Le G 20 de Séoul, un duel camp Merkel versus Obama ?

Quand deux riches producteurs se disputent, le troisième en profite. Merkel reproche à Obama ouvertement sa dangereuse planche à billets verts et sa curieuse proposition de restreindre les excédents ou déficits des balances de paiements des pays riches à 4%. Ceci, intentionnellement, débarrasserait l´Amérique des envahissantes exportations chinoises qui rongeaient son économie sans grande compétitivité actuellement. Puis venait un accord commun sur Basel III…et l´augmentation des capitalisations obligatoires des banques de 4 à 6 %. Séoul, le sommet d´un Obama défraîchi par sa défaite face aux républicains aux dernières élections du Congrès et, avouons-le aussi, impuissant face au chômage, à l´érosion d´une crise économique dont il ne savait endiguer les méfaits évidents sur son pays et ses substances économiques ?

Un sommet de crise entre l´impuissance et les abus de l´excès

Oui il faut dire qu´Obama a perdu de sa superbe avec la victoire écrasante des républicains à la chambre des représentants. Depuis, “Yes we can” est bien devenu : “No, we can’t without republicans”.  Grande lecon de démocratie ou fin de piste pour l´obamania indépendant et déterminant sa politique et ses buts. Mais qu´avaient donc espéré les démocrates face à leur impuissance d´endiguer la crise économique et vaincre le chômage américain lourdement perché au 9,6% (18% aux normes européennes) ? Vote d´avertissement qu´on pouvait et qu´on devait comprendre. Le peuple veut des résultats, pas une diarrhée de bouffe idéologique sans résultat. L´Amérique voulait bien exporter…mais ses prix n´étaient ni concurrentiels, ni flexibles ! Prompt vint la réaction : la Fed. annonça l´injection de 600 milliards $ sur le marché financier américain jusqu´en juin 2011. La grande œuvre de cognée pour abattre sournoisement le dollar continuait…sous les cris scandalisés des européens et des chinois qui eux, de leur côté, mettaient tout en œuvre pour déjouer les méchants scieurs de bois clandestins qui tentaient de voler et tromper leur monde au grand jour en se faisant des provisions secrètes de bois de chauffage en période de dur hiver pour tous.

De l´autre côté se retrouvèrent, ô surprise, les chinois, les indiens tous étaient devenus les amis d´Angela Merkel…chacun cachant ses blessures de crise aussi bien que possible comme le faisait la France, par exemple. Tous contre l´Amérique ? Pas du tout, un parti pris d´intérêt tout simplement. Les chinois et les allemands voulaient à tout prix défendre leur liberté d´exportation : leur arme et instrument premier de croissance. N´étouffaient-ils pas les autres nations ? Mais qui empêchait donc ces nations étrangères friandes des produits allemands de qualité à se refuser de les commander ou de les importer ? Ils le faisaient d´eux-mêmes, n´est-ce pas, alors…qu´on ne s´en plaigne pas. Silence gêné en France de Sarkozy où on s´est laissé endormir par la fraternité européenne…Eh oui, quand on a oublié de faire son devoir à domicile, on en subit plus tard les douloureux rebours. Ah, sacrée crise…l´Irlande, la Grande Bretagne…et bien d´autres espagnols, grecs et portugais en savaient quelque chose en ce moment. Mais tout le monde était d´accord que les inondations monétaires américaines injustifiées viciaient les intérêts de tous. Il est vrai qu´on n´arrivait pas à comprendre que l´Amérique, même dans l´intention de tromper ses créanciers chinois en dévaluant en catimini sa monnaie, prenait en compte d´appauvrir toutes les valeurs économiques et financières américaines à commencer par les fonds de pensions et les épargnes…Voulait-on rester la Nation la plus riche et la plus puissante du monde ou pas ? Ou en avait-on déjà perdu la fierté…depuis qu´on découvrit que ses banquiers véreux du Wall Street avaient mis sur pied la plus grande escroquerie de titrisation financière jamais connue dans l´histoire pour s´enrichir malgré tout devant l´érosion d´une crise économique devenant de plus en plus étouffante pour l´occident et l´Amérique en particulier ?

