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24 mars 2008

Barack Obama, le racisme et le patriotisme américain

Le Sénateur américain peut-il éviter l´odieux piège conservateur sur lequel ses adversaires le verraient avec plaisir trébucher ?

L´idéal américain, un idéal égal pour tous ?

Depuis que le Sénateur de l´illinoi a conquis les masses dans sa campagne électorale pour la présidence américaine, que le monde entier est sombré dans une véritable obamanie, tous les moyens sont bons à ses adversaires politiques pour le faire trébucher sur quelques sujets anodins au possible. Racisme ! Douteuse religiosité ! Absence de patriotisme ! Manque d´expérience ! Or, les problèmes américains actuels sont principalement d´ordre économique. L´Amérique, en effet, se trouve dans la crise économique la plus douloureuse que ce pays depuis 1929 n´a eu à encourir. Pire, après avoir vendu des hypothèques douteuses aux banques étrangères, les américains risquent d´entraîner l´économie mondiale dans un refroidissement de confiance et des pertes dont les conséquences seraient, si on n´arrivait pas rapidement à en restreindre les dégâts, considérables. Particulièrement pour les pays pauvres sans réserve pour lutter contre les pertes sèches ou la restriction des crédits commerciaux.

Devant un tel désastre, les forces conservatives américaines, au lieu de reconnaître leurs erreurs et leurs manquements et de changer de politique; celles-ci persistent malgré tout à entretenir des guerres et des dépenses militaires aventureuses et gratuites. Visiblement, personne de ces gaffeurs ne voyait que ces guerres coûtaient 1 milliards $ par jour au contribuable américain auquel on refusait une assurance maladie invalidité de commune solidarité, et qu´on envoyait, avec deux à trois jobs éreintants gagner durement son pain. La criminalité était aux etats-Unis la plus élevée du monde, l´instruction publique dégradée, l´éducation des jeunes en grave crise parce que les parents se débattant pour gagner leur vie n´avaient pas le temps de s´occuper de leurs progénitures. Et même si cela ne touchait que les pauvres et surtout les noirs, tous ces problèmes affectaient l´idéal social américain au plus profond de ses ambitions et de ses structures. Et ce n´était pas seulement Obama qui se posait la question : "Etait-ce réellement cela, l´idéal américain de l´Etat le plus riche et le plus puissant de la terre ?". Les riches, eux, on le sait, ils étaient à l´abri de ces désavantages et inconvénients: de jour en jour ils réclamaient de plus en plus de réduction d´impôts de tout gouvernement qu´il fut Démocrate ou Républicain. Et ainsi, ils s´enrichissait sans vergogne, tandis que de l´autre côté, les pauvres eux, s´appauvrissaient de plus en plus.

Ce bilan, même si il est rapide, n´est pas moins vrai. Et pour ne faire appel qu´à ceux qui prétendaient avoir de l´expérience; ce débâcle actuel de la société américaine n´était-il pas le résultat de gestion de ceux qui se prétendaient être "très expérimentés "? Commencer une guerre comme celle de l´Afghanistan en brusquant L´ONU et le monde entier sous la prétention d´exercer son droit de suite et de représailles, passe encore. Mais, en grande nation militaire et prétentieuse de sa suprématie, s´y embourber au point d´en venir à quémander l´aide et l´assistance de pays alliés tiers dont on avait ignoré le conseil de modération...personne ne voyait à quel point l´honneur américain avait été égratignée par un Bushisme jusqu´auboutiste et maladroit ? Autre chose: prétendre être le pays leader de la démocratie et de la liberté et se laisser entraîner à envahir, sous des prétextes fallacieux et aventuriers un pays indépendant et souverain comme l´Irak, y faire des victimes innocentes et détruire ses structures sociales au point que ce pays sombrait aujourd´hui dans un désagréable islamisme, dans la pauvreté et l´insécurité...Etait-ce vraiment là les agissements d´un leader idéal respectueux de valeurs démocratiques et de la liberté des autres ?

