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10 mai 2009

Sur le livre "Vers la deuxième indépendance du Congo" de Colette Braeckman

Au premier abord, rien de spécial qu´une journaliste belge écrive sur le Congo ; depuis la colonisation, les belges ont pris l´habitude de vouloir régenter la politique de leur ancienne colonie…avec une évidente objectivité boiteuse qui en oubliait par trop souvent à voir la poutre géante qui débordait de leurs intentions subjectives, malgré tout, à conformer l´avenir de ce grand pays africain riche en matières premières à l´utilitarisme intéressé qu´en feraient la Belgique et l´occident pour son avenir.  

 

Quel est l´intérêt réel du LIVRE : « VERS LA DEUXIEME INDEPENDANCE DU CONGO » DE C. BRAECKMAN

 

Si nous nous orientons seulement sur la phrase de Senghor le 7 janvier 1977 à "Jeune Afrique" : « Aujourd´hui on est colonisé et on ment au peuple qu´on est libre », on peut sans la moindre hésitation dire que Colette Braeckman a raison, seulement, sa visible et subjective sympathie pour Kabila, ainsi que le fait que tout en étant belge, elle n´arrive pas à sortir de sa peau pour voir les choses plus objectivement ; ce qui fait de ce livre un pamphlet à la désorientation et à l´assimilation, plutôt qu´il ne débat réellement de ce que pourrait être une deuxième indépendance congolaise. Notons qu´elle n´a pas tellement tort en faisant entrevoir entre autre l´échec de l´indépendance de 1960 (avec l´assassinat de Patrice Lumumba, notons-le bien) et la nécessité d´une nouvelle orientation réparant les erreurs et les manquements du passé pour en venir réellement à une indépendance effective. Et sur ce dernier point de vue que d´une part comme de l´autre. Congolais et belges ou même curieusement Colette Braeckman pour une journaliste, tout le monde s´égare à loisir ou s´évertue sciemment à tromper son monde  en prétendant cependant présenter les choses comme elles devraient l´être.

Et ici Colette Braeckman n´échappera pas à la critique objective tout court. Pas parce qu´elle se mêle, en belge incorrigible aux affaires des autres, mais parce qu´apparemment elle ne sait ni ce que c´est que l´indépendance économique et politique tout court, ce qui est assez étonnant parce que son propre pays la pratique et l´entretient avec ou sans l´Union Européenne. Elle admet certes l´échec de l´indépendance de 1960 comme nous, mais par subjectivité culturelle, elle dirige cette nouvelle nécessité d´indépendance…vers la dépendance et la domination du RDCongo par la Belgique tout simplement. Pourquoi ? Parce qu´elle veut encenser les bons rapports entre la Belgique et le RDCongo sans tenir compte d´un élément fondamental de l´indépendance : l´exercice responsable, conscient et conséquent du pouvoir économique, éducatif, culturel de la part de l´élite congolaise. Or, cet exercice a été sciemment torpillé par la Belgique en 1961, ceci a même été la raison pour laquelle Patrice Lumumba a été assassiné avec, rappelons-le, la complicité autant occidentale que congolaise : empêcher à tout prix l´exercice d´un pouvoir indépendant et averti au Congo afin, comme ce fut le cas dans toute l´Afrique des années ´60, d´installer une dépendance économique effective à l´occident laquelle fut garnie, comme on le dit bien Senghor, d´un exercice artificiel et trompeur du pouvoir.

Maintenant, si  une nouvelle indépendance s´impose, ce qui est absolument le cas, que faut-il donc changer ou encore, quelles sont les erreurs d´infantilisme ou de naïveté que les africains et partant les congolais, on fait ? L´une des erreurs fondamentale est de ne pas avoir orienté, dès l´indépendance, l´éducation instructive, critique et culturelle vers une identité culturelle et des nécessités rationnelles répondant aux besoins et aux aspirations des africains eux-mêmes. Les livres, les maîtres d´écoles, les structures cognitives et critiques de la rationalité devaient refléter les tourments, les obligations et les attentes des sociétés africaines afin de leur permettre, dans un rapide effort intentionnel, à vaincre leurs retards économiques, techniques, scientifiques le plus rapidement que possible, et ainsi, se réaliser plus aisément dans l´ère contemporaine exigeante économique et productive d´aujourd´hui.

