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26 mai 2008

L´Allemagne et le rapport sur la pauvreté allemande

Ce rapport est tombé comme un coutelas sur la société allemande. Et du coup l´augmentation des honoraires des députés de la Bundestag a été ajournée pour cause d´incompatibilité.

Sacré misère, d´où venait-elle donc ?

Ce qu´on sentait et qu´on pressentait, lorsque cela est mis noir sur blanc…on ne peut plus ni le cacher, ni en minimiser coquettement les effets. Le rapport sur la santé socioéconomique de la société allemande est couvert de traits rouges par un appauvrissement grondant malgré l´enrichissement éhonté d´un nombre croissant de nouveaux millionnaires. En clair, 13% d´allemands vivaient à la pauvreté absolue.

12 % en étaient menacés. Le taux de gens qui travaillaient sans pouvoir gagner leur vie atteignait 22%, le chiffre le plus élevé des pays industrialisés après les Etats-Unis qui avaient mis au pied ce système. Quant aux pensionnaires, 25% étaient menacés dans un proche avenir de pauvreté.

Et il faut dire qu´il faut en avoir du courage, comme la chancelière allemande Angéla Merkel l´a fait au sommet Europe-Amérique latine, à proposer aux colombiens et aux brésiliens à les aider à lutter contre…la misère ! Le rapport était encore frais et l´encre avec lequel il avait été écrit, encore frais. Et beaucoup de se demander : où menait donc ce train dans lequel les ouvriers étaient saignés par des impôts en tout genre pendant que les riches, eux en recevaient plein les poches par des exonérations de plus en plus généreuses. Récompenser l´esprit d´entreprise ou la prise de risque, d´accord ; mais fallait-il pour cela appauvrir ceux qui vivaient de la main à la bouche ? Comment voulait-on que les jeunes épargnent si on les obligeait à accepter des salaires de plus en plus bas ?

A la longue, on avait l´impression que l´Etat offrait continuellement des cadeaux aux industriels, mais ceux-ci ne résolvaient pas le problème du chômage. Ces cadeaux facilitaient au contraire le déménagement de beaucoup vers des cieux Est européens encore une fois subventionnés par le généreux contribuable de l´Union Européenne. Ce contribuable, à la longue, ne se mordait-il pas lui-même la queue ?c ce train dans lequel les ouvriers er leur vie attiengnait s enfants qui en pbabwtromper le jugement qu En tout cas les députés du Bundestag ont dû se passer de leur augmentation. Inconciliable avec l´actualité. Il ne faut pas oublier que ces députés s´étaient déjà octroyés en janvier 2008 une augmentation ! Pire encore : leurs pensions étaient toujours tirés de la caisse nationale de solidarité alors qu´ils n´y versaient aucune cotisation…

Et beaucoup disaient déjà ouvertement ce que d´autres murmuraient sans arrêt dans leur désarroi : « A quand la réforme du capitalisme, que diable ? » Parce qu´à ce train-là on accompagnait et on servait ceux qui s´enrichissait. Et plutôt que d´être un sujet reconnu et respecté du système, on n´en était qu´un pion sans plus qu´on envoyait au chômage quand cela plaisait aux entrepreneurs ou aux actionnaires de sociétés. Et si on ne savait pas léguer la richesse et le bien être à ses enfants, la misère se perpétuait implacablement. Est-ce bien le sens de la démocratie et de la liberté ?

Musengeshi Katata

"Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"

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Commentaires
M
Les cadeaux, Djé, en économie, n'existent pas. Ces 14 milliards servaient à relancer la consommation. Tout le monde sait que les pauvres sont ceux qui consomment leurs avantages le plus rapidement. pour ma part je préfèrerait qu' on crée ou investisse dans de nouveaux emplois en place d´offrir des cadeaux qui se retrouvaient le lendemain dans les caisses des industriels. Les riches profiteraient du substanciel monétaire tandis que les pauvres eux jouiraient du grand effet psychologique. MK
D
Et pendant ce temps, de l'autre côté du Rhin, les français attendaient encore les retombées des 14 miliards d'euros que leur président fraichement élu concéda aux moins nécéssiteux d'entre eux.
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