Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Forum Réalisance
Forum Réalisance
Publicité
Archives
Newsletter
8 février 2007

Sur le commando militaire américain unifié sur l´Afrique

Incorrigible : Bush veut installer un commando militaire américain centralisé en Afrique…afin de stopper l´Al Kaida !?!

De nouveaux indiens à piller, déposséder et exterminer en Afrique ?

« Les élèves sont toujours plus intelligents que leur maître actuel, sans cela il n´y aurait pas d´instituteur dans l´avenir »  Schopenhauer

Depuis que l´occident s´est rendue compte que sa rapacité et sa friandise aveugle du pouvoir étaient plus grand que son sens d´intégration et ses soubresauts humanitaires, cette culture devient de plus en plus vulgaire dans ses actes volontaires de contrainte et d´influence militaire sur tout notre globe. La malheureuse invasion en Irak, dernière croisade en pays souverain et indépendant islamique en est la preuve flagrante. Al Kaïda, Al Kaïda ! Tels sont les nouveaux slogans avec lesquels tous les abus semblaient être permis. Et ce danger, pour peu qu´il soit vrai – mais disons plutôt qu´il a marqué l´Amérique avec le 9/11 – n´en était pas moins, et ce malgré Guantanamo et Abu Grhaib, bien insaisissable. Les talibans, en Afghanistan, étaient tenu en échec dans leur propre pays (on se demande bien jusqu´à quand), et cependant, de par le monde, les américains, comme enragés, menaient une vendetta aveugle, plus tapagiste et revencharde qu´efficace sur un ennemi précis et clair. Et pourtant, si Clinton l´avait voulu, il aurait, sur la demande expresse du gouvernement soudanais, arrêté Bin Laden se bronzant au soleil africain. Il s´y refusa sous la remarque : « Bin Laden, qui est-ce ? Connais pas. » Ce nom allait pourtant devenir un cauchemar quelques trois ans plus tard pour chaque américain.

Derrière l´Al Kaïda, ne l´oublions pas, outre la plateforme idéologique fondamentaliste islamique mâchant et remâchant bêtement le Coran sans parvenir à s´émanciper de sa petite médiocrité sociale ou intellectuelle, il y a bien, ne soyons pas aveugles, des revendications économiques. Il n´y a que l´occident pour ne pas le reconnaître, parce que le faire, ce serait entériner des revendications et s´atteler à un changement douloureux pour les privilèges et intérêts dominants américains et européens dans le monde arabe. C´est depuis longtemps en effet que les intellectuels des pays islamiques étaient au chômage et courraient les rues faute d´intégrations socioéconomique et d´emploi dans leurs propres sociétés. Ce fait était reproché aux envahissantes importations conceptuelles et matérielles de leurs gouvernements aliénés au productivisme occidental. Par ailleurs, d´un part les occidentaux buvaient à gorge déployée leur pétrole sans que les petites gens n´en reçoivent leurs dus ; et de l´autre, les pétrodollars de recette, en lieu et place de servir aux sociétés, étaient réinvestis, pour la plus grande partie, en…occident !

Et dans ce cas, vouloir saisir la fumée plutôt qu´éteindre le feu, c´est faire comme en Afrique où les prochaines révoltes populaires couvaient : mépriser les peuples et leur vendre la vache enragée pour le paradis. Car, demain, lorsque ces matières premières qu´on consommait et dépensait sans que les propriétaires légitimes n´en profitent (à part quelques corrompus du pouvoir aliéné) ; de quoi donc vivraient ses pauvres ? Comment et avec quelles matières premières se développeraient-ils ? Ou considérait-on qu´ils n´avaient pas besoin d´industries ? N´est-ce pas les condamner à la pauvreté tout en les empoisonnant avec l´air polluant des cheminées et d´automobiles étrangers dont ils ne jouiraient jamais des bienfaits ? Liberté, démocratie ; de quel genre et de quelle sorte de liberté et de démocratie s´agissait-il donc, si celle-ci ne respectait pas les intérêts légitimes des autres ?

Cette question, ce n´était pas seulement Al Kaïda qui se la posait, c´était aussi toute l´Afrique à laquelle, depuis des siècles l´occident avait pris l´habitude de la piller de ses enfants en les amenant à l´esclavage, et ce durant plus de 400 ans. Puis elle y revint pour une colonisation de la plus criminelle et méprisante. Et pour finir en beauté, elle y installa une fictive indépendance dès la fin de la deuxième guerre mondiale, aliénant volontairement par là toute velléité d´indépendance économique, politique et monétaire dans ces pays. Et aujourd´hui, les pauvres africains se débattant contre l´énorme pieuvre insatiable et sanguinaire de la francafrique, donnaient tous les symptômes de poissons cherchant désespérément à survivre en bassin asséché. De quel genre de collaboration, de conception solidaire ou humanitaire culturelle pouvait-on désigner ceux qui avaient organisé et entretenu une telle mystification sociohistorique ? Racisme, mépris ; c´est bien peu, car il s´agissait de crimes à la fois ceci, cela, et bien plus : car avec une sournoiserie et un fausseté de la pire des fourberie, et cela tout en se prétendant suavement de l´aide et de coopération, avalisait le meurtre journalier de tout un continent sciemment.