Or, que voit-on, pendant que les universitaires, médecins et hauts techniciens devaient, sous le chômage chronique qui les menaçait (dans un pays où tout manquait pratiquement, il faut bien se le dire !), quitter leur pays et immigrer en occident, ce Congo de Kabila n´arrivait ni à organiser effectivement la gestion de la chose publique, ni à orienter son esprit et ses facteurs déterminants vers la création d´emploi par lequel l´accumulation et l´organisation sociale accomplissaient leur meilleur gestion de l´épanouissement social. Chanter les louanges d´un tel anarchisme politique et économique ne témoigne-t-il pas d´un opportunisme intellectuel blessant envers la raison et le bon sens ? Certes la Belgique devait se garder d´être paternaliste envers le pouvoir et l´élite congolaise, mais on attendait d´une journaliste nettement plus qu´une fausse objectivité derrière laquelle le beau verbe ne cachait qu´un petit discours embusqué de colonialisme, ou une dialectique de support aveuglé au charlatanisme politique le plus outrageant ruinant un pays à vue d´oeil et appauvrissant sa population insolemment. Apparemment, et comme par le passé, on se réclamait de la liberté, de la démocratie et du bien-être tout en la refusant astucieusement aux africains pour, comme hier, les endormir et les assujettir encore une fois. C´est à se demander: nouvelle décolonisation pour quoi faire, si les choses restaient comme par le passé ? On ne voyait les choses que du côté où son pain est beurré. Les africains et leurs élites, devaient-ils se prêter, dans leur naïveté ou leur aliénation à ce faux jeu ? Non, s´ils étaient réellement de l´élite de leurs pays.

Nous sommes persuadés, et d´autant mieux avec la crise économique actuelle, qu´il ne s´agit pas, comme par le passé de transformer les africains en zombies ou en esclaves de l´industrie et de la société de consommation occidentale, mais bien de critiquer et d´aider les africains à se retrouver eux-mêmes. Et cela veut dire que l´élite africaine doit exercer ses prérogatives et ses devoirs envers les siens avec la plus grande fidélité et la plus grande assiduité. Parce que c´est la seule manière d´épanouir et de développer rapidement la créativité et la production des leurs, ce qui, comme on le sait, permettra à ces derniers de devenir des clients valables pour l´occident. Et vice versa. Si nous admettons que nous avons un avenir commun et conjoint, il ne faut pas s´y méprendre : la liberté des congolais ne doit pas être faite à Bruxelles, mais bien à Kinshasa par des élites pleinement conscientes de leurs obligations sociohistoriques envers les leurs. Et il est de bonne objectivité humaine de critiquer ces élites incapables et opportunistes qui géraient l´Afrique sans le moindre talent d´organisation et de promotion, uniquement pour jouir de honneurs du pouvoir, ou pour se mettre, avec les moyens financiers publics dont on abusait à loisir, à l´abri de sa propre médiocrité. Nouvelle indépendance ? D´accord, mais pas de retour à un colonialisme dépassé que quelques dictateurs ruineux et incapables du pouvoir en Afrique préconisaient pour s´exercer sans talent aux détriments des leurs. Au nom de la liberté, tout simplement ; et au nom d´un avenir qui prenait aussi à cœur que les enfants africains cessent de souffrir et jouissent eux aussi d´une liberté digne de ce nom. Et dans ce sens, une décolonisation permanente en Afrique est souhaitable; ce qui n´empêche pas, bien entendu, des rapports de respect mutuel avec tout le monde.

Musengeshi Katata

"Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"

 