Comment diable se débarrasser du chômage américain ; produire, mais produire quoi et vendre à qui si les prix américains n´étaient pas concurrentiels ? Et cette manne de monnaie qui ne bouchaient ni les trous, ni ne créait l´emploi…on avait plutôt l´impression qu´a peine les billets verts imprimés et injectés sur le marché financier américain, aussitôt ils prenaient le chemin de l´étranger ou ne servaient qu´à la cabale de spéculation boursière…au lieu de créer l´emploi et financer des projets de production réelle aux USA. On s´endettait bien dans l´espoir de résoudre ses problème et retrouver son second souffle économique, or, apparement tout cela menait plus à la noyade qu´au nirvana ! Pauvre Obama, il semblait assis sur un pouvoir dont la crise économique et financière rongeait inéluctablement l´assurance et la crédibilité même s´il l´a héritée de ses prédécesseurs. On a beau parler, être intelligent et éloquent…quand on ne sait pas apporter à un problème des solutions satisfaisantes…le peuple a bien le droit de chercher ailleurs dans l´opposition les solutions qu´il se souhaite. Eh oui, la Chine elle avançait à pas de géant ; non seulement elle achetait les dettes américaines pour mieux agir sur l´économie de ce géant à l´avenir, la chine n´oubliait pas de produire par elle-même : l'ACAC ARJ21 surnommé Xiangfeng : le phoenix montant, en était la preuve. Ceux qui espèrent que le chômage occidental va s´améliorer se trompent bien…le capital aussi prendrait lentement le chemin des marchés des pays émergents. Ou les pays occidentaux industrialisés arriveraient-ils à faire le miracle de renverser la vapeur et remettre malgré tout l´histoire de leur côté ? Avec quels prix de production et sur quels marchés de vente si les autres partenaires du monde restaient pauvres…ou produisaient comme la Chine et les autres pays occidentaux par eux-mêmes ? La crise a bien ses sources et ses enseignements…

Musengeshi Katata

« Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu »

Forum Réalisance

Comments

[Musengeshi Kat]

Dans sa dureté, sa longueur autant que dans le contexte dans lequel elle frappe l´occident...et bien sûr aussi les pays pauvres et improductif. Ce qu´on en voit pas arriver en occident obnubilé par son glorieux passé et sa domination technique et scientifique, c´est le danger latent de l´érosion ou la destruction de la thésaurisation. N´est-on pas surpris (il faut dire que les européens et les allemands particulièrement sont choqués) qu´un grand pays comme les USA se résigne à vendre ses dettes aux étrangers et à détruire volontairement en catimini sa monnaie pour réduire ainsi son joyeux et irresponsable endettement public ? Du jamais vu, On oublie que autant les valeurs financières américaines (et parmi eux les pensions des retraités) et les épargnes des petites gens vont s´envoler en fumée !

Il fallait être bien désespéré pour se suicider ainsi grossièrement...à moins de spéculer sur le fait que tous les étrangers allaient soutenir le dollar et le sauvegarder de la chute. Combien de temps durera cela ? Un jour prochain la Chine en aurait marre et voudrait établir sa propre monnaie comme monnaie d´échange international...ce jour-là elle lancera les dollars détenus dans ses banques sur le marché et ce sera la banqueroute pour les américains. Ou l´esclavage économique pur et simple envers les banques américaines et envers les créanciers étrangers, bien entendu. A quoi jouait-on aux Etats-Unis, que diable; à la roulette russe ? Dangereux, cela...

Lorsque j´avait entendu dire Obama une fois que l´Amérique devait plus exporter, je me suis dit l´homme a peut-être compris la teneur réelle de cette crise...mais comment exporter si les produits allemands, chinois étaient meilleur marché ? Faire des guerres coûteuses de prestige, cela ne menait nulle part sinon à l´endettement galopant. Et en période de stagnation économique...on s´empoisonnait soi-même au vitriol même si on était l´économie la plus puissante de la terre. Les dettes peuvent ronger une économie...comme les rats le font avec le fromage. Ils ne lâchent prise que quand le fromage est terminé...Oui, pauvre Obama...il a hérité de la crise et va en pâtir. Ou la démocratie américaine venait-elle de lui donner une grande lecon d´humilité politique en lui imposant d´aller frapper à la porte des républicains avant de faire quoi que ce soit ? La démocratie...elle peut aussi ouvrir les yeux aux gens.

