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1 mars 2012

l´Afrique face au savoir-faire de sa réelle liberté

Il est indéniable que l´Afrique soit aujourd´hui en quête de son meilleur souffle pour mieux se développer...donner à ses enfants une liberté digne de son nom permettant à leurs rêves et leurs attentes de se réaliser...enfin. La difficulté ? D´une part l´Afrique a du mal à se débarrasser de ses fantômes et diables du passé, et de l´autre elle ne se donne pas rapidement lers moyens et instruments exigés pour s´affirmer dans le monde moderne et contemporain industriel d´aujourd´hui.

Seulement une question d´émancipation et de savoir-faire ?

La liberté étant le plat le plus délicieux de l´existence humaine, celui qui se refuse à le préparer avec les meilleurs ingrédients et les meilleures épices, celui-là mangera mal ou primitivement sans grande exigence ou ambition. Ne pas prêter à nos rêves nos plus belles qualités, notre plus créative et intelligence innovatrice, c´est, somme toute, se ravaler à une vie de petite notoriété et valeur.

Bien de gens de nos jours ne comprennent pas cela: c´est le meilleur développement de nos qualités qui ennoblit notre bien-être et notre avenir, pas l´inverse. Avec la colonisation qui nous a emmené des rêves et des possibilités auxquelles nous avons encore difficile à répondre, nous devons cependant germer le meilleur de nous-mêmes pour en nourrir notre sensibilité et notre identité. C´est ce pas que l´homme noir n´arrive actuellement pas à réaliser parce qu´il ne s´en donne ni les moyens, ni les instruments, encore moins sait-il mettre à son profit les avantages de la mondialisation et ceux des autres cultures. C´est cela qui fait notre dilemme culturel actuel: nous sommes envahis par divers courants autant spontanés issus de notre passé, que nous devons répondre aux pressions dévoratrices de la convivialité mondiale. Seul une intelligence perspicace et un amour de soi affirmé sauront joindre les deux bouts de ce tunnel existentiel qui est le nôtre.

Le rêve de l´enfant africain ? Il existe bien, mais il ne faut pas oublier qu´il est, comme tout rêve humain, aussi fait d´efforts, d´excellence, de dons et qualités qui ont su éclore leurs fleurs sur la réalité, la quête à la beauté et le rêve humain d´accomplissement...pour avoir la fierté et le courage de dire à notre vie et au monde entier la belle prière ensoleillée et indélébile qui est nôtre. Il ne s´agit donc pas seulement de rêver, il s´agit aussi de se réaliser...librement et en toute conscience et responsabilité de l´avenir et du respect humain que nous avons pour nous-mêmes.

Musengeshi Katata

"Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"


