Face au marasme de l´éducation en Afrique
MUSENGESHI KATATA RECOIT MONSIEUR ANTOINE NGUIDJOL
L´éducation : la clé trop souvent négligée de l´avenir
« Il n´est pas exagéré de dire que nous vivons encore dans une situation de terreur intellectuelle où l´interdit du personnel ou du singulier est la chose initiale demandée à tout apprenti philosophe non occidental. La dimension didactique va s´accroissant au fur et à mesure de l´apprentissage, son poids devenant tel qu´il réduit la vocation pédagogique de la philosophie à la portion congrue. » Dr. Antoine Nguidjol (Le Système éducatif en Afrique noire, pp 77)
Musengeshi Katata: M. Antoine NGUIDJOL, tout d’abord merci d’avoir répondu favorablement à notre demande d’interview.
Antoine Nguidjol : c’est pour moi un grand honneur de répondre à vos questions. J’apprécie beaucoup votre « blog », la pertinence des propos que vous y tenez, votre passion pour l’avenir de l’Afrique et votre rigueur intellectuelle.
MK. : Merci. M. Nguidjol, j’ai présenté un aperçu de votre essai il y a quelque temps. Mais avant d’éclairer nos lecteurs sur son contenu, je vous demanderais de bien vouloir vous présenter brièvement.
AN : C’est une tâche difficile que vous me demandez là ; vous savez, je n’aime pas beaucoup parler de moi. Je préfère que d’autres le fassent à ma place. Je vous rassure toute de suite, cela n’a rien à voir avec de la fausse modestie, c’est un trait de caractère. Au fait, ne croyez-vous pas que les choses les plus brillantes finissent toujours par se faire remarquer ? J’en suis convaincu et ne souhaite donc pas en rajouter...
Mais puisque vous exigez que je me soumette à ce rituel, je dirais juste ceci : je m’appelle Antoine Nguidjol, né au Cameroun il y a quarante huit ans, docteur en philosophie (Paris X), fonctionnaire de catégorie A dans l’éducation nationale française…et, depuis peu, essayiste.
MK : C’est parfait. Venons-en à votre livre, qui est l’objet de cette interview.
AN : avec plaisir !
MK : vous avez récemment publié un essai aux éditions l’harmattan intitulé : le système éducatif en Afrique noire : analyses et perspectives. J’ai beaucoup aimé votre livre pour la richesse de son analyse. Pouvez-vous nous dire les raisons qui ont motivé ce travail sur l’éducation en Afrique noire ?
AN : Ce qui a motivé mon travail, c’est d’abord le fait que la question de l’éducation intéresse tous les pays du monde. Aucun pays sérieux ne peut laisser dériver son système éducatif sans réagir. La question évidemment n’est pas nouvelle bien que chaque époque la problématise à sa manière compte tenu de ses besoins et de ses attentes.
De nos jours, les observateurs avertis (les professionnels de l’éducation en l’occurrence) savent qu’un test international a lieu chaque année qui permet d’obtenir une classification du niveau des établissements du monde entier (collèges, lycées, universités) ; ce qui atteste de la préoccupation des Etats pour leurs systèmes d’enseignement.
En France, des tests nationaux, couplés aux résultats du brevet des collèges et du baccalauréat, permettent d’obtenir une classification nationale des meilleurs collèges ou lycées de France mais aussi des moins bons ; les informations recueillies à cette occasion fournissent de précieux indicateurs pour la détermination des axes fondamentaux de la politique éducative à entreprendre.
On remarquera, en France, que la préoccupation du niveau scolaire est telle qu’elle en devient une question politique posée à tout changement de régime, chaque ministre de l’éducation y allant de sa petite réforme. Aujourd’hui, la politique éducative est à l’acquisition du « socle commun des connaissances ».
Mais déjà une question se pose : qu’est-ce qui au fond justifie cette préoccupation ? Est-ce l’amour de la connaissance, ou autre chose ?
En creusant un peu cette question, on peut se rendre compte que si l’intention affichée par la réforme du système éducatif se veut essentiellement épistémologique ou économique (réformer le système éducatif pour permettre un passage harmonieux entre l’école et le monde du travail), la réalité est tout autre.
En effet, tout système éducatif est une machine politique qui vise essentiellement à produire des conséquences politiques (exemple : l’unité politique par le biais de la culture générale, c’est-à-dire par l’apprentissage de références culturelles ou intellectuelles communes). L’école est un lieu pratique, simple, économique, facilement contrôlable où s’élabore l’unité culturelle et politique.
MK : et la seconde motivation de votre essai ?
AN : la seconde raison, qui concerne plus proprement les africains, c’est le besoin de comprendre. Les africains se posent aujourd’hui la question de leur devenir en tant qu’êtres particuliers jetés dans le monde, pour certains quelque part sur les rivages de la Méditerranée, du Pacifique ou de la Baltique, tandis que d’autres aspirent à y être jetés à leur tour ou meurent de déréliction quelque part en Afrique.
