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8 juillet 2010

Le discours de Kabila au cinquantenaire de l´indépendance de la RDC, un grand discours de réconciliation nationale ?

 

Majestés, Messieurs les Chefs d’Etat et Chers frères, Distinguées Premières Dames, Mesdames et Messieurs les Chefs de Délégations, Distingués Invités, Chers compatriotes,

Il y a exactement cinquante ans, sur les cendres de plusieurs décennies de colonisation, naissait la République Démocratique du Congo. Notre cher et beau pays accédait ainsi à l’indépendance, ses propres enfants prenant en mains son destin, et celui de notre peuple.

Réunis pour célébrer cet événement historique, nous nous réjouissons de compter parmi nous des frères, des soeurs et des amis, venus, parfois de loin, pour partager notre joie. Je pense d’abord à Mes pairs, Chefs d’Etat et de Gouvernement, qui ont tenu à honorer notre pays de leur présence, en dépit de leurs multiples occupations. C’est pour nous, une grande marque d’amitié et de solidarité.

Je pense aussi aux Chefs de Délégations et Envoyés Spéciaux des Etats, ainsi qu’aux Représentants des Organisations internationales et des Communautés Economiques Régionales, au premier rang desquels, le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations unies. Qu’ils soient tous assurés de la gratitude des soixante-cinq millions de Congolaises et Congolais. Mes chers compatriotes, tout anniversaire de naissance est cause légitime de réjouissances. C’est aussi un motif de reconnaissance.

Cela est particulièrement vrai pour la République Démocratique du Congo. Non seulement parce que pénible a été sa naissance, mais aussi parce qu’il faut lutter chaque jour, pour préserver son existence.

Il est donc normal que s’élèvent des cris de joie, et qu’un hommage mérité soit rendu à tous ceux qui ont permis que ce jour soit possible. Dans cet esprit, hommage d’abord et avant tout, au Dieu Tout Puissant, pour le don précieux qu’il nous a fait de ce beau pays, à nous peuple congolais, et pour la survie de la nation, envers et contre tout.

Hommage à Simon Kimbangu, le premier des nôtres qui osa proclamer et prédire la fin de la colonisation.

Hommage à Joseph Malula, Joseph Ngalula et Joseph Iléo, ainsi qu’à leurs amis, pour avoir éveillé la conscience de nos élites, par leur Manifeste de 1956, jetant les bases de premières revendications de décolonisation.

Hommage aux Pères de l’indépendance Patrice Emery Lumumba, Joseph Kasa-Vubu, Albert Kalonji, Jean Bolikango, Çléophas Kamitatu, Paul Bolia, ainsi que tous leurs compagnons de lutte, pour avoir allumé le flambeau de la liberté; mais aussi, pour avoir assumé, à travers les deux premiers cités, la lourde responsabilité de conduire nos premiers pas, comme Etat indépendant, dans un contexte globalement difficile.

Hommage à Joseph-Désiré Mobutu, militant passionné de notre authenticité et de notre unité.

Hommage à Mzee Laurent-Désiré Kabila, défenseur acharné de la dignité du Congo et de son peuple, et combattant, jusqu’au sacrifice suprême, de la liberté, et pour la démocratie.

Hommage, aussi, aux membres de nos forces armées, aux héros anonymes congolais, et aux frères et amis d’autres nationalités, tombés avec honneur, sur divers champs de bataille, pour sauvegarder notre indépendance, et préserver l’intégrité de notre territoire.

Hommage, enfin et surtout, au peuple congolais.

De génération en génération, notre peuple s’est battu pour maintenir l’unité et l’intégrité du pays, triomphant des forces centrifuges, et faisant échec à toutes les convoitises. Nous lui disons donc, ainsi qu’à tous ceux qui ont combattu à nos côtés dans les moments les plus difficiles de notre histoire, nos remerciements les plus sincères, pour leur contribution décisive à la conquête, à la préservation, et à la consolidation de notre indépendance. Je pense ici à tous les peuples amis, dont les fils et filles ont perdu la vie, ou simplement donné de leur temps, pour le triomphe de la cause congolaise. C’est notamment le cas de l’Angola, de la Namibie et du Zimbabwe.

C’est aussi celui, à travers la MONUC, et plus largement du Système des Nations Unies, dont je salue solennellement la contribution, le cas de l’Afrique du Sud, de la Tunisie, du Ghana, du Sénégal, de l’Egypte, de l’Uruguay, de l’Inde, du Pakistan, du Guatemala et de la Chine. A tous, et particulièrement aux immortels congolais mis en exergue, nous disons toute notre gratitude.

