultes augmente effroyablement... <br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
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