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Commentaires
O
Moi je pense que l'Afrique est un pays magnifique!tellement grand immense...toute cette place perdue, quand on voit tous ces Africains quitter leur beau pays, pour aller dans ces petits pays comme l'Angleterre, la Belgique, la France, etc... quelle drôle d'idée...il n'y a pas d'emplois en Afrique? alors bougez!! montrez au monde votre force! créez des entreprises sur votre terre de naissance, sinon les chinois vont envahir l'Afrique sournoisement, pendant que vous croyez envahir la France et d'autres PETITS pays eux se préparent à prendre toutes vos terre!! dépêchez vous! j'ai travaillez en chine, et leurs projets se fixent sur L'AFRIQUE seulement...
S
Je me le demande. Parce que nous avons tous, de par nos négatives expériences du passé ainsi que par les exigences du progrès et du modernisme auxquels nous ne crachons pas par nos importantions, que nous devons instruire, émanciper, produire...or c´est là que commence nos problèmes parce qu´apparemment une classe politique semblait ou prendre les choses à la légère en important sauvagement et en fetant l´argent par la fenêtre au lieu d´investir judicieusement, ou elle investissait plutôt dans le tape à l´oeil, le farfelu et l´inutile ?<br /> <br /> <br /> <br /> Les vrais réformes réellement importantes, voire celle de l´agriculture et de l´alimentation, celle de la santé et de l´instruction, celle des petites et moyennes entreprises et des banques, etc...Tout cela allait trop lentement à mon avis car il ne faut pas se faire d´illusion, sortir tout le monde à la lumière demandera du temps, des moyens des efforts. Mieux vaut commencer aujourd´hui que demain. Par ailleurs il y a un aspect injuste dans le développement actuel: on a tendance à privilégier les grandes villes alors que l´arrière pays était tout aussi important.<br /> <br /> <br /> <br /> Quand on voit à quel point les marchandises pourrissent à l´intérieur des pays ou que les agriculteurs ont du mal à convoyer leurs marchandises vers les centres de ventes. Combien ces agriculteurs et éleveurs sont délaissés à eux-mêmes et même isolés par le manque d´infrastructure, de nouvelles méthodes de production et de connaissances; on ne peut que dire qu´il serait temps qu´on pense au train et aux ccopératives rapidement car ils sont incessibles au développement. Mais cela est-il vraiment étranger à nos gouvernants et nos économistes ? Je ne pense pas, La question de financement ? Mais oui elle se pose, mais si on va s´endetter pour des projets bidons ou si on ne met pas la priorité dans la production, l´écoulement des produits, la formation de cadres...comment va-t-on diable accumuler et capitaliser sans créer de plue value ? On se le demande...<br /> <br /> <br /> <br /> On ne peut pas se développer uniquement avec l´aide étrangère ou la mendicité; pour cela les frais de développement sont trop lourds. Rien à faire, il faut des efforts conséquents, réfléchis et organisés dans le sens de résultats positifs. Il en va du bien-être et de l´avenir de bien de gens si pas de pays entiers...il faut y mettre plus d´intérêt. Je me demande si la promiscuité des économies avancées ne nous est pas préjudiciable...dans ce sens que certains pays africains croient qu´ils réussiront à se développer uniquement en vendant du cacao, du café ou les matièes premières sans les transformer. Les jeunes quittent aussi le pays faute d´emploi...si le bien-être ne vient pas à moi, alors j´irai où se trouve le bien-être. Nous nous décapitons ainsi...<br /> <br /> <br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> <br /> Forum Réalisance
M
L´être humain est la seule espèce vivante qui peut se prétendre être à la fois au four et au moulin, se poster sur le balcon et se regarder passer dans la rue en direction de sa décrépitude inévitable prochaine. Nous nous donnons des valeurs, des principes et des normes de vie...nous allons même jusqu´à nous offrir Dieu et d´inombrables religions prétendant toutes mieux connaître Dieu que les autres. Nous sommes ce que nous sommes: des êtres humains et cela veut dire que nous devons tous payer le prix de notre liberté et notre réalisation sensible.