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28 août 2006

Sur la théologie africaine

Droit de réponse du théologien nègre Kalamba Nsapo

La théologie nègre existe et elle est belle et bien réelle

En préambule de l´article du Dr. Kalemba Nsapo qui va suivre, je me permets de vous soumettre la correspondance qui a suivi la publication sur ce blog de l´article du 23 août 2006 : Critique à la théologie chrétienne, faisant lui-même écho de l´article : Commémoration de l'esclavage. Abolition de l'esclavage mental des nègres d'Afrique et construction d'un nouvel imaginaire paru sur http://www.afrology.com/presse/esclavage_2006.html . Je lui envoyai donc un faire part dont voici le contenu :

Cher S. Kalamba Nsapo,

J´ai apprécié votre article que j´ai critiqué sur mon blog. Je vous avoue être un fervent kimbanguiste essentialiste, de la pure religion du grand Kimbangu. Et je considère comme utopique et plutôt insultant qu´un théologue chrétien vienne nous donner des cours de retour aux sources. Vous trouverez ce que je pense sur mon blog. Bien à vous,

Musengeshi Katata

Réponse de Kalamba Nsapo

Cher ami,

Je vous remercie de la critique adressée à mon article  que vous avez lu. Je prends au sérieux tout ce qui contribue à la tradition du débat. Je me permets de dire que je ne suis pas un théologien au sens classique du terme. Mon expérience de recherche m'a permis d'imprimer une orientation particulière à ma théologie. Les sources ancestrales ne sont plus destinées à actualiser la théologie des leucodermes. Elles livrent une information pertinente sur la révélation du Créateur à l'Afrique-mère. Le statut théologique de la manifestation de Dieu à nos ancêtres n'est pas un traitement de faveur qu'un bienfaiteur viendrait accorder aux expériences multimillénaires de la rencontre de Dieu avec les peuples d'Afrique. C'est dire que j'ai évolué dans la mesure où les théologies de la Vallée du Nil occupent la première place dans mon espace épistémologique. Je n'en fais pas un courant parmi d'autres. Ce n'est pas quelque chose à prendre ou à laisser. Cordialement,

Kalamba Nsapo

Réponse Musengeshi

Cher Kalamba,

Je vous remercie pour la franchise que vous avez eue à me répondre. Je serai intéressé, un jour, d´apprendre ce que votre orientation vous a instruit. En ce qui concerne ce retour aux anciennes sources égyptienne, je la considère personnellement comme une fuite à la confrontation sociohistorique réelle si elle n´aboutit pas à une synthèses utile. Il ne suffit plus aujourd´hui de soigner sa mémoire historique ou son complexe d´infériorité; il faut aussi faire preuve d´innovation, de créativité, d´être capable de moderne historicité. Et à mon avis, ce retour en arrière ne sert qu´à donner aux intellectuels noirs et africains des prétextes pour se cacher de leur incapacité à répondre aux exigences économiques, sociales, spirituelles et politiques des temps modernes sous la pression totalitariste de l´occident. Mais sait-on jamais, peut-être seriez-vous arrivé à trouver le lien linéaire et transcendant qui, tout en se nourrissant de notre riche passé, nous éclaire l´avenir en respectant le précieux tissu de notre âme culturelle originelle, et en nous donnant les instruments rationnels et spirituels utiles nous permettrait de bâtir et d´assurer efficacement notre avenir. Je vous avoue que je serai ravi et intéressé de vous lire. Je vais placer prochainement sur mon blog un essai sur l´interprétation et l´approche déictique du grand Simon Kimbangu; et vous verrez que ce prophète que vous avez vraisemblablement négligé, a enseigné et exprimé la plus belle et la plus profonde saisie de la foi et de Dieu, et ce faisant, de la liberté et de la réalisation humaine. Je vous ferai signe.

On peut lire, apprendre ou se perdre dans l´histoire africaine; mais le plus important est de garder les pieds sur terre, et se motiver positivement pour l´avenir. En ce moment, les intellectuels noirs castrés ou à court d´idées face au moloch occidental dominant se réfugient tous dans le passé, chez les égyptiens ou autres parce qu´ainsi ils échappent à leurs devoirs contemporains qu´ils ne savent pas exercer; or le présent, lui, nécessite des réponses précises, des solutions immédiates. J´ai apprécié votre objectivité et votre jugement dans votre article; j´espère qu´ils vous permettront d´apprécier la légitimité et le tourment des miens. Avec mes meilleures salutions,

Musengeshi Katata

Voici donc: 

Une approche afro-kame de la théologie (Paris, Menaibuc, 2005). Débat avec Camille Tedanga. 

