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16 janvier 2006

Le fond de la dissertation Finkielkraut

Avant propos

Je m´attarde rarement sur une discussion qui me semble à mon avis, que trop bien tourner à des échanges vides, plus subjectives qu´objectives. Cette discussion, cependant a révélé beaucoup de choses cachées, latentes à la civilisation occidentales et à son état d´âme actuel, c´est pourquoi je m´y laisse entraîner. Je rend Un hommage à beaucoup de bons et intelligents participants, et particulièrement à David Leterrier pour cet article vivant.

Commentaire sur grioo

Retourne à l’école, Alain (Finkielkraut) (16 janvier 2006)

Tu as absolument raison, David L. : les racistes, les incurables à toute morale ou éthique humaine sont décidément bien difficiles à éduquer ou à civiliser et instruire. Le désespoir du mal, sans doute. Pour ce qui est Finkielkraut, encore une fois dirai-je qu’il ne faut pas faire trop cas de sa médiocre personne, parce qu’autant philosophe qu’il soit, il en oublie de transcender la réalité, de chercher dans la vérité et l’objectivité la projection réelle de l’avenir (ou la connaît-il déjà et s’en effraie) et chercher enfin comment on peut idéaliser les choses, au sens absolu du bien, bien entendu. Il a succombé à ses angoisses et à ses appréhensions quant à l’avenir(plutôt sombre en ce moment)de la civilisation occidentale frappée par une crise économique accouchant chômage et endettement, pendant que les ennemis, eux, sont aux portes de la Cité(Chine, Inde et autres).

Et pour ne prendre que l’Etat d’Israël, depuis que les démographes de ce pays ont établi que dans quarante ans Israël sera peuplé par une majorité écrasante d’arabes (Eh, oui ; eux font des enfants plutôt que de jouer au soldat), le ton hégémonique et frondeur israélien fait lentement place à un recul contrôlé. Par ailleurs, ils sont eux aussi arrivés à la vérité économique du 21e siècle : ce ne sont pas les armes et les déploiements militaires qui font le progrès et la prospérité d’un peuple, d’une nation ; mais sa capacité à créer, à innover, et bien mieux encore : sa capacité à vendre et commercer avec ses voisins. Et les dépenses militaires d’Israël, à la longue, deviennent étouffantes. On a beau être soutenu par les américains et les juifs du monde entier, l’économie, autant que la démographie ont leurs lois propres ; on peut fermer les yeux quelques temps, des années, mais un jour on doit accepter la réalité. C’est dire que la politique actuelle d’Israël à l’égard des palestiniens, par exemple est plus dictée par des lois socioéconomiques incontournables, que par une quelconque sagesse ou illumination de soudaine équité. Qu’on le veuille ou non, les palestiniens ont déjà gagné, et c’est cela qui rend Finkielkraut amers et rance : échec et mat. Les amis américains aussi se retrouvent sur un problème similaire : au plus ils se déploient, au plus ils s’endettent, et au plus ils alourdissent leur économie d’intérêts négatifs. Et la Chine, l’Inde, et même le Vietnam qu’on avait joyeusement brûlé au napalm et à l’agent orange au nom de fausses idéologies hégémoniques, est sortie des cendres. Et partout dans le monde tout le monde a compris que Guantanamo, Irak et les prisons de tortures dissimulées en Europe ; ce n’est, en aucun cas, ni démocratie, ni respect de libertés ou d’un quelconque idéal autre que l’aveugle domination occidentale. Mais le Sphinx devient de jour en jour fragile des jambes...et d’amis.

Et partout dans le monde occidental commencent des grèves, des démonstrations sociales, signes avant coureur du véritable dilemme de cette culture : des médecins en Allemagne gagnant moins qu’un électricien, ou à Londres des biologistes devenant peintre en bâtiment ou plombier pour gagner leur vie… L’architecture sociale occidentale est devenue caduque, illogique, vicieuse ; elle n’offre plus ni la sécurité, ni la reconnaissance intellectuelle sur le marché de l’emploi. Et tandis que des joueurs de tennis ou de football deviennent millionnaires, l’ingénieur ou le diplômé de l’école supérieure qui a toujours inventé, construit des ponts, et tant d’autres objets ou outils nécessaires au quotidien ; celui qui a, pour payer ses études, travaillé au plus bas de la société, on lui vole sa pension. En effet, dans tout le monde occidental, on a fait l’escroquerie la plus infamante qui soit : on a endetté les caisses de pensions et d’assurance sociales en dépensant leurs capitaux légaux sans contrepartie exigée. Et tous ceux qui travaillent aujourd’hui peuvent être assurés, s’ils ne veillent pas personnellement à une couverture privée, de vivre de misère les jours de pensions.

A New York les transporteurs sont allés dans la rue pour prévenir ces rapacités criminelles, à Bruxelles, à Paris, à Berlin...la crise a ses cauchemars, et ils ne sont pas beaux. Et je me réjouis d’entendre certains avouer qu’ils n’ont pas besoin de nos enfants, Dieu merci ; depuis l’esclavage, en passant par la colonisation, et l’étouffement économique et financier post colonial, nous avons toujours eu la certitude que l’occident voulait éternellement vivre au profit de nos enfants, de nos larmes, de nos souffrances. Il est bon de savoir que cette époque est enfin révolue. Et que chacun portera son mal sur ses propres épaules, aussi amers et lourd qu’il soit. C’est rassurant. MK

Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu

munkodinkonko@aol.com

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Commentaires
D
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