La nouvelle par laquelle l´administration Bush (encore elle) allait implanter un commandement militaire américain unifié en Afrique : l’African Command (AFCOM) qui serait installée dans 53 pays de l´Union africaine, dérange quelque peu, et c´est peu dire. Parce que, en lieu et place de reconnaître à l´Afrique un partenariat équitable et réel, on lui envoyait une police et une armée d´occupation. L´Afrique gagnerait plus si les occidentaux, et en tête les américains, ouvraient leurs frontières douanières commerciales comme ces pays industrialisés l´imposaient aux africains. Et cessaient, par des prix de dumping et de subventions, à empêcher conjointement à l´Afrique de vendre ses produits agricoles à des prix raisonnables, permettant à ses agriculteurs de survivre et d´élever leurs enfants dignement. Face à la misère et à la pauvreté institutionnalisées par ce systématisme occidental injurieux et criminel, n´importe quelle armée du monde, aussi puissante soit-elle, n´arrangerait rien du tout. Le problème se trouvait ailleurs. Ou alors on ne voulait que tromper son nègre pour mieux le noyer.

Et, à propos, pourquoi ce commandement américain excluait-il son implantation en Egypte ? Parce que l´Egypte était déjà du monde occidental, ou ne faisait pas partie de l´Afrique ? On le voit, derrière cette intention, il n´y avait rien d´autre que la continuité, par des tentacules plus étouffantes, de la mainmise occidentale sur le continent africain. Incroyable ; à croire que l´Irak n´a fait avancé ni les esprits, ni les bonnes mœurs américaines ! Tout le monde sait que les Etats-Unis étaient á 25% dépendant du pétrole africain, et que dans cette perspective les américains cherchaient à sécuriser leurs intérêts. Mais ces intérêts étaient-ils menacés ? Peur de la Chine et de son influence grandissante ? Ca ! Et depuis quand le monde n´était-il plus libre ; qu´il fallait des armées, des invasions, des bombardements meurtriers  pour prétendre faussement à la liberté et à la démocratie ?

En tout cas, il semble plus facile de donner aux autres peuples des leçons de démocratie et de liberté en les bombardant et en détruisant leurs sociétés et leurs structures sociales, qu´à s´émanciper soi-même de la violence et de la contrainte comme instrument existentiel légal. Et si les américains sont si sincères, ils devraient commencer leur épopée de grandeur humaine auprès de leurs compatriotes indiens : leurs premières victimes. Car ne pas panser adéquatement ou reconnaître et consoler  le cœur qui saigne devant nos yeux, et prétendre aller guérir celui qui se trouve à des milliers de lieues…faut pas rêver, c´est de la tromperie, tout cela.

