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13 mars 2009

A propos de l´article : Biosphère africaine, où sont les bloggeurs

Commentaire on March 13th, 2009 @5:19 pm 

 

La grande réalité devant laquelle nous nous trouvons

 

Le grand drame, ici, j´ai l´impression, c´est qu´on veut sanctifier la discussion tout court ou le rassemblement de quelques personnes se donnant le droit ou la fonction d´informer alors que le principal problème de l´Afrique actuellement est le manque culturel de critique dialectique tournant autour d´une idéologie sociale affirmée ou connue.
L´africain, actuellement, ainsi que sa société et sa culture mise à mal par la pauvreté et le sous développement, semblent suspendus en l´air; du moins ils ne se définissent que par rapport à des idiomes et des usages culturels impropres hérités de la colonisation ou issus d´un brouillon de systématique sociale et culturelle elle-même largement influencée par la colonisation.
L´élite africaine n´a pas pris la peine, jusqu´aujourd´hui, à se doter d´un système, de normes culturelles d´éducation, de formations professionnelles, de définition et sens politique, de production…etc répondant à ses véritables besoins et attentes culturelles.
Tout ceci explique grandement le malaise que nous connaissons aujourd´hui: celui de gens débattant autour de valeurs, dans une langue ou autour d´intentions qui ne leur sont pas propres parce que celles-ci, dans leurs fondements et leurs buts, relèvent encore de l´étranger et de son sens partial de l´histoire.
Peut-être un mélodrame du sous-développement; en tout cas il faut y mettre fin, au risque de discuter dans le vide, aussi nombreux et aussi érudits soit-on. Car le problème de l´identité culturelle, celle de l´orientation sociohistorique, politique, économique en Afrique se pose impérativement. Ceci définit aussi le rôle du journaliste, du bloggeur, de l´homme politique, de l´ouvrier ou du paysan africain. Ne pas l´avoir compris, à mon avis, ou s´adonner à des exercices de style vides met en doute les réelles qualités du journalistes ou du marchand d´information à refléter fidèlement sa société dans ses problèmes. Or, il ne s´agit, dans l´information, que de permettre une meilleure vision des choses afin de régler ses problèmes, pas de coller des images ou rapporter des banalités qui existent partout dans le monde.
Quand une société ou une culture est malade, qu´elle n´arrive pas à se sortir de ses impasses; lorsqu´on se prétend de ceux qui ont compris le problème, il faut lui apporter les moyens de guérir - du moins de voir les choses comme il le faudrait. C´est notamment le sens et la fonction de l´intellectuel. Et pas s´évader dans un monde illusoire ou étranger nous permettant de “discuter” ou même de “philosopher” sans tenir compte que nous faisions partie d´un tout culturel dont la finalité ou même le bien-être et l´avenir étaient en danger.