Nous les remercions, parce qu’en dépit des sécessions, coups d’Etat, guerres civiles et d’agression, ils ont permis à la République Démocratique du Congo de demeurer fondamentalement telle qu’elle était au soir du 30 juin 1960. A savoir : * un Etat souverain; * un territoire de deux millions trois cent quarante-cinq mille kilomètres carrés.

Mieux: ils ont contribué à ce qu’elle soit devenue une nation sure de son identité, forte et fière de sa diversité, et à jamais confiante en son destin.

Mes chers compatriotes, Le cinquantenaire n’est pas un anniversaire ordinaire. C’est un moment particulier d’évaluation, en vue d’un nouveau départ.

Où en sommes-nous donc aujourd’hui, cinquante ans après le 30 Juin 1960?

Il est indéniable que nous avons connu des victoires remarquables. C’est le cas notamment : * De la préservation de l’unité nationale et de l’intégrité territoriale; * Du rétablissement de la paix à l’intérieur du pays, et avec nos voisins; * De la réconciliation nationale; * De l’instauration du multipartisme politique et syndical; * De la libéralisation des médias et de l’économie; * De la transition consensuelle qui a permis des élections libres, transparentes et démocratiques; * De la démocratie dans notre pays, encore jeune certes, cependant bien réelle et vivante.

Il est également indéniable que nous avons aussi connu de regrettables ratés, notamment en matière de développement, de progrès social et des droits humains. Comme Nation et comme peuple, nous sommes, quoiqu’à des degrés divers, collectivement responsables de cette relative insuffisance de performance. Il importe d’en cerner la teneur et les causes, car nous ne pouvons nous permettre de faire l’économie d’un travail exhaustif d’évaluation.

Ce travail est en cours, sous la coordination du Commissariat Général du Cinquantenaire. Il se fait avec le concours d’éminents experts congolais et implique, directement, différentes couches de notre population. Toutes les conséquences en seront tirées, une fois terminé.

Pour l’heure, l’urgence consiste à recenser nos atouts, mais aussi nos faiblesses, pour mieux baliser l’avenir.

A ce sujet, je me réjouis de noter que, indiscutablement, la conscience nationale est plus que jamais en éveil, et que lentement, mais sûrement, le Congo se redresse, tel un géant qui s’éveille, après un profond sommeil. Je note aussi que chaque jour se confirment davantage l’Etat de droit, l’ancrage de la démocratie, la stabilité des institutions, la solidité croissante des fondamentaux de l’économie, et les perspectives d’un développement durable et harmonieux du pays. Pour n’en citer que quelques uns, j’en veux pour preuves les faits suivants : * La fin de la crise de légitimité, vieille de quarante ans, suite aux élections générales de 2006; * Le recours préférentiel au dialogue, à la justice et au jeu institutionnel pour la prévention et le règlement des conflits; * La stabilité aujourd’hui avérée du cadre macro-économique, et un taux de croissance constamment supérieur à la moyenne africaine sur cinq des six dernières années; * Le démarrage effectif de la reconstruction du pays, comme en témoigne plusieurs chantiers. Mes chers compatriotes, La liberté, la démocratie et le développement sont des quêtes permanentes. Le travail amorcé par nos aînés n’est pas terminé. Nous avons donc beaucoup de défis à relever.

Ces défis sont cependant à notre portée, car nous sommes dignes de notre destin.

Le destin extraordinaire d’un pays aux dimensions continentales, d’un espace aux ressources naturelles incommensurables, d’un peuple à la créativité intarissable. Ce destin nous impose une grande ambition pour les cinquante prochaines années. L’ambition, premièrement, de devenir un havre de paix au coeur de l’Afrique, et une force de stabilisation de la région des Grands Lacs. La paix pour le Congo certes; mais aussi pour tous les pays qui nous entourent, et bien au-delà. Non pas la paix factice que procurent les armes ou la peur; mais celle véritable et durable, fruit de l’Etat de droit, de la justice, de l’équité et de la solidarité. A cette fin, les efforts déjà engagés seront poursuivis, avec pour objectifs : * D’affermir davantage la paix; * De consolider la démocratie; * De rendre effective la décentralisation; * D’organiser, dans les délais, les deuxièmes élections générales, puis les élections locales et municipales; * De mener à terme la réforme de l’armée, de la police, des services de sécurité et de la justice; * D’entretenir la confiance et la cohabitation pacifique, aujourd’hui rétablies, avec tous les pays voisins; * De développer, enfin, la coopération et l’intégration régionales.

L’ambition, ensuite, de devenir une puissance économique au coeur de l’Afrique, et un centre pour préoccupation constante, le bien-être du Congolais. Dans cette optique, septième géant agricole du monde par son potentiel, notre pays aspire légitimement à l’autosuffisance alimentaire, et entend contribuer à celle des pays frères. De même, disposant d’un réseau hydrographique impressionnant, d’importantes ressources forestières et d’immenses potentialités en hydroélectricité, le Congo aspire à satisfaire ses besoins en eau, ainsi qu’en énergie électrique non polluante. Il entend aussi aider à faire de l’Afrique, un acteur incontournable face aux problèmes de développement durable et de réchauffement climatique.