L´hérésie d´avoir créé, organisé et instauré des horreurs aux droits tels que Guantanamo, Abu Ghraib, d´instituer ou de maintenir par veto présidentiel la torture de prisonniers, ou encore de faire des arrestations arbitraires en employant les aéroports d´alliés complices ou pas sous le prétexte de lutte acharnée contre le terrorisme ; tout cela dénotait d´une méthodique, d´un sens éthique et moral culturel brusquant pour un grand pays qui se prétendait être le leader du monde libre ou le garant de la liberté et de la démocratie sur l´échiquier international. Et aujourd´hui plus qu´hier, l´Amérique risquait de perdre le respect et la confiance de la plupart de ses alliés, parce que si le monde admirait la puissance et la richesse, il n´en était pas moins vrai que ce monde aimait à protéger des valeurs de justice, de paix, d´entente et de respect mutuels. Parce que celles-ci portaient en elles les fondements nourrissants d´une véritable convivialité humaine. Et même si on arrivait à la conclusion que c´était Georges Bush qui était responsable de ces bévues et pas le peuple américain, ces bourdes cependant avaient été faites sous son drapeau et en son nom. Autant dire que d´une façon ou d´une autre ce peuple en portera les désagréables retombées. Tout cela, pour le peuple américain fier et respectueux de ses valeurs, pousse ce peuple à y réfléchir à deux fois pour choisir prochainement celui qui doit le mieux représenter ses espoirs et les protéger. C´est tout à fait légitime: chat échaudé craint le froid.

Un éminent psychologue américain a dit à propos d´Obama: "Depuis que cet afro-américain brigue avec succès l´investiture des démocrates à la présidence de l´Etat américain, je suis encore plus fier d´être américain et je souhaite qu´il gagne les élections et devienne le premier président noir de l´histoire américaine." Pourquoi, lui a-t-on demandé ? "Parce que cela nous permettra de guérir, par cette réconciliation politique, bien de nos complexes et conflits raciaux en démontrant que l´Amérique est véritablement une démocratie." Ceci pour dire que même si, par tactique électorale, Obama évite de banaliser ou de ravaler cette campagne électorale au racisme, sa nomination a une incidence raciale malgré tout. Et ses ennemis ne le savent que trop bien. Pire: ils veulent, comme par le passé, employer une sournoise méthode qui consiste, lorsqu´ils sont acculés ou en danger de perte de privilège, à projeter sur leurs victimes leurs propres complexes racial en exigeant de celui-ci qu´il leur laisse la préséance pour confirmer sa neutralité. Cela a commencé chez les Clinton avec la proposition de junior allié à Obama dans une campagne conjointe et, évidemment le poste de vice-président aussitôt les élections gagnées. Un subterfuge à la fois méprisant et rabaissant parce qu´il voulait dire: un noir ne peut pas gouverner l´Amérique en premier, il doit toujours être second; c´est cela notre démocratie. Ou encore on fit appel, à tord, aux dires du pasteur d´Obama: Jeremiah Wright, qui s'est déjà demandé en 2003 (!) si les Noirs des États-Unis ne devraient pas chanter God Damn America (Que Dieu damne l'Amérique) plutôt que le traditionnel God Bless America. Qu´est-ce que les paroles d´un homme libre (même pasteur) avait avoir avec ceux d´un autre ? Rien du tout. On voulait simplement éveiller le racisme dormant dans chaque américain blanc. Ce qui aurait pour conséquence de miner l´élection d´Obama par la voie bien connue du nombre.