Musengeshi Katata


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Commentaires
M
Il n´existe pas de solutions exacts aux problèmes et si précis qu´ils restent vrais et constants toute la vie durant. Tout est variable dans notre existence et tout doit rester flexible, tout en nous satisfaisant pleinement momentanément. C´est curieux mais c´est ainsi. Mais améliorer, chercher la meilleure prestation, perfectionner, donner aux outils et aux expressions des sens plus efficaces et plus ambitieux de leurs rendements; c´est rendre justice aux exigences changeantes des temps.<br /> <br /> Le danger de la faiblesse africaine actuelle, de toute stagnation, c´est qu´elle a tendance à sous estimer le rôle imposant de l´imaginaire critique et créatif. On patauge alors dans la répétition de vieux systématismes de pensées lesquels ne sont ni fructueux, ni positifs pour l´avenir. Il faut absolument sortir de ce cercle vicieux de la médiocrité qu´on surpeint avec des faux cris de suffisances et de satisfactions aussi pénibles que ruineux.<br /> <br /> A la fin, tout cela n´est qu´une question de réalisme sociohistorique, de franchise et de respect envers soi-même. On ne peut en effet prétendre à la liberté tout en s´empêchant de se donner logiquement les moyens d´être libre et de devenir et rester libre ! Ou se refuser à voir et concevoir les choses tels qu´elles aillent dans ce sens ! Cela n´a aucun sens de fermer les yeux là dessus: personne ne fera notre avenir ou résoudra nos problàmes à notre place, même si l´occident aime à nous tromper là-dessus ! celui qui croit cela est bien fou dangereux. Il faut se méfier de tous ceux qui ne comprennent pas cette évidence, parce qu´elle est notamment le clé de notre avenir économique, financier, culturel, social et individuel. Indubitablement. <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> FR
S
Le devoir de l´intellectuel est au dessus de sa propre nature individuelle. Ce qui fait son excellence ou sa qualité première, c´est la sensibilité et la profondeur avec lesquelles il prend conscience des détails de problèmes de son milieu, y réfléchit et y détermine des solutions autant efficaces, progressives que logiques à résoudre au mieux, dans l´espace et le temps, le mal social qui couve ou empoigne sa société.<br /> <br /> Toutes les sociétés connaissent des problèmes. La crise actuelle en est une pour l´occident, le monde industrialisé, les peuples en voie de développement. Et si on remarque que l´occident qui a dominé ce monde depuis 600 ans n´est pas arrivé, avec tous ses intellectuels et penseurs, à pressentir cette crise et y parer; cela ne prouve que d´autant mieux combien cet occident s´est laissé aller en s´abandonnant à son industrie et ses systèmes de production. C´est se laisser instrumentaliser par les outils que d´être sujet de sa propre destinée. Or, comme on le sait aujourd´hui, les choses ont changé par la concurrence accrue de nouveaux arrivants sur les marchés industriels mondiaux, par les matières premières et énergétiques consommées abusivement, par l´écologie démoniaque qu´entretient le monde entier actuellement, et par l´appauvrissement des africains empêchés à se réaliser et à participer au commerce mondial. Alors, se laisserait-on régenter par par le passé ou par des solution dépasées alors que le présent et l´avenir exigeaient des solutions nouvelles et plus saines et regardantes du changement inévitable ?<br /> <br /> Généralement, quand la critique et l´objectivité, dans une société est libre et fructueuse, les intellectuels arrivent toujours à déceler les contradictions d´un système ou ses malus et sonner une alarme qui donne aux acteurs sociaux désignés le devoir de contrer aux catastrophes. Cette fois, par contre, tout l´occident s´est laissé enfermé dans l´habitude et la cécité de ce dont elle ne voulait pas tenir compte: qu´elle aussi, comme toute culture, est vouée au respect de certains équilibres sociaux, écologiques, économiques, financiers. Tant que tout allait dans le sens absolutiste occidental et de son hégémonie, on a fait taire la raison et le bon sens; et maintenant que les catastrophes, en cascades désastreuses, s´emparent de leurs sociétés, les sorties de secours n´ont pas été mises en place. Tout le monde étant convaincu que le feu ou quelque incendie ne leur arriverait jamais. Et pourtant...il suffit de se rappeler de 1929-1933 pour redevenir modeste, n´est-ce pas. N´a-t-on rien appris du passé ?<br /> <br /> Mais, revenons à l´Afrique dont nous conseillons les intellectuels de quitter l´amateurisme, le cacan populiste ou la petite discussion sans profondeur et sans réalisme aucun que celui de prouver, en fait, qu´on ne comprenait rien à rien ni sur son propre avenir, ni sur les moyens efficaces à l´entretenir décemment ! Car si on confondait les faits particuliers vulgaires de faits collectifs issus d´un courant général négatif, qu´on n´arrive pas à tirer des conclusions logiques et principales, qu´on s´attache plus au subsidiaire qu´au principal...encore faut-il avoir cette capacité supérieure de réfléchir sur les faits, de les analyser froidement et de chercher à y opposer des solutions addéquates et durables; tout ce qu´on fait n´est rien d´autre qu´amuser son monde et se faire blamer royalement. Et plutôt que d´être intellectuel, on n´est rien d´autre qu´un zombie instruit du système et de la société: un de ceux qui savent répéter à longueur de décennies certaines vérités qui, sous la pluie des temps et les orages d´un modernisme auquel nous sommes tous condamnés, ces vérités inflexibles et dépassées n´étaient plus que des vues quelconques d´hier qui n´avaient plus ni séance, ni consistance aucune à faire face à l´irréversible marche des temps et leurs multiples nécessités.<br /> <br /> Il est temps, oui, que les africains cessent de se faire des illusions. Il est grand temps qu´une sévère idéologie sociale viennent critiquer les erreurs et les manquements du passé, ceux du présent, et remettre les sociétés et leurs intellectuels face à leurs impérieux devoirs qui sont, comme partout dans le monde: promouvoir et sauvegarder le bien-être, la prospérité et les rêves et attentes des leurs. Attention, c´est vite dit; mais on sait qu´en réalité, cela est plus compliqué que cela. Car il ne faut pas oublier qu´il faut des valeurs pleines à toute société ou un système de valeurs qui ne détruise pas l´être humain dans sa valeur éthique, morale et le respect de la vie des autres et de leurs droits légitimes. Même le monde comme tel a besoin qu´on ne le couvre pas d´ordures, d´insanités, de crimes et de cris d´horreur, ainsi que de destruction de son beau et précieux équilibre écologique !<br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