L’égyptologie produite par les leucodermes après J.F. Champollion est devenue une science dont il est difficile de percevoir le caractère anti-nègre dans la mesure où le chercheur utilise des médiations historiques, linguistiques ou autres qu’on assimile naïvement sans tenir compte de leurs en-dessous réels. Il en résulte une idéologie tenace qui transmet des contre-vérités en soulignant notamment que remet km  ou remete.t km.t (luntu kame = kame luntu = lume kame = ba kame balume = bantu kame) n’était pas kame (km). Cette conception dogmatique va à l’encontre du constat et du point de vue des blancs voisins des anciens Egyptiens depuis des millénaires et citoyens égyptiens depuis quelques siècles. Lesquels blancs ou leucodermes étaient des témoins oculaires ou de grands savants (Hérodote, Diodore de Sicile et autres). La vision anti-nègre dont je parle envahit plusieurs langues utilisées en Europe aujourd’hui et se charge de faire croire en un dogme du nègre qui n’est responsable d’aucune production matérielle, intellectuelle ou spirituelle.

Cette falsification de l’histoire affecte toute la vie et toutes les disciplines scientifiques. Dans le domaine qui relève de ma spécialité, elle promeut une herméneutique dévalorisante de l’action de Dieu auprès des nations africaines. La théologie africaine contemporaine aurait dû en tirer les conséquences, toutes les conséquences si possible. Il n’en est rien dans un contexte où elle se déploie en se satisfaisant de ce qu’elle a reçu et de sa capacité d’en faire des commentaires soit-disant savants.  Si une vérité n’a de statut scientifique ou théologique que dans la mesure où elle résulte de la réflexion de l’Occident chrétien, il faut alors se poser la question suivante : de quel côté se situe le Créateur de ce qui est et de ce qui n’est pas encore ?

Le temps de nouvelles investigations exige d’atteindre les racines historiques et de mettre un terme aux « à peu près » et aux connaissances approximatives. Voici ce qu’il enseigne en un domaine comme celui de Dieu dont l’Afrique a fait l’objet de connaissance : la théo-logie en tant que traduction littérale et littéraire d’une expression antique africaine : Maalu-a-Maweja, Mambu ma/ya Mungu, Makambo ma Nzambe..., ne peut et ne saurait être réduite à la production intellectuelle des maîtres de l'ordre actuel du monde. Si l'on veut tenir compte de la vérité historique, il faut dire que la théologie est synonyme de Théologie Classique Africaine, donc de Théologie Pharaonique, Méroitique, Lunda, Kongo, Zulu, Luba, Dogon, Bambara, Kuba, etc. À partir de la langue luba, on devrait parler de la théologie comme de maalu a Mvidi Mukulu (Ntr et logos, maalu a Maweja, maalu a Mufuki). C’est-à-dire «les affaires, les problèmes, les choses relatifs au Créateur et les réflexions humaines sur Celui-ci». Ces maalu a Maweja qui sont aussi le correspondant bantu du mot « religion » se laissent mieux traduire par théologie en tant que discours de et sur Dieu.

Il n’y a là en profondeur aucune tentative de prendre en otage le discours théologique. La tradition africaine n’autorise pas à escamoter la différence de relations entre le Père et ses enfants au point d’imposer une seule forme de lien parental (humeurs de la pensée unique !) en excluant d’autres manières dont les enfants d’une même famille mènent leur vie de communion avec leur Père.

Ceci dit, je m’investis dans l’analyse des textes théologiques de la civilisation de la Vallée du Nil (début du IIIe millénaire et fin du 1er millénaire avant notre ère),qui constituent notamment la substance de l’intelligence négro-africaine multimillénaire de Dieu et permet de mesurer l’importance d’une pensée universaliste résultant du long et permanent dialogue du Créateur avec les peuples africains. Là se dessine un nouvel horizon, celui de la contemplation et de la pratique de la vérité, de la fraternité universelle, de la justice et du dialogue interculturel.

La reconduction de tout à ce sol de restitution historique et d’épistémologie théologique revêt une importance capitale. Ne me demandez pas – à travers L’Africain - d'où je parle et qui je suis. Je suis un nègre d’Afrique dont la réflexion se nourrit du fond d’une langue substantiellement apparentée au proto-bantu, au copte et à l'égyptien. Une langue porteuse de la civilisation génératrice de l’humain et dont le dispositif culturel et symbolique peut permettre de récupérer la renaissance panafricaine. La conscience de cette réalité est tellement répandue dans les mondes noirs qu’elle ne saurait se dissiper dans l’air avant que ne s'effacent tous les visages humains au lever du jour ou à la tombée de la nuit.

