Le racisme d´EMINEM
Ces racistes aux peaux de moutons
Le racisme d´EMINEM
EMINEM "Foolish pride" 1993
Track 1
There’s so many styles I might get thrown
And here’s the place where I like to roam
And all the girls that I like to bone
Have the big butts, no they don’t
‘Cause I don’t like that nigger @#%$
I’m just here to make a bigger hit
When I be kickin the hypest, dopest rhyme
Just say that Eminem is the best MC of all times…Yeah!
I’m running out of breath so here’s Chaos Kid with the flow of death
Track 2
I seen a Black girlfriend and I kissed her
I kissed her; I placed it on her cheek
And she didn’t come back til next week
Now it was next week and she was back again
Wanting to kiss a white kid
So she was my girlfriend, we started going out
But that’s okay because we were Black and white
Blacks and whites they sometimes mix
But Black girls only want your money cause they’re dumb chicks
So I’ma say like this
Don’t date a Black girl, take it as a diss
If you want, but if you don’t
I’ma tell you like this, I surely won’t
Never date a Black girl because Blacks only want your money
And that @#%$ aint funny
So I’ma say look honey
Why do you do this?
You know, you step up to me like you a Brutus
Then you try to grab my spinach
Because its green and that’s cash
Commentaire Réalisance
Cachez le naturel, il revient toujours au galop; les plus idiots, les trompés, ce sont les stars noires du sport et de la musique américaine qui sourient de toutes leurs dents sur ses albums et ses clips avec lesquels il essaie de masquer sa véritable nature. Et pour vendre une musique de source et de domination noire, il faut bien se camoufler.
Comme Elvis Presley, il vient d´une tradition de découvertes choisies par l´establishment américain blanc pour contrecarrer le succès par trop envahissant des noirs, et afin de canaliser le capital plutôt sur la tête d´un blanc, que dans les poches de noirs.
Tout ceci n´est pas nouveau, beaucoup de musiciens et de gens instruits noirs le savent, notamment que 50 Cent ne plait aux blancs que parce qu´il encense l´inculture et l´aveuglement des noirs américains en les faisant notamment tous passer pour des drogués ou des gens ne respectant pas la femme noire. Des monstres sociaux, en fait, plus incultes et demeurés qu´intelligents et sociables. Et on s´étonne encore que le racisme perdure en Amérique ?
Ce qui moi me dérange, c´est ce nombre toujours croissant d´américains noirs qu´on voit passionnément saluer le drapeau américain, ou aller aux côtés de leurs compatriotes blancs se faire assassiner quid au Vietnam, quid en Irak pour une cause honteuse dont ils ne profiteront des bienfaits qu´à compte goutte, pendant qu´ils auraient défendu des fausses et vides valeurs. Quand ils rentreront au pays, tandis que leurs pairs blancs iront dans leurs quartiers élégants et tranquilles ou à l´université terminer leurs études, eux vont retrouver le Ghetto surpeuplé et pauvre de quelques agglomérations urbaines délaissées. La musique, le sport ou la rue avec tous ses effets néfastes et sa lutte sourde et désespérée. Eh oui, « In got we trust » de l´empire américain était d´emblée réservée depuis des siècles aux blancs ; les noirs eux devaient se débattre et voir comment ils en sortiraient. Mais si au départ, et cela depuis des siècles les dés sont truqués, les perspectives pour les noirs sont plus étroites que généreuses. C´est peut-être ce qui fait dire au monde occidental : c´est le pays des possibilités illimitées, parce que justement, pour le noir, on peut y entretenir et y exercer à loisir les complexes et les préjugés intentionnels de la race blanche à l´égard de celui-ci ; on lui faisait des promesses qui restaient lettre morte. Que des républicains ou des démocrates se succèdent au pouvoir, son sort, lui restait le même : le bas de l´échelle sociale. La constitution ? Oh là là ; quel gros mot, n´appartient-elle pas aux blancs, ne l´interprétaient-ils pas comme ils l´entendaient ? Après tout, où pourraient-ils se sauver ? En Afrique ? C´est longtemps que la main blanche régnait et exerçait sournoisement son ministère. Il ne leur reste donc qu´à accepter leur sort ingrat. Souriez, s´il vous plait, et vive le rêve américain !
Musengeshi Katata
Muntu wa bantu, Bantu wa Muntu