Musengeshi Katata

Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu

munkodinkonko@aol.com

Publicité
Publicité
Commentaires
M
Je crois que de n´avoir lu aucun livre de ces messieurs est un handicap à les situer réellement. En ce moment, les livres qui sont produit en France sont plutôt ceux qui ont tendance à étouffer ou dénaturer l´esclavage français et occidental. Je rappelle à tout hasard que la France avait fait saisir chez Maspero les Damnés de la terre en 1954. Aujourd´hui toute une armée de Bounty est employée à faire beaucoup de fausse fumée, pour que la France se libère de son sentiment de culpabilité envers l´Afrique. Qui dira alors que les publications ou la liberté d´opinion est libre en France ? On est simplement en train de la manipuler, comme aux Etats-Unis pour la guerre d´Irak. A quoi servent de tels subterfuges ? A rien du tout, sauf à retarder ou ralentir le jugement critique réel des situations actuelles. Savais-tu que 99% des maisons d´édition du monde sont contrôlées par des occidentaux? Seul l´Internet reste encore un espace démocratique et libre. C´est pourquoi je ne comprends pas qu´au lieu d´utiliser cet espace à bon escient, des petits cerveaux s´y amusent aux petites images et aux blagues insipides. Enfin, il faut du tout pour faire un monde. La France est très embêtée en ce moment parce qu´elle se rend compte que le nombre de noirs qui comprennent les choses augmentent de jour en jour et que les jours de la francafrique sont comptés. Or, pour eux vider les lieux en Afrique, c´est perdre en Europe le prénom de Grande Nation! ´est pourquoi on cherche à élever quelque Basile Boli pour jouer les intermédiaires en situation désastreuses, ensablée, et tromper les noirs encore une fois en leur offrant la fausse sensation que les choses ont changé ou du moins que la France serait prête à accorder aux africains un rôle de partenariat sincère et partagé (Note que ce petit jeu passe-passe trompeur de nègre est joué depuis le Canada, les Etats-Unis, jusqu´en Suède et en France). La mesure, cependant de notre consentement demeurera toujours le bien être de l´arrière pays africain. Pas celui des vendus et des corrompus. Sinon, eh bien, je conseillerai la France à retirer de l´Afrique et le plus vite sera le mieux. Car elle n´aura ni rien compris, ni changé en quoi que ce soit. Et cela fait tout de même 600 ans dont 450 ans d´esclavage et 80 ans de colonisation ! Ce qui nous occupe et nous préoccupe, ce n´est pas jouer aux nègres blancs ou collectionner les bibelots de l´industrie occidentale ; ce que nous voulons, c´est un développement de réalisation socioculturelle et d´intégration permanente ; pas d´exclusion ou de mépris comme elle l´a pratiqué à notre endroit depuis des siècles. C´est pourtant français ce que nous disons ou pas ? Si la France n´est ni à mesure de le comprendre parce que vraisemblablement elle a pris l´habitude de piétiner et de tromper son nègre, elle peut partir. La Chine est à nos portes; elle prendra la relève à nos côtés. Il ne faut pas croire que chaque français est né avec un africain comme esclave ou que l´africain est tenu à accompagner chaque français dans sa tombe! Nous sommes deux races, deux histoires, deux continents, deux avenirs différents l´un de l´autre; ne l´oublions pas sous la fièvre de l´amitié franco-africaine. A la fin, je crois que nous devons apprendre à rudoyer et molester les français : à ce qu´il semble ils respectent plus ceux qui les ont giflés comme les allemands ou les vietnamiens, par exemple où ils investissent déjà plus qu´en Afrique! Faut durcir et être au besoin violent, la douceur et l´affabilité ne rapportent rien sinon le mépris et la déconsidération. Et ne nous faisons aucune illusion : si L´Irak avait attendu que la France défende sa liberté, ce pays serait encore à cracher du sang et à attendre Godot. Et les palestiniens dont les français disaient qu´ils étaient leurs amis ; c´est à peine si on ne leur volait pas leurs territoires et leur avenir sous les yeux et les fausses déclarations d´amitié de la politique française. Beaucoup de blabla lorsqu´il s´agit des autres, ceux qui ne sont pas partie prenante de l´empire occidental du Pouvoir Blanc. Et à propos de la Côte d´Ivoire : que la France propose aux africains de composer avec l´opposition, cela t´étonnera, mais je considère la chose comme louable et porteuse de paix et d´unification, car les noirs ont trop rapidement des fièvres sécessionnistes. Ce qui me dérange, c´est que cette même France ne sait pas, chez elle, faire la même chose avec les basques ! Musengeshi katata. Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu
L
Je suis surpris par vos propos sur Serge Bilé, parlez vous du même Serge qui travaille sur RFO?<br /> Et pourquoi le considérez vous comme le nègre au service de l'Occident car pour moi il représente tout le contraire?<br /> (je n'ai lu aucun de ses livres.)
M
L´envergure et l´exactitude du 9/11 a poussé bien de critiques, et pas seulement en dehors des Etats-Unis, à douter de la version américaine officielle de cet attentat. Mais voyez-vous, le vin est tiré, il faut le boire. Seul Bin Laden lui-même et ses acolytes morts pourraient nous éclairer là dessus. Ce ne serait pas la première fois que la sournoiserie humaine ferait porter aux autres une hideuse monstruosité. Si Serge Bilé prétend que ce sont les noirs qui ont fait l´esclavage et les occidentaux les victimes, tout est permis et publié pourvu que l´occident se lave, via son nègre de service, de tout soupcon. Aux idiots et aveugles d´applaudir. Le monde aujourd´hui est un peu plus salopart qu´hier, nous le savons tous. La vérité est devenue en occident une denrée de mauvaise qualité, et au préalable très suspecte. Méfiance; quand on veut noyer son chien... Musengeshi Katata. Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu.
J
la seule réserve que j'émettrais concerne le rôle supposé de Bin laden dans la tragédie du 11 septembre.<br /> Pour ma part, malgré les multiples preuves que l'administration US nous a fournies, je reste septique quant à l'implication de ce terroriste dans ces attentats.
Publicité