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Commentaires
M
Un bateau de fortune surchagé d´hatiens a coulé non loin des côtes américaines: plus de 10 morts...l´exode désespéré face à la misère la plus cruelle. Quand je pense que les exilés haiitiens au Canada transfèrent chaque année plus de 8 milliards $ à Haiiti...mais à peine l´argent a-t-il quitté le Canada qu´il y revenait sous des canaux parallèles savamment organisés ! Tout ce que l´occident peut faire pour noyer son homme, n´est-ce pas...à hurler de rage. mais tout cela, c´est la faute de tous ceux qui croient naiivement que le monde y a gentil, le monde y a bon. La naiiveté tue face à capitalisme rapace et sans coeur. A nous on nous repprocherait de dire toutes ces vérités...la réalité, cependant, ne change pas pour autant de cruauté pour autant. Demain on voit les mêmes aller mendier et aller soutenir...ceux qui les assassinaient sans le moindre remord...alors, faut-il se mettre à pleurer ?<br /> <br /> Quand l´élite d´un pays se dévergonde...le peuple crache le sang. Aussi sûr que l´Amen à l´église. mais lorsqu´on dit au gens qu´il faut faire des écoles, qu´il faut investir dans la formation professionnelle, l´instruction, la recherche afin de produire et devenir réellement indépendant, ils préfèrent écouter ceux qui leur prédisent la facilité et les miracles allongés sous l´ombre de leur arbre favori...la facture vient toujours. Il faut seulement savoir la payer ce jour-là sans grincer des dents. <br /> <br /> Même nos ancêtres disaient que celui qui n´a pas semé, celui-là ne peut pas récolter. Il n´y a que la race noire où on veut être libre sans investir et se donner la peine de produire ! Si ce n´est pas un joli cauchemar qu´on se prépare...demain à yeux ouverts. Moi ce qui me fait mal, ce sont ces enfants et ces femmes innocentes...les autres pour ma part savent ce qu´ils font s´ils adoptent d´élire ou de soutenir des brigands au pouvoir et d´acclamer des incapables. Ou s´ils continuent à cancanner bêtement, à tourner en rond pendant qu´on leur volait leur avenir...<br /> <br /> Mais qui sait; une bonne et chaude prière pourrait peut-être remettre tout en place. En tout cas les haiitiens n´y sont pas arrivés, à changer les choses avec la prière ou le vaudoo...faut croire que sans la raison et l´intelligence sociale, rien ne marche. Sinon, c´est la grande noyade le vendre vide et la langue pendue aux côtes de l´oncle Sam...Eh, oui; fallait défendre la liberté autrement que l´abandonner à des élites incapables. Oh, ils peuvent toujours parler francais...ca aide á tromper le désespoir. Saloperie que tout cela. absolument inhumain. Et pas seulement pour ceux qui en souffrent directement, mais aussi tous ceux qui le voient. <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> FR
S
Cette histoire me rappelle notre "Antillaise" qui argumentait comme une vieille casserole trouée. Mais lorsque j´ai été sur Winkipédia et que j´ai lu que le chômage aux Antilles atteignait 25,9% et qu´il était le plus haut en France...j´ai compris combien cette femme était idiote, ou alors il s´agissait d´une forme désespoir dans la dérision mentale. <br /> <br /> Mais revenons à HAIITI...quel désastre, quelle immense et poignante pauvreté ! Quand on pense à la lutte courageuse et honorable de Toussaint Louverture...à toutes les vicissitudes que le peuple haiitien a dû endurer pour sortir de l´ignomineux piège francais de la dette afin d´être libre, c´est à peine si on peut encore supporter de voir que ce pays et ses habitants soient contraints...à manger la terre cuite au soleil pour s´en nourir ! Cette m´a suffoqué. Absolument effrayé. Mais voilà où mène le règne de l´ignorance, celui de la cécité et de l´arrivisme d´une élite incapable et sans le moindre talent à organiser et gérer effectivement la liberté et l´indépendance d´une nation. <br /> <br /> 205 ans d´indépendance ! Et à l´horizon de ce beau pays noir rien que misère, pauvreté scandaleuse et médiocrité de la pire impasse. presque aussi longtemps indépendant que les Etats-Unis (230 ans)...mais Dieu du ciel, cette différence !!! Astronomique. Le jour et la nuit. Cela me fait penser à cet haiitien qui, en commentant chez nous prétendait faire partie des Amériques...nous n´en doutons pas, seulement, ni la promiscuité économique, industrielle ou intellectuelle des Etats-Unis, ni la simple parenté géographique n´avaient pu relever ni le niveau de vie d´Haiiti, ni pousser ses élites á faire usage de l´exemple progressif de leurs voisins des USA. Comment diable a-t-on pu être si aveugle ou borné pour ne pas être capable de voir ou de saisir la simple réalité différentielle qui se déroulait devant leur propre porte ?