Mes chers compatriotes,

Ces objectifs ne sont pas irréalistes, vu la performance, pour le moins historique, enregistré au titre du volet «Infrastructures» des Cinq Chantiers de la République. En effet, en douze mois de mise en oeuvre effective de ce volet, notre environnement physique est en train de se transformer, du fait des travaux d’une ampleur jamais connue, et dont le rythme d’exécution démontre que nous sommes conscients de l’urgence à rattraper le retard accumulé.

Nous entendons donc poursuivre, à un rythme plus accéléré encore, la modernisation de nos infrastructures sur toute l’étendue du territoire national. Il en est de même des réformes économiques en cours, les objectifs dans ce cas étant l’augmentation de la valeur ajoutée locale, et le développement d’un secteur privé national plus performant et compétitif. Que les investisseurs nationaux et étrangers se rassurent donc quant à notre volonté d’entretenir, avec le secteur privé, un partenariat actif, dans le respect, bien entendu, des lois de la République et des intérêts vitaux de notre pays.

C’est tout le sens des efforts que nous déployons inlassablement pour améliorer le climat des affaires.

En revanche, tout pillage et toute exploitation illégale de nos ressources seront vigoureusement combattus.

Nous voulons, en plus, engager une mise en oeuvre plus résolue du contenu social du programme des Cinq Chantiers de la République. Des initiatives marquantes en faveur de l’emploi, de l’éducation, de la santé, de l’habitat et du transport de masse seront ainsi prises avant la fin de cette année.

Majestés, Messieurs les Chefs d’Etat et Chers frères, Distinguées Premières Dames,

Mesdames et Messieurs les Chefs de Délégations, Distingués Invités, Chers compatriotes, Au moment où nous franchissons le cap du cinquantenaire, et tournons le regard vers le centenaire, notre devoir est de tout mettre en oeuvre pour que les cinquante prochaines années soient à tous égards meilleures que les dernières.

A cette fin, il est important de souligner que l’insuffisance de ressources n’est pas le problème fondamental du développement. Encore moins les considérations techniques, telles que la faible capacité d’absorption, qui sont beaucoup plus des symptômes que des causes. Le développement est d’abord et avant tout une question de vision politique, de culture managériale, d’ordre, de discipline et d’éthique.

Cela étant, pour atteindre nos objectifs, il nous faut en plus, engager de manière résolue, une véritable révolution morale.

Nous devons bannir, et punir sans complaisance, l’atteinte à la vie et à la dignité humaines, le viol, le tribalisme, le régionalisme, le favoritisme, l’irresponsabilité, le vol, la corruption, le détournement des deniers publics, l’enrichissement sans cause, ainsi que toute autre forme d’anti-valeurs.

Nous devons chérir, et appliquer dans toutes nos actions, le culte de l’excellence, de la transparence et de la méritocratie.

Nous devons faire preuve de patriotisme, en privilégiant, en toute circonstance, l’intérêt de la Nation sur les intérêts individuels, corporatistes ou partisans. Pour nous y aider, ayons toujours à l’esprit l’Hymne de notre indépendance, qui n’a pris aucune ride en dépit de l’âge, et dont pertinent demeure le message.

Souvenons-nous toujours que nous sommes unis par le sort, et que c’est dans la paix, et par le labeur, que nous assurerons la grandeur du Congo, et en ferons un pays plus beau qu’avant. Unis par le sort, soyons donc unis pour la réalisation du Congo de nos rêves. Bonne et heureuse fête du cinquantenaire ! Que Dieu nous bénisse tous !

Je vous remercie.

 