C´est curieux ce que la démocratie, apparemment, ne soit valable chez certains américains blancs, que lorsqu´ils décident et gouvernent. Sans cela, leur semble-t-il, il n´y a pas de démocratie. Et surtout ne pas leur rappeler que la fameuse démocratie américaine dont ils se galvaudaient aujourd´hui avait été emprunte et noyée dans le sang et les larmes autant d´indiens que de noirs. Plus encore, que cette fameuse démocratie avait précieusement veillé à ce que tout autre que les blancs soient toujours les perdants et logent au plus bas de l´échelle sociale. Celui qui acceptait cela, c´est un véritable démocrate. Mais Obama pouvait-il se laisser aveugler ou enfermer à ce point dans une inversion savante dans laquelle les noirs, mêmes arrivés au niveau de faire entendre les voix emmurées des leurs, se taisaient sous prétexte qu´ils risquaient d´être...racistes ! Cette fausseté, n´est-ce pas ? Le racisme n´était-il pas le fait de refuser aux noirs tous les droits et les libertés de la démocratie américaine égale à tous et pour tous ?

Aujourd´hui les noirs, que ce soit dans la guerre du Vietnam, celle de l´Irak ou celle d´Afghanistan, se battaient et mettaient leurs vies au service d´un idéal dont ils attendaient toujours qu´ils leur rendent justice. Or comme on l´a vu par le passé, et les chiffres sociaux actuels le crient, les noirs sont toujours ceux qui tirent à la courte corde: ceux qui vivent dans les ghettos, qui sont le plus emprisonnés, qui gagnent le moins que leurs collègues blancs. Obama peut-il réellement devenir président de tous les américains et ignorer ces évidences ? J´en doute. Et s´il le fait pour satisfaire à l´establishmen blanc, c´est qu´il n´est pas meilleur que ces blancs qui violèrent, fouettèrent et assassinèrent les noirs par plaisir ou au travail...pour avoir le droit de clamer d´une démocratie et d´une liberté qui n´étaient, en réalité, que la préséance sociohistorique des blancs.

Or l´homme qui brigue la présidence américaine est d´un acabit averti et intelligent. Il exhorte au changement et prétend que ce changement est imminent, salubre et inévitable. Pour le bien de tous. Et c´est cela qui fait de lui un candidat précieux, n´en déplaise à Hillary Clinton ou à qui que ce soit. Parce que lorsqu´on se prétend être démocrate et défendre la liberté, ces deux valeurs s´étalent aussi sur les salaires, l´éducation, l´influence sociale, le passé comme l´avenir. Il ne faut pas qu´ils s´arrêtent à la couleur de la peau ou à quelque complexe gratuit de supériorité. Ces temps-là, qu´on se le dise, sont résolus. Il est temps de réconcilier la société américaine avec l´autre visage de sa propre face, et ceci veut dire qu´on ne continue pas à entretenir un système ou des valeurs truquées à priori ou perpétuant l´injustice sociale la plus primitive. Celui qui prétend qu´Obama n´est pas patriotique, celui-là doit bien ouvrir les yeux ou se guérir de sa cécité. Etre patriote ne signifie pas seulement avoir participé à des guerres gratuites ou criminelles de par le monde en tuant le plus d´innocents que possible ; mais aussi de défendre à domicile un idéal beau et grand qui donne à chaque enfant de la Patrie le sentiment d´être aimé et protégé, quelle que soit la couleur de sa peau, sa religion, son nom de famille ou ses origines sociales. Dans l´intérêt d´une vraie démocratie.

Musengeshi Katata

"Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"