<br /> <br /> Avec cet exemple, ou partant de celui-ci, on comprendra beaucoup mieux nos critiques et notre argumentation face aux élites bornées et arriérée africaines: car avec leurs cécité et leurs ignorances abusives dans la gestion de leurs pays, elles sont en train de priver les leurs d´instruments et de moyens précieux avec lesquels ces derniers sauraient gérer et promouvoir leur avenir au mieux. Cette cécité et ce manque d´objectivité est absolument criminel parce qu´ils gangrènent l´esprit, les mentalités, la raison comme l´intelligence créative des générations de jeunes africain, les confinant ainsi, comme en Haiiti, à errer dans l´existence sans créativité, sans moyens économiques et financiers, sans espoir de vaincre le lourd marteau de la pauvreté qui les guette inévitablement ! Ce cercle vicieux de la dérision était tellement dangereux, tellement aveuglant qu´il détruisait le bon sens et la raison objective au point de faire croire aux naufragés menacés de noyade en pleine mer qu´ils étaient au sec sur la terre ferme ! Et tous acclamaient et se complaisaient dans leur hérésie suicidaire ! le réveil, on pouvait le voir ouvertement en Haiiti...honteux et déshumanisant. Dans un désastre mental et intellectuel injurieux pour 205 ans d´indépendance !<br /> <br /> Aussi, c´est presqu´avec une profonde ironie qu´on pense aux professeurs exilés haiitiens (et pardon, ils n´étaient pas incapables, loin de là)qui vinrent au RDCongo dans les année ´70 donner cours aux congolais !?! Et naturellement de se demander: que n´auraient-ils pas mieux fait de rester chez eux et aider leurs pays à se relever, à mieux canaliser et organiser le bon sens afin de se développer au mieux ? Papa Doc, son fils et les tontons macoutes avaient-ils été les seuls responsables de ce débâcle d´aujourd´hui, ou était-ce le goût prononcé de l´endettement que les gouvernements respectifs cultivèrent jadis ? Tout cela aujourd´hui ne pouvait plus ni réparer, ni faire ignorer la cruelle misérable réalité qui frappait Haiiti actuellement ! <br /> <br /> Conclusion: quand une élite est malade ou incapable de répondre à ses devoirs sociohistoriques...le peuple va à la dérive et souffre énormément. Cruellement. Il faut donc des gens doués, intelligents et avertis pour gouverner et organiser ceux qui, sans cette prévoyance et cette lucidité, ne seraient qu´inévitablement livrés au désastre économique et à une existence pauvre et déshumanisante. <br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
Mais celle-ci doit cette fois-ci se soulever contre la médiocrité des congolais eux-mêmes, leur ignorance et leur manque d´à propos envers leurs devoirs et les obligations économiques et sociales que leur impose un meilleur avenir. <br /> C´est simple, si par le passé les congolais crurent, dans leur naiiveté, qu´il suffisait de mettre une cravate, parler francais, pour être décolonisé et indépendant; cette fois-ci ils doivent se mettre au travail et prouver que le travail fait par le colonisateur était passible de dépassement et d´amélioration. <br /> <br /> Et c´est là en effet que commencent les problèmes, parce qu´à force de propager dans le passé une fausse idée de la liberté et de l´indépendance, le RDCongo, et même partout en Afrique, on a produit plus de cadres brouillons et opportunistes bornés que des cadres avertis et amoureux de résultats réels. Ces gens étaient de véritables sangsues et parasites envers l´accumulation et les intérêts publics et économiques de leurs sociétés sans leur apporter ni les moyens, ni les instruments pour aboutir à une réelle indépendance !<br /> <br /> Je prendrai cette fois l´exemple du Katanga où l´administration belge, connaissant les problèmes de malnutrition dans la société indigène africaine, avait d´autorité mis à la disposition de chaque écolier un demi-litre de lait ainsi que de biscuits. Or, après la décolonisation, ces mesures salutaires disparurent aussitôt, malgré que l´indépendance fut faite par des congolais, pour des congolais ! Etonnant, n´est-ce pas ? ce fut la même chose pour la carte d´"Ayant Droit" permettant une assurance maladie-invalidité et soins médicaux gratuits qui disparut elle aussi. Maintenant, et s´il faut faire une nouvelle indépendance, faut-il de nouveau priver les enfants congolais et la société des acquis qu´ils n´ont plus, ou faut-il revenir à la colonisation belge parce que celle semble avoir été plus organisée, plus généreuse et plus sociale et humaine envers les congolais qu´ils ne le furent eux-mêmes ? Là est la question. <br /> <br /> On nnous repproche à tort d´être très critique envers les africains, mais nous en savons largement assez sur les erreurs du passé et sur la superficialité des africains en matière d´organisation et de gestion sociale. Exemples à l´appui. Personne ne peut nous tromper sur ce point, ou nous entraîner dans des nationalismes ou des sensibleries enfumant la raison et le bon sens. L´état économique et social lamentable de l´Afrique