Je viens de mettre en lumière l’enjeu d'une autre théologie africaine. Le lecteur qui sort de ce cadre de pensée rate l'occasion de saisir mon "approche afro-kame de la théologie". C’est le seul reproche que je formule à l’endroit de Camille Tedanga qui non seulement confond quelques aspects de mon panorama de la théologie africaine actuelle avec ma thèse principale, mais s’appesantit sur des questions d’évaluation critique de mon livre qui visent à répondre aux exigences d’ordre méthodologique et déontologique et historique. Ce partenaire scientifique est un homme de lettres. J’en conviens. Je sais également qu’il a collaboré à une revue dans laquelle j’ai déposé une contribution qui pourrait lui offrir les clefs de lecture nécessaires à l’assimilation d’une thématique difficile à manier dans les milieux scientifiques qui se meuvent dans les couloirs de la théologie au sens classique. Je lui suggère de poursuivre un échange d’idées à ce sujet afin d’enrichir un débat qui ne vient que de commencer.

Kalamba Nsapo, théologien nègre

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Commentaires
A
La vida está llena de alegría!
M
Vous avez non seulement touché le noeud du problème, vous l´avez aussi défini et cerné ! Ah oui, permettez mon admiration dans ce monde opportuniste et faussement orienté d´aujourd´hui où les gens, par manque d´originalité et de source spirituelle originelle réellement valable, se fabriquent toutes sortes d´utopies tout en déterminant, dès le départ leurs buts truqués ou attendus. On se trouvait donc devant de faux mathématiciens qui connaissaient déjà la solution de l´équation qu´ils prétendent démontrer et se tordaient l´esprit pour que leur démonstration aboutisse au résultat escompté !<br /> <br /> J´attribue cette nouvelle déformation mentale et spirituelle en Afrique au désir de montrer que Dieu a fait ceci ou cela ou a permis ceci ou cela...comme l´occident aime à l´inculquer au monde entier avec des écrits et des fables autant truqués qu´adroitement fabriqués. Dieu est une émanation sociale ou individuelle qui n´a pas besoin de répondre à quelque courant politique, économique ou même criminel, comme on l´a si bien vu dans l´histoire autant du christianisme que celui de l´Islam. Dieu est beauté, grandeur d´âme infinie, justice et droit pour tous...il n´a besoin ni de le prouver, encore moins de laisser quelques primitifs parler ou agir en son nom ! Surtout que lorsque les gens prétendent cela ils ne veulent que produire ou imposer leurs petites intentions cupides et orientées vers leurs intérêts étroits ou leur petite vision des choses !<br /> <br /> Je suis aussi d´accord avec vous lorsque vous dites que Dieu n´est pas seulement africain ou plutôt que la théologie africaine est une absurdité...d´abord en Afrique il y a plusieurs religions et approches de Dieu; de quelle théologie allait-on donc se servir ? Tout cela laisse à réfléchir et prouve, encore une fois que ces fameux théologiens africains n´étaient rien d´autre que des historiens spirituels égarés ou des rebus du complexe occidental chrétien nous imposant de chercher à tout prix notre Dieu...avec des méthodes occidentales !!! Ceci n´a plus rien à voir avec l´originalité spirituelle africaine comme telle. On réagit plutôt et on se fabrique des voies lesquelles devraient aboutir à la découverte d´un Dieu...blanc ? Assez stupéfiant. <br /> <br /> C´est la même chose avec le progrès: les africains sont à ce point naïfs de croire que le progrès on l´apprend à l´école de l´homme blanc et qu´il peut être capté ou ainsi appréhendé...or le progrès est d´abord l´amour de ce qui est beau, de ce qui donne les meilleurs instruments et les moyens les plus efficaces de réalisation ! Le progrès est aussi relatif au milieu où on vit: l´énergie industrielle, sous les tropiques, doit plus se fonder sur l´énergie solaire par exemple que dans le nord occidental ! Se bronzer au soleil quand on est noir est absolument ridicule et superflu...mais on voit des africains se baigner au soleil sur les plages occidentales parce qu´on le leur a appris et qu´il faut faire comme les blancs ! De la bête ridicule imitation que cela. En fait cela ne témoigne que d´un large manque d´orientation et de saine logique originelle chez les africains qui se conduisent ainsi. Nous avons certes bien de choses en commun avec les occidentaux, mais nous avons aussi bien de différences spirituelle, géographique, sociale…nous ne devons pas, pour plaire aux occidentaux ou valoir leur admiration ou leur acceptation quelconque, nous défoncer ou déformer notre véritable nature humaine originelle. Cette hérésie !<br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> FR
A