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Commentaires
M
Nul n´échappe à son destin de lutte pour la liberté et la réalisation sensible. Même pas la race noire. Et dans notre course effrénée pour rétablir nos droits illégalement lésés et rattraper le retard imaginaire et créatif qui nous étreint, nous nous dévorant l´esprit et l´avenir; nous avons tendance à exiger des nôtres bien plus qu´ils ne peuvent assumer. Mais avons-nous un autre choix ? Pas du tout. Obama non plus. Tout ce que nous pouvons dire c´est qu´il arrive up to date à une époque où le monde, longtemps couverts et dévoyés par de fausses valeurs ; ce monde en crise non seulement de valeurs éthiques et morales, mais aussi en contestation de répartitions économiques et écologiques, ce monde attend et aspire à l´avènement de vrais leaders charismatiques et énergiques qui aient le courage de relever avec élégance et doigté le défit du changement irréversible que l´avenir nous exige pour aller de l´avant.<br /> La tâche sera autant ardue que ce système dominant depuis des siècles a fait taire toutes les velléités ouvrant sur d´autres vues que les siennes. Ceci a créé un nombre incroyable de suivistes, d´imitateurs, de faussaires de logique et d´illusionnistes sans talent au service d´une hégémonie qui ne menait qu´à un piédestal : celui de la domination occidentale. Changer de logique et de systématisme ; réapprendre, pour tous ceux qui s´étaient suicidés sans savoir comment, à considérer que la liberté autant que la réalisation sensible sont des droits incessibles et inviolables…est tout aussi nouveau que difficile à ceux qui, leur vie durant, avaient appris le contraire. <br /> Qu´Obama soit à la hauteur de ce qui l´attend, je n´en doute pas ; le problème ne se situe pas là, mais aussi autour de lui : arrivera-t-il à trouver les alliés intelligents et doués dont il a un grand besoin pour remplir son rôle ? Là est le problème. Notre matérialisme moderne a créé tant et tant d´opportunistes bornés et individualistes qu´il est difficile de trouver de vrais talents équilibrés et ambitieux pour des valeurs réelles, durables et équitables. Et au moment où la Chine arrive à grands pas, où l´Afrique cherche désespérément à se débarrasser de la sangsue occidentale dont la rapacité et la cupidité lui rongeait autant l´âme qu´elle lui volait les moyens de se retrouver, l´espoir qu´un Obama vienne ouvrir une nouvelle audience à l´espoir attendu depuis des siècles…c´est à peine si je crois que le monde entier a réellement pris conscience de la valeur exceptionnelle de cette opportunité. <br /> Hillary Clinton se disqualifie de jour en jour, même avec des mensonges de basse intégrité en prétendant qu´elle avait été reçue à Bagdad en plein feu d´armes ennemies. Quant à Mc Cain, il avait, comme Hillary voté pour l´agression irakienne. <br /> Et quoiqu´en se méfiant du choix des peuples (qui sont souvent plus idiots et contradictoires que ne le sont leurs sincères attentes), on peut bien se demander si le peuple américain se fera cet honneur qui rehausserait son propre sens de l´histoire ? Qui sait. Parfois la vérité et l´histoire politique choisissent de prendre, comme des amoureux enlacés et inséparables, le même lit pour célébrer leur commune passion. Attendons pour voir.<br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu<br /> Forum Réalisance
S
Quoique supportant massivement Obama, les noirs américains lui ont cependant fait savoir qu´ils doutaient s´il était "réellement noir". A son dernier speach électoral avant de partir en vacances de Pâques se régéner, Barack Obama l´a bien relevé en disant que même si il était en retard, il était bien noir.<br /> Derrière ce doute fondé et intelligemment formulé, les noirs affirmaient leur déception séculaire face aux deux partis Démocrate et Républicain auxquels ils avaient toujours donné leurs voix, hélas sans que les choses ne changent. Et ces afrodescendants se demandaient, au delà de la couleur de peau d´Obama, et tenant compte de la stratégie interne dominante des partis politiques ; si cet homme qu´ils acclamaient aujourd´hui saurait s´imposer face aux fonctionnaires de son propre Parti si ceux-ci ne voulaient, comme par le passé, changer les choses au mieux. Par ailleurs, et cela était plus profond, tous ces afrodescendants que l´esclavage, toutes les vicissitudes et les injustices leur appliquées par le passé, si ces traînées de sang et de larmes qui avaient forgé et marqué leur conscience autant que leur âme sociales; si Obama était vraiment des leurs. Qu´il ressentait leurs tourments et leurs angoisses autant qu´il vivait dans cet univers noir américain parfois interdit, enfermé, exclus. Faire de beaux discours, tout le monde sait le faire, mais être vrai, ressentir réellement ce qu´on prétend et ce que ses électeurs attendent de tout candidat, le pouvait-il cet Obama ? Ou n était-il, comme tout politicien jouant le jeu de la séduction pour s´attirer des électeurs ; un opportuniste noir de plus dans le paysage politique américain ?