actuellement nous donne pleinement raison. <br /> <br /> Aussi ne comprenons-nous pas que des africains qui ont vu de leurs propres yeux le développement européen, qui ont utilisé le tramway, qui connaissaient les avantages de l´assurance maladie-invalidité des pays industrialisés, qui mangeaient et vivaient mieux que leurs confrères et consoeurs restés en Afrique...que ceux-ci, malgré tout, ne soient pas en mesure de reconnaître l´évidence la plus criante ! Il va de soi que les africains restés au pays, ceux qui se fondaient seulement sur leur univers borné et arrêté, qu´ils était tout à fait...déraillés ou en mal terrible de réalisme ! vouloir donc acclamer un Kabila qui ne savait pas ou qui n´arrivait pas à le comprendre et à être à la hauteur de sa tache...c´est une belle fourberie ! On ne peut pas qualifier autrement ce manque de sain jugement. avec les africains, avec la race noire, c´est toute une histoire...<br /> <br /> Il suffit de voir comment Haiiti aujourd´hui, et ce malgré 205 ans d´indépendance, nage dans la pauvreté la plus honteuse. Les gens sont obligés, pour survivre, de manger des biscuits...en terre cuite ! Allons-nous aussi vers cette horrible fin ? Pénible ! Eux aussi croyaient à la liberté et à l´indépendance...aujourd´hui ils pleurent des larmes de sang ! Il ne faut donc pas prendre les choses à la légère et croire au père Noel. L´enfer vient plus vite qu´on ne le pense. Mieux vaut donc prévenir que guérir. Être diligent et exigeant n´a jamais tué personne, bien au contraire; cela a permis de sauver bien de destins innocents et surtout donner aux gens talentueux de bonne foi de servir l´avenir des leurs. ce sont les meilleurs et les plus doués qui sont les plus importants dans la société, pas les idiots, les parvenus, les corrompus et les incapables prétentieux. Ces derniers ne mènent les leurs qu´à la catastrophe quand les premiers, eux, créent le travail, l´emploi, oraganise la société et la mettent sur bon chemin permettant le bon fonctionnement, la réalisation solidaire et partagée des attentes d´un chacun. En fait, c´est cela la vraie liberté ou la démocratie, comme on veut. <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> FR
S
Beaucoup trop d´africains se cachent derrières leurs diplômes, oubliant que ceux-ci doivent servir à quelque chose. Notamment à faire avancer leurs sociétés.<br /> <br /> Beaucoup trop d´africains se cachent sous la religion et ses grosses prières béates, sous le prêt à porter, le prêt à consommer, le prêt à penser occidental; or, la liberté exige qu´ils produisent eux-mêmes les instruments et les moyens avec lesquels ils sauraient se réaliser le plus librement. <br /> <br /> Beaucoup trop d´hommes politiques croient que le pouvoir est le seul moyen de s´enrichir et de se mettre à l´abri de la pauvreté, or le pouvoir a des obligations et des devoirs précis envers ceux qui l´on légitimé; ainsi, ce sont les résultats qui comptent, pas le sourire ou la simple présence incapable et corrompue. <br /> <br /> Ainsi de suite...il y a manifestement un manque d´approfondissement chez les africains, ou tout simplement un flagrant manque d´expérience de conscience conséquente face aux exigences de sa propre réalisation. Oui, il faut changer bien de choses dans le comportement et la mentalité des africains qui, apparemment deviennent opportunistes et superficiels lorsqu´ils se rendent compte qu´ils sont en retard et incapables de refaire leurs handicaps économiques, techniques et scientifiques face aux autres cultures plus averties. On tape alors dans l´eau en éclaboussant et la raison et le bon sens. Les résultats, on les voit: catastrophiques...et pour le moins médiocres. <br /> <br /> N´est-ce pas le moment de se dire: si nous sommes réellement capables de mieux, pourquoi diable ne pas le prouver ? Oui, je crois bien qu´il faut une indépendance permanente...et beaucoup plus sévère que celle d´hier en 1960. sinon rien ne changera.<br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit ! <br /> Forum Réalisance
M
...s´enrichissaient avec leurs matières premières, dépensaient des combustibles et des substances précieuses pour leurs frivolités, et se paraient de joalleries des pauvres pendant que leurs propriétaires devaient se contenter de vache enragée et de mendicité internationale. <br /> <br /> Celui qui cautionne ce scandale économique et social, cette monstruosité culturelle ou qui le considère comme normal au 21e siècle; celui-là n´est pas seulement criminel, il est fou dangereux pour lui-même et pour les siens. Et ici j´invite tous les africains à changer de point de vue si ce n´est pas encore le cas, parce que cet état des choses est absolument inhumain et injuste. A tous points de vues.<br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> FR
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