Espérons que les républicains apporteront des solutions réelles et valables pour un meilleur avenir; après tout Georges Bush junior était républicain mais lui aussi n´a pu rien faire durant 8ans. Cette crise économique n´est pas d´aujourd´hui...les américains ont toujours fermé les yeux sur leurs contradictions et leurs erreurs dans le passé, parce qu´on était trop fier et trop puissant pour se faire des soucis ? Même un éléphant peut devenir fou sous le harcellement et les piqures d´un moustique...Et quand on se met à se saborder soi-même afin que ses meilleurs amis en paient les frais hospitaliers et la réanimation...on risque vite de perdre ses vrais amis car ils sont bien en droit de se demander quel sens on accorde encore aux affaires et à l´économie ? Le monde n´est pas seulement américain, le soleil non plus...chacun, chaque culture a le droit de se réaliser librement et selon ses capacités et ses rêves.

Musengeshi Katata
FR

[Shaka Bantou]

Obama s´est bien rendu compte à Séoul que ses propostions visant entre autres à limiter les exportations des pays riches ne rencontraient le consentement ni de l´Allemagne, ni celui de la Chine ou de l´Inde...Il fut complètement négligé parce que personne ne voulait écouter ses vides et plutôt entâchées d´un puissant relent de fausseté parce que l´Amérique, même en ayant condamné les méfaits aux titrisations de ses banquiers du Wall Street, se mettait malgré tout à employer leur stratagème escroc en injectant 600 milliards $ indus dans le circuit monétaire américain.

On ne peut pas être à la fois juge et partie, agitateur, juge de paix et la prostituée reconvertie à l´église le dimanche. Personne n´y croyait plus. Puis ces propositions...plutôt immorales et empoisonnées pour les exportateurs allemands, chinois et indiens...non, non, l´Amérique semblait avoir perdu la tête Ou était simplement aux abois impuissant devant les envahissantes importations chinoises dont ce pays ne savait plus se libérer et les vains efforts de torpiller sa propre monnaie avec une inflation qui ruinerait ses créanciers autant qu´elle permettrait à ses produits de redevenir concurrentiels. Et maintenant ces propositions indécentes...assez mouillant tout cela.

Oui, Obama avait perdu de sa superbe depuis que les républicains lui avaient ôté sa majorité absolue au Congrès. Beaucoup parlaient de Dinde boiteuse, de politique du frotte manche aux républicains. Ce qui était sûr est que désormais Obama n´arriverait plus à faire passer une loi qui déplaise les républicains. Que valait alors son "Yes we can" ? Plus rien, hélas face à l´économie américaine mal en point et au chômage grandissant qui y grondait, ce président n´arrivait toujours pas à maîtriser l´érosion. C´est bien d´être aimé et d´être beau parleur...mais il faut tout de même employer cette intelligence à régler les problèmes urgents du peuple et des Etats-Unis momentanément ! Carte jaune et avertissement appuyé pour Obama et les démocrates. Sa faiblesse a été soulignée à Seoul. Comme l´ombre de lui-même tout le monde l´a autant évité qu´ignoré ses proposition...Eh oui, les sentiers épineux de Canossa...On se demande encore aujourd´hui si Obama et les démocrates ont bien compris cette crise économique et son dangereux contexte ? Espérons-le, parce que sinon...l´Amérique arrivera exténuée et en banqueroute aux portes du pardon et de la résurrection. De l´autre côtzé de la porte, qui donc lui donnera la bénédiction si cette Amérique avait détruit ses substances économiques et ruiné ses chances d´avenir ?

Shaka Bantou, j´ai dit !
Forum Réalisance