<br /> Cette histoire pose aussi la question fondamentale tenant autant à l´unité sociale et économique américaine à réconcilier au besoin, qu´à celle de l´identité profonde et réelle de l´afroaméricain comme identité sociohistorique à part entière d´une part, et de l´autre, comme personnalité à part entière de la société américaine moderne. Et on se rend bien compte que si les blancs avaient fait avaler aux noirs que Dieu était chrétien et blanc, ces afrodescendants se demandaient aussi aujourd´hui si ce Dieu était aussi le leur, ou s´ils ne frappaient pas désespérément à la fausse porte, parce que celle-ci était réservée aux blancs. Ou du moins que les blancs en restaient maîtres par définition. <br /> Autre chose, et ce n´est pas seulement grâce au révérend Jeremiah Wright, la spiritualité de l´homme noir se demandait aussi s´il existait un Dieu qui ordonna à ses adeptes de faire l´esclavage de qui que ce soit, de piller et de violenter d´autres peuples, d´autres individus ou les exterminer au nom de la foi ? La Bible, en tout cas, l´interdisait explicitement. Ces questions apparemment anodines ne le sont pas: elles critiquent autant qu´elles remettent en cause le fondement spirituel partial et raciste de la société américaine. Car les inégalités sociales, tout en se perpétuant de génération en génération dont les noirs ont été injustement l´objet, ont puisé leurs principes et leur structuralisme dans ces fausses ou douteuses conceptions de la foi. Cet opportunisme social devait-il se perpétuer ?<br /> Maintenant, si ceux dont l´âme pourtant bien américaine était couverte d´une tout autre socialisation que celle des blancs se demandaient si Obama saurait les représenter valablement ; il ne s´agissait ni de revanche ou de quelques réparations que ce soit. Il s´agissait plutôt du droit qu´avaient ces afrodescendants à condamner tous les crimes qui avaient été exercés sur eux, et celui, à l´avenir, d´être traité en égal sans être fier ou se gêner de son passé ou de son identité passée de victime séculaire. <br /> Et on le voit tout de suite que si Obama a la chance inouïe de réconcilier la société américaine en soignant ses blessures morales et spirituelles, la tâche, cependant ne sera pas facile. Surtout si, comme on le sait, et comme le construit du capitalisme américain affirmé le définit, les faibles (et avouons-le tout de suite les noirs) sont toujours ceux qui, lors de crises économiques, souffraient le plus et devaient faire le plus de sacrifices afin d´enrichir ceux (et ici disons-le aussi les blancs) qui alors seraient prêts à entendre leurs doléances. Ou pas. <br /> Personnellement, je n´envie pas Obama, car il n´aura pas la tâche facile. Pas du tout. Car au delà de ces problèmes sociaux de justice de répartition d´idéal, il y a un bien plus lourd problème: celui de la récession américaine. Et celui-ci est de taille. Et je gage qu´aussitôt que tous les blancs qui ont gaffé et engendré cette récession verront un noir comme Président, ils voudront encore plus jouir d´avantages de privilèges et de conditions exceptionnelles. On connaît de genre de chantage dont les industriels européens usaient honteusement contre leurs gouvernements respectifs en manacant, au cas où leurs impôts n´étaient pas réduits ou leurs subventions augmentées ou prolongées, à fermer leurs usines, licencier leurs ouvriers et s´expatrier à l´étranger. Oui, Obama n´aura pas la vie facile, s´il est élu. Et beaucoup de dire: n´est-ce pas le sort éternel réservé à tout caractère ambitieux ? A condition, bien entendu qu´on jouisse des fruits de ses efforts, et que ceux-ci n´aillent pas enrichir ceux qui prétendaient gratuitement être les maîtres désignés de la société. Il n´y a que les rêveurs et les ignorants qui ne l´ont pas encore compris. Shaka Bantu, j´ai dit !
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