<br /> <br /> <br /> <br /> Ce qui a dérouté le sens de l´histoire de la race noire, c´est d´une part son retard de développement de jadis, ce qui lui valut le vil mépris et la chosification des cultures plus avancées. Le problème aujourd´hui 50 ans après l´indépendance est que les fantômes du passé ont engendré des comportements pathologiques et révoltés dans les africains, et cela d´autant que la domination économique et financières engrangée avec l´esclavage et l´exploitation occidentale pendant plus de 500 ans continue à nous écraser et nous imposer ses dictats dans sa suprématie et ses produits aujourd´hui. Activement ou par voie d´effet de causalité.<br /> <br /> <br /> <br /> Nous sommes donc, selon toute évidence, pris autant dans le piège du manquement au développement de nos capacités, que nous sommes poursuivis par notre manque à être, à nous défendre et nous affirmer efficacement car les autres sont toujours meilleurs ou plus forts que nous...et cela se comprend puisqu´ils ont su, contrairement à nous, allier science et technique à leur cause, rentabiliser leurs économies et développer au plus rentable les qualités créatives de leurs enfants. Nous par contre, lentement mais sûrement, notre prison à double cadenas nous étouffait inexorablement parce que nous étions contraint d´aller quêter l´aide et l´assistance auprès de nos bourreaux d´hier...pour s´entendre dicter ce que nous devons produire ou acheter ?<br /> <br /> <br /> <br /> Les choses ont changé, l´esclavage n´est plus, nous sommes indépendants depuis 1960, et cependant, pourquoi ne progressons-nous pas ? Pourquoi n´arrivons-nous pas à sortir du manque et de la pauvreté ? Pourquoi n´arrivons-nous pas, faute de moyens financiers, à remplir les conditions ouvrant sur une meilleure promesse d´avenir ? Oui, c´est bien humiliant de voir ses enfants mourir de faim et d´apathie pendant que le désordre social, la médiocrité dans la production et le savoir-faire persistaient en société et la clouaient au sous développement plutôt que de lui offrir la lumière soulageante de l´espoir...C´est peut-être parce que dans notre feu intentionnel de vouloir nous donner rapidement des apparences respectables, nous oublions qu´il nous faut des fondations solides et valables...face aux défis et aux exigences de jour en jour changeantes de notre monde contemporain. <br /> <br /> <br /> <br /> la vérité est peut-être dans ceci: nous aussi, n´en déplaise à notre fierté blessée ou à nos orgueils envahissants, nous devons apprendre à mettre un pied après l´autre pour avancer. Quand bien même nous serions à la fois au four et au moulin, seuls les résultats comptent et ceux-ci ne sont jamais bons lorsqu´on néglige les capacités et l´intelligence créative de ses propres enfants car ce sont eux qui font l´avenir, pas les importations ou les apparences trompeuses issues de la consommation des produits ou dictats étrangers. <br /> <br /> <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> <br /> FR
S
A mon avis ce qui fait défaut aujourd´hui dans toute l´Afrique c´est une réelle volonté de développement attisée par un réalisme progressif et la mise en valeur de son imaginaire créatif et organisationnel. Au lieu de mettre en valeur l´intelligence et la créativité de ses enfants, l´Afrique se contente trop de se "normaliser" aux normes occidentales qui ne sont pas mauvaises, soit dit en passant, mais si on emploie des symboles culturels et des institutions modernes, il faut que ceux-ci répondent aux couleurs et aux aspirations des africains eux-mêmes !<br /> <br /> <br /> <br /> Or ces institutions sont plutôt cosmétiques qu´elles ne remplissent leurs devoirs envers les peuples et les défis auxquels les pays africains sont confrontés. Ils sont devenus de véritables sangsues buvant le sang financier de petits pays pauvres avec des pensions énormes pour des fonctionnaires improductifs et pas créatifs du tout. Les frais de personnel, ainsi, augmentent d´année en année alors que la productivité et les investissements font plutôt défaut. <br /> <br /> <br /> <br /> D´une vue générale il semble qu´il soit plus facile de consommer les produits étrangers dévorant les capacités d´accumulation et d investissement dans les pays africains, que de produire soi-même les produits dont on a urgemment besoin ou investir dans l´avenir...Ce n´est pas ainsi qu´on va se développer, pas du tout; et même si on se rabat à l´aide au développement pour cacher ses déconvenues et ses erreurs, on ne sait pas avec sa stagnation créer les conditions positives encourageant les investisseurs et créant un climat propice aux affaires. <br /> <br /> <br /> <br /> Maintenant, il ne faut surtout pas croire que les défauts au développement actuels de bien de pays africains soient dans l´intérêt des pays industrialisés. Loin de là. Même si parfois on se demande quel jeu joue l´occident en voulant presser l´Afrique comme un citron, ce même occident a tout intérêt à soutenir un développement plus responsable en Afrique afin de ne pas avoir des problèmes de troubles sociaux ou d´immigrations sauvages comme on l´a vu il n´y a pas bien longtemps en Italie, en Grèce, en belgique, en France, aux USA, etc. La crise économique actuelle montre aussi que l´occident a grand besoin d´acheteurs crédibles, pas seulement de mendiants d´aide économique et financière rehaussant leur sentiment de supériorité. <br /> <br /> <br /> <br /> Ceci dit les africains doivent bien se rendre compte qu´on ne peut pas aspirer au progrès, au développement et à la modernité tout en se refusant d´en remplir les conditions ou faire les efforts d´émancipation et de dynamisme créatif que ce développement impose. A vouloir se cramponner à ses vieilles traditions désuètes ou ses logiques dépassées d´hier pour se donner des allures progressistes en consommant le clé sur porte étranger, on se mord la queue en se privant des moyens et des instruments de véritable dynamisme de développement. Si cela n´est pas logique ? Et si une petite classe de parasites administratifs et politiques dévore dans la société les modestes accumulations du pays au lieu de miuex les investir et les employer à bon escient dans l´intérêt de tous...laisser faire cela ne mène pas non plus au Paradis. Absolument pas. Le développement est un long et dur chemin, ceux qui en néglige les difficultés ou les entraves feraient bien de revoir leur bon sens et leur sens de responsabilité...envers eux-mêmes.<br /> <br /> <br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> <br /> Forum Réalisance
M
Nous sommes tous des rescapés de l´ordre déchu de nos cultures attardées et mises à mal par la colonisation et l´esclavage...le problème, dès l´indépendance, était de nous retrouver sur des valeurs plus réalistes que celles d´hier et d´avant hier. Y sommes-nous parvenus, cea est un autre problème car j´ai bien peur que pour certains il suffisait de suivre, de copier et de consommer les produits du maître. Or ainsi on devenait esclave des symboles et de la créativité développée par les industries du maître...avec les conséquences qu´on sait: l´appauvrissement et la dépendance. <br /> <br /> <br /> <br /> Je passe sur les autres considérations critiques pour dire que si l´indépendance doit être réellement réalisée, les pays africains n´échapperont pas à leur devoir de se libérer de la dépendance étrangère. Ceci ne se fait pas en ce qu´on continue à nuire à ses intérêts mais bien en les soignant et en les défendant efficacement. Je sais que les étrangers, et surtout les occidentaux, lorsqu´ils entendent parler de la liberté africaine, deviennent nerveux parce que la situation actuelle les enrichit copieusement au détriment des intérêts de développement des africains eux-mêmes. Et cependant, la liberté est ce qu´elle est: on ne peut pas la conquérir à moitié, en pièces détâchées ou la vivre par procuration. <br /> <br /> <br /> <br /> Maintenant, entre le vouloir et le pouvoir, il y a un grand fossé qui s´appelle le savoir-faire. La question est: sommes-nous sur la bonne voie ou sommes-nous encore entrain de nous obnubiler l´esprit tout en nous enfoncant encore plus profondément dans la pauvreté et la dépendance ? Bonne question, surtout que j´ai souvent l´impression que l´africain en général, de par le douteux sentiment d´incapacité que lui ont légué les longs siècles d´impuissance du passé, a tendance à fêter trop rapidement ses petites avancées sans se rendre compte que le monde, à côté de lui, a fait des pas de géant. A ce compte-là nous courrons toujours après le lièvre...or il nous faut sortir vainqueur d´une course qui nous rendrait notre capacité à déterminer nous-mêmes notre histoire et l´avenir de nos femmes et enfants. Peut-être sommes-nous trop confiants ou pas assez exigeants...il est temps de le devenir rapidement parce que celui qui n´utilise pas le temps pour s´améliorer et réaliser son destin, celui-là n´aura pas de vie accomplie ou réellement libre. <br /> <br /> <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> <br /> FR
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