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Commentaires
M
Le pays tout entier était en décrépitude ou mené à la banqueroute, le peuple s´est appauvri ou était mené vers un abrutissement cruel...mêmes les observateurs étrangers se demandaient à quoi menait cette monstrueuse parodie du pouvoir congolais; avec qui ou avec quoi ce discours se réciliait-il ? Avec l´illumination la plus scandaleuse qui ait jamais été entretenue en Afrique en matière d´organisation, de protection et de promotion des intérêts d´un peuple congolais subissant...une expérience des plus fallacieuse de son histoire politique et économique ?<br /> <br /> Ce Louis Michel...la Belgique regrettera un jour amèrement d´avoir soutenu ce gouvernement renégat...tous ceux qui ont assisté cet appauvrissement volontaire du peuple congolais ainsi que la spoliation de son pouvoir...surtout qu´ils ne viennent pas un jour nous dire que tout cela n´était qu´un malentendu. Ce sont nos femmes et nos enfants qu´on privait d´avenir et d´assistance devant les yeux du monde entier...surtout qu´on ne vienne pas nous dire un jour que c´est cela la coopération, l´aide et l´assistance étrangère ou la démocratie par laquelle les africains devaient passer pour devenir libres et indépendants ?<br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> FR
S
1. Dans le domaine de la scolarisation : « Document de Stratégie de Croissance et de Réduction de la pauvreté », dans la livraison du mois de juillet 2006 à la page 37, a publié les résultats de ses recherches qui confirment une régression drastique du tau de scolarisation en en RDC qui est passé de 92% en 1972 à 64% en 2002.<br /> <br /> 2. Dans le domaine de la croissance économique: La République du Zaïre occupait, en 1980, la 81e place sur 183 pays ; tandis que selon « Doing business » de 2010, la République Démocratique du Congo occupe la 182e place sur les 183 pays. Soit l’avant dernière place! Pour réaliser un investissement et lancer légalement une activité économique sous le pouvoir de « Kabila », les investisseurs étrangers doivent affronter l’épreuve de 13 procédures à accomplir, et cette gymnastique peut durer en moyenne 155 jours , car chaque procédure exige des montants exorbitants pour corrompre les ministres et autres agents d’exécution. Pour exécuter un simple contrat par contre, l’enquête de « Doing business 2010» révèle que cela exige 51 procédures et 909 jours en moyenne pour y parvenir, sans oublier des sommes importantes à débourser pour la corruption à chaque étape de la démarche! « Il faut être fou pour vouloir aujourd’hui aller investir en RDC », a confié à notre rédaction l’attaché commercial d’une ambassade de pays occidental à Kinshasa. « Ceux qui viennent, se sont les mafiosi qui connaissent les méthodes et les circuits frauduleux qui leur font gagner beaucoup d’argent sur le dos de l’État congolais », a-t-il conclu.<br /> <br /> 3. Dans le domaine de la santé : l’enquête de « Document de Stratégie de Croissance et de Réduction de la pauvreté » (DSCRP) du juillet 2006, p 38, classe la RDC 178e sur 183 pays en ce qui concerne l’espérance de vie. En effet, 126 enfants sur 1000 meurent avant l’âge de 1 an ! Tandis que sur 100 000 naissances vivantes, DSCRP a enregistré 1289 cas de mortalité maternelle.<br /> 4. S’agissant justement de la gouvernance qui constitue la pomme de discorde entre Kinshasa et Bruxelles, la Fondation Mo Ibrahim, cité par le quotidien congolais Le Potentiel n° 4442 du 7 octobre 2008, classe la RDC 47e sur 48 pays de la Communauté centrale avec un score global de 29,8 sur cent. Tandis que dans la Communauté de l’Afrique centrale, La RDC est classée 10e parmi les 10 pays de la région. Ce n’est pas tout. Au sein de la Communauté de Développement de l’Afrique australe, la RDC est classée 16e sur les 16 pays de la région. Ce n’est pas Karel de Gucht qui fait ou influencé ces classements de la honte !<br /> <br /> 5. S’agissant d’accès à l’eau potable : dans son rapport devant le Sénat congolais le 26 novembre 2008, l’ADG de la Regideso a publiquement reconnu la régression drastique d’accès à l’eau dont le pourcentage est passé de 70% en 1990 (sous la 2e République) à 35 % en 2008 (sous le pouvoir d’occupation).<br /> <br /> 6. Quant à la démocratie et le respect des droits humains : l’enquête approfondie de «Freedom House », en rapport avec les droits politiques et les libertés civiles en Afrique, qualifie le statut de la RDC de « pays non libre » ! Cette conclusion a été étayée par les derniers rapports de la FIDH et de l’International Crisis Group.<br /> La liste est plutôt longue. Très longue ! « Kabila » et ses chiens aboyeurs et collabos peuvent abasourdir les oreilles des Congolais avec leurs « Vuvuzela » qui ne crachent que des mensonges et des injures à longueur des journées, ils n’arriveront pas à effacer des chiffres têtues et indélébiles de la vérité qui sont là, sous leurs yeux !<br /> <br /> Ceux qui ont chanté victoire avec le voyage du monarque belge l’ont fait trop tôt. Des journalistes qui ont accompagné les chefs d’Etat et de gouvernement n’ont pas fait que filmer les tables garnies du banquet royal. Certains ont pris le temps de circuler d’aller dans la profondeur de « Kin-la-poubelle» pour palper la vraie misère et entendre la voix de la colère d’un peuple à bout de patience ! « Kabila » a lui-même ouvert sa boite de Pandore.<br /> <br /> Par Candide OKEKE
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