C'est la première fois que je découvre cette page d'information et de culture. J'apprécie le niveau des débats et la qualité des arguments. Cependant, j'ose ici, présenter ma conception du sens de la théologie, non africaine, mais en Afrique. Je pense que le théologien africain a la charge d'offrir au monde, et non aux Africains sa vision de Dieu. Nous ne voulons plus l'époque des théologies de la réclamation; des théologies en guerre contre l'Occident. Nous devons chercher à lire le message du Dieu de l'incarnation dans nos cultures. Le problème de nos théologiens africains est qu'ils partent de la culture pour Dieu. Ce qui est faux pour une science qui se veut "une théologie". Nous devons plutôt partir des principes des révélations ou plus concrètement de l'inhabitation de Dieu dans l'histoire. Ceci nous amènera à saisir dans quelles mesures le Dieu de l'incarnation s'incarne dans ma culture, dans nos cultures? Comment répondre à l'invitation de l'incarnation dans ma culture? Comment accueillir dans ma culture le message de l'incarné? Comment s'identifier face à ce mystère en tant qu'Africain? Comment en Afrique, aujourd'hui doit-on comprendre le message de l'incarné? Toutes ces questions nous mettent face à nous-mêmes, face à nos réalités, face à notre avenir. La théologie historique, la théologie anthologique, réclamative, des opprimés, des vrais scientifiques, de la race la plus ancienne, etc., n'est pas de la théologie. La théologie suppose une réflexion et non une énumération des réalisations ancestrales, une classification des généalogies et des termes purement claniques, rien à voir avec l'ensemble qu'est l'Afrique. La théologie se veut pour ma part, une herméneutique de l'Evangile dans ma culture et une herméneutique de la culture face à l'Evangile. Le théologien africain doit être producteur de pensées, de concepts...Nos cultures ont des richesses immenses, mais nous ne les utilisons pas assez, parce que nous nous focalisons sur des comparaisons insoutenables. Aujourd'hui, nous voulons une théologie évolutive et entrainante. Celle qui crée l'agir, la praxis. La pensée doit être le ferment de nos agirs. Nous voulons une théologie performante et performatrice voire divinisante, dynamique et dynamisante et non des théologies de bas-échelles, de rez-de-chaussée, des avions volant à bas niveau. Je demande aux théologiens et aux philosophes africains de nous laisser ces anthologies et ces souvenirs qu'ils prennent pour théologie. Cette manière de faire n'est pas produire la pensée, ce n'est même pas penser. C'est divertir la masse. Dans nos pays, les penseurs ne sont jamais écoutés. Les colloques scientiques restent des mémoires dans des papiers. Il n' y a pas d'effet entrainant. Les théologiens et les philosophes africains doivent réfléchir comment leurs pensées peuvent être des moteurs de développement, des références, des principes directeurs. C'est ce que l'on attend du penseur africain. Le reste ne nous sert à rien. Nous avons des siècles de retard par rapport à l'Occident. Les comparaisons abrutissantes ne constitueront jamais une science voire une théologie pure. Et ce que nous nommons théologie africaine ne doit pas être limitée aux africains, sinon c'est du théologisme africaniste. <br /> <br /> Alban, Rome.
S
On se le demande. Qui a bien voulu lui vendre une nouvelle religion ? Qui a bien voulu l´inciter au racisme et autres horreurs pratiquées par les chrétiens et mêmes les islamistes ? Je voudrai bien le savoir, parce qu´à mon sens Bony confond tout et semble recracher son subconscient malade et désemparé que de dire exactement qui veut lui imposer quoi que ce soit...qui veut diable inciter au racisme anti-blanc, et pour quoi faire ? je comprends encore que Bony déplore son aliénation, son impuissance ou son incapacité à s´identifier par rapport à lui-même...et doive s´accrocher à l´aliénation à la culture occidentale dans son désarroi...mais de cela à dire qu´on veut lui inculquer le racisme ou une nouvelle religion, que quoi parle cette bonnière, en fait ? On a déjà vu des chevaux vomir affreusement devant la pharmacie...à l´idée de devoir ingurgiter une potion salvatrice amère...Bony sait-il ou sait-elle ce que c´est que la liberté, au moins ? Elle n´est pas tenue de suivre ou d´adopter quelque religion que ce soit ! Oui, j´avoue que je suis bien perplexe... <br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
Oui, vous avez raison de vous méfier de tous...mais voyez-vous, vous arrivez dejà en retard; il ne s´agit plus de religion aujourd´hui, il s´agit de réalisation économique, individuelle et sociale. Ceux qui parlent encore de religion, ce sont de arrièrrés ou des menteurs invétérés. Aux Etats-Unis on a beau faire de grosses prières, ce n´est pas pour cela que la crise économique disparait ou s´envole dans les nuages, voyez-vous...faut pas rêver. Il ne s´agit plus de briller dans la prière bêtement et aveuglement pendant qu´on vous volait l´avenir; il faut se développer de nos jours, créer le bien-être avec lequel on protège les femmes et les enfants et qui garantit l´avenir...après, nous pourrons toujours écouter les élucubrations de quelques illuinés...en mal d´admiration ou voulant tromper leur monde. Mais chacub chez soi, Dieu pour tous. Mais vous connaissez la chanson, n´est-ce pas...Nous sommes tous les enfants de Dieu.<br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> FR
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