J´ai lu dans le monde hier: "L´Afrique a peine à former ses urbanistes". Ceci ne m´a pas surpris. Nous avions déjà parlé de la ville d´Abuja qui va exploser d´ici 2050 sous sa surpopulation. Partout en Afrique c´est la même image: des immondices partout, des égouts débordant, le chômage, la pauvreté, les maladies...Et nous avons beau crier, personne ne semble écouter, ou quelque forces négatives semblaient aveugler les pouvoirs publics africains, entraînant leurs décisions et leur manière de remplir leurs devoirs dans un gouffre d´incapacité ou d´incimpétence flangrante. En tout cas, les résultats ne trompent plsu personne. Lamentable.<br /> <br /> Ceux qui ne voient pas cet effrittement, ce manque criant de répondre aux exigences croissantes des temps et des attentes; celui-là n´a rien compris et souffre de manque choquant de réalisme. Et c´est bien cela dont la race noire a toujours souffert: être en retard éternel et courir essouflé derrière son propre train. Celui qui croit que, comme je le disais une autre fois, qu´on doit se refuser à réfléchir; qu´il suffit seulement d´imiter, de monter dans un train quelconque sans savoir où on va et avec quels moyens et quelle perspective réelle on veut vivre, élever ses enfants, produire, gouverner...celui-là, n´en délaise à son optimisme borné, il va malgré tout à la catastrophe. <br /> <br /> N´est-il pas temps de voir les choses plus sérieusement; plus consciement et plus réfléchi ?<br /> Je le pense bien. Il est grand temps. Et il ne suffit pas de se dire: tenons bon, cela ira mieux demain; pour flatter son égo mis à mal par le débâcle actuel; il faut apporter des solutions efficaces aux problèmes. Sans cela, on sera toujours á courir derrière une réalité en dégradation continue sans arriver à la maîtriser ou lui apporter les solutions utiles et exigeantes qu´elle demande impérieusement. <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> FR
S
La grande faiblesse de l´Afrique, de tous les temps, a été sa faiblesse d´une organisation sociale intégrant des principes et des valeurs de réalisation, de défense conséquentes et averties.<br /> Comment une telle organisation sociale aurait pu se développer si l´instruction publique et la connaissance étaient à leur plus bas niveau ? belle question. Cela explique, entre autre, amplement pourquoi l´Afrique a toujours été dominée par tour à tour les hordes islamiques et les chrétiennes. Eux avaient l´écriture et depuis des siècles, s´adonnaient à l´accumulation de la connaissance. <br /> <br /> Tout cela est du passé, seulement, il faut le savoir pour comprendre certaines choses: notamment combien la science et la connaissance sont importantes pour le développement d´une société ou d´une culture. Parce que le fondement d´une organisation rationnelle de la société s´enrichit et se conforte plus aisément sous de nouvelles découvertes et sous l´emploi de nouvelles méthodes d´irrigation, de canalisation, d´organisation politique, de police ou même de discussion de ce que l´objectivité et l´effiscience sont. Le tout dévoile et définit la notion du pouvoir, ses obligations, son esprit. Et plus important: les rapports entre la réalisation individuelle et les prérogatives collectives échues à l´Etat. Après l´indépendance, les africains s´empressèrent d´adopter le modèle occidental sans pour autant mettre au vert les paramétres d´éducation, de promotion professionnelles et de recherche, lesquelles étaient le cheval de troie du model occidental. <br /> <br /> Aujourd´hui, tous les malaises et les manquements dont nous souffront les douloureux impondérants ne sont rien d´autre que ce manque de profondeur des choses que la facilité de l´imitation nous a laissé. Vouloir cacher les choses avec la furie de l´importation n´a fait qu´agraver les choses parce que nos accumulations sociales fondirent à vue d´oeil, nous repoussant dans la dépendance et la précarité. <br /> <br /> Même si on allègue que l´occident a mis tout en oeuvre pour abrutir les africains en les décapitant de leurs élites averties en 1960, on on peut tout de même se poser la question: que font donc les instruits et les intellectuels aujourd´hui en Afrique ? Ou a-t-on réellement cessé de réfléchir. Bonne question. En tout cas une chose est certaine: sans idéologie sociale donnant à tous les facteurs sociaux des normes et des principes éprouvés et contrôlé de fonctionnement dans un sens défini ouvrant á tout un chacun sa réalisation, aucune société humaine ne peut évoluer positivement. ainsi, et sans nous tromper de beaucoup, nous estimons que l´intellectuel africain doit incessamment se pencher sur la question et la résoudre le plus rapidement que possible. <br /> <br /> Ce qu´on voit actuellement en Afrique dans la conduite du pouvoir, dans l´exercice de la chose publique, dans l´instruction, la formation professionnelle, la medécine...etc, c´est pire que du bricolage plus instinctif que pensé et réfléchi. Or, toute rationnalisation et objectivisation des choses apporteraient de bien meilleurs résultats que ceux, cahin-caha, dont on se contente présentement. Sans une acceptation du principe de perfectionnement, de qualité et de l´effiscience et de la précision, aucune société ne progresse réellement. <br /> <br /> Mais si on veut progresser, si on veut se développer, pourquoi accepte-t-on alors que l´éducation et l´instruction soient brouillonnes et délaissées ? Pourquoi l´agriculture et l´alimentation sont-ils encore abandonnées á des analphabétes ? Pourquoi la formation professionnelle était-elle bâclée, oui pourquoi se refusait-on á financer la recherche ou á employer les ingénieurs et les techniciens qu´on avait soi-même formé ? Là sont les questions qui prouvent bien que quelque chose ne tournait pas rond. Et qu´en réalité, au lieu de se donner les moyens et les instruments de son propre développement et de son avenir, on faisait le faux et on se privait soi-même d´avenir. apparement, le plus important manquait: notamment le moteur idéologique de toute société déterminée.<br /> <br /> Shaka bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
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