Sur les cris désespérés de: "Il ma volé mon enfance!"
A Madame Catherine Guéguen, présidente de l’association RIA (rescapés de l’inceste anonymes).
NON A LA PRESCRIPTION DES CRIMES SEXUELS COMMIS SUR LES ENFANTS
Chère Madame Guéguen,
Je vous remercie vivement d´avoir pensé à Réalisance pour transmettre au public conscient de l´Internet votre message de lutte contre un fléau qui prend en France, dans notre monde moderne, des proportions inquiétantes. Longtemps étouffé parce que les victimes se taisaient sous des pressions familiales ignobles, ces crimes scandaleux ont entraîné biens de leurs victimes innocentes dans des souffrances psychiques et des drames identitaires solitaires et inconsolables. C´est pourquoi, comme votre association le préconise, nous estimons que ces crimes phallocratiques contre l´enfance doivent être imprescriptibles. Parce que les lésions morales et psychiques causées aux victimes le sont aussi, sinon irréparables.
L´occasion que vous m´offrez me réjouit à plusieurs raisons : il s´agit non seulement de réitérer notre dévouement à l´intégrité et à l´inviolabilité de l´enfance, mais aussi de nous associer à une lutte sociale, éthique et morale de la plus louable intention.
Ceux qui s´abaissent, chère madame Guéguen, à violenter l´enfance, sont du même esprit que ceux exercèrent l´esclavage, le viol, le pillage et la destruction de cultures, de valeurs et de sociétés étrangères ; cette phallocratie est de la pire primitivité et s´exerce sans le moindre respect ou retenue de la valeur humaine contre les faibles et les innocents. Sous l´ombre confiante de la famille, dans le libre espace de la société, contre les femmes, les enfants et tous les faibles, ces monstres exercent leurs bas instincts avec une audace et une sournoiserie qui défie la justice et notre entendement éthique et moral.
Et hélas, ces dernières années, ces crimes sociaux prennent en occident une fréquence et une acuité toute révoltante. On estime officiellement à 20% le nombre d´enfants affligés et honteusement abusés. Les chiffres réels, eux, sont beaucoup plus hauts et s´évaluent entre 25 et 30%. C´est pourquoi nous voyons très mal pourquoi la justice se mettrait du côté des criminels en leur offrant une quelconque prescription leur permettant, surtout dans les cas familiers, d´exercer sur l´enfant des pressions continues et ignobles, et d´échapper, en fin de compte, aux poursuites judiciaires futures.
Nous souhaitons vivement que la société préserve aux victimes de leurs droits de trouver réparation au-delà de l´enfance, cela permettrait de ne pas perdre confiance en une valeur sociale et affective irremplaçable : la justice. Parce que cela lui donnerait, si elle ne peut remettre tout à zéro, la possibilité de rendre confiance et assurance aux victimes en la société humaine, et ainsi d´aider à une guérison plus aisée de leurs maux. Et dans ce sens, soyez assurée, chère Madame Guéguen, de notre soutien le plus attentionné. Avec toute notre admiration et notre estime pour votre engagement, vôtre
Musengeshi Katata
Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu
- Pour les ENFANTS d'HIER, d'AUJOURD'HUI et de DEMAIN.....
- pour Nos enfants .... pour Vos enfants ....
- Parce que ça n'arrive pas qu'aux autres .....
- Parce que ca ne doit plus arriver !!!!
http://www.petition-antiprescription.net/
Voici un lien utile que je vous invite a utiliser :
Catherine guéguen, présidente de l’association RIA (rescapés de l’inceste anonymes)