Mais qu’ils soient en Afrique, en Occident ou en Orient, qu’ils soient naturalisés, résidents ou « sans papiers », beaucoup d’africains ont aujourd’hui besoin de comprendre pourquoi leurs aïeux ont été vaincus. Pourquoi leur histoire collective a pris cette trajectoire particulièrement douloureuse. Ils se demandent s’il y a une possibilité pour que cette défaite d’hier (qui se prolonge) ne soit que provisoire ?
Pour changer le cours de leur histoire, il leur a été demandé ces dernières décennies de se rendre massivement à l’école occidentale. Beaucoup y sont allés. Ils sont aujourd’hui sans travail et sans perspective d’avenir…
MK : l’école mérite donc une sérieuse évaluation.
AN : Exactement. Précisons deux choses : premièrement, l’évaluation n’est pas le rejet. Deuxièmement, l’évaluation n’est pas une simple opération technique. Elle est fondamentalement conceptuelle. A défaut de le comprendre, on prend le risque de « tropicaliser » un système éducatif étranger en pensant en avoir inventé un. Les conséquences pour l’avenir sont très sévères.
MK : quel rôle a joué le roman du sénégalais Hamidou Kane dans votre réflexion ?
AN : L’aventure ambiguë est un roman que nombre d’africains scolarisés ont lu. L’étude de ce roman n’est donc pas une nouveauté puisqu’elle figure au programme de la littérature africaine.
Seulement voilà : je considère que l’étude purement littéraire de ce roman n’en saisit que l’écume (pardon pour les professeurs de littérature africaine !). Car le roman d’Hamidou Kane traite de l’angoisse, du sentiment de déréliction de l’africain face à un événement aussi terrifiant qu’incompréhensible : l’occupation occidentale de l’Afrique par les armes. Elle traite de cette soudaine rupture de la temporalité qui fait qu’il y a désormais un avant et un après ; et entre le deux une béance, un trou noir, rien.
L’œuvre d’Hamidou Kane a constitué pour moi un bel angle d’attaque parce qu’elle traite du problème de l’éducation. Cette œuvre, écrite en 1961 au moment où les pays africains accèdent à l’indépendance, est pleine de prémonitions. Elle nous montre à quel point le parcours éducatif occidental est piégeux et ravageur pour les Africains s’ils ne le réévaluent sérieusement.
Permettez-moi de vous lire un passage suggestif de cette œuvre que je trouve aussi importante que les Lettres philosophiques de Voltaire ou les Essais de Montaigne et que l’on devrait mettre au programme des études philosophiques en Afrique noire.
« il arrive, confie Samba Diallo, que nous soyons capturés au bout de notre itinéraire, vaincus par notre aventure même. Il nous apparaît que tout au long de notre cheminement, nous n’avons cessé de nous métamorphoser, et que nous voilà devenus autres. Quelquefois, la métamorphose ne s’achève pas ; elle nous plonge dans l’hybride et nous y laisse. Alors, nous nous cachons, remplis de honte. »
L’africain honteux de lui-même, c’est peut-être l’image stéréotypée à laquelle nous avons affaire encore aujourd’hui.
Tout est parti du savoir, comme l’indique Hamidou Kane. L’africain peut-il se lancer dans la quête du savoir occidental sans se perdre, sans s’oublier ? Cette question, je la récupère dans mon essai pour la généraliser de la manière suivante : peut-on concevoir une démarche pédagogique innocente ? Toute démarche pédagogique n’est-elle pas soumise a priori à un projet politique ?
MK : voulez-vous dire que la finalité du système éducatif n’est pas la formation des esprits et la liberté ?
AN : Il ne faut pas se leurrer. De même que la soumission ne peut engendrer la liberté, l’école coloniale n’est pas faite pour aider les colonisés à penser pour soi. L’école africaine n’est donc pas un endroit où l’africain pense pour soi, mais un lieu où l’on impose sur son esprit par l’incitation à l’automutilation intellectuelle ; un lieu où la culture se dilue dans l’obéissance à l’autorité.
L’affirmer, ce n’est pas dire que l’instruction organisée par l’Etat colonial est forcément un endoctrinement ou un conditionnement par des méthodes explicites de propagande, mais que derrière le savoir qu’on « offre » il y a autre chose, que le pan de l’éducation l’emporte sur celui de l’instruction ; que cette éducation est la finalité absolue qui annihile tout le reste ; autrement, que l’instruction n’est que le début d’une opération qui se termine dans l’assimilation de l’apprenant. Pour parler plus concrètement, l’instruction offerte par l’Etat colonial aux africains vise à instaurer une socialisation des individus conforme à l’appareil d’Etat colonial, c’est-à-dire une disposition à se laisser instruire. Il est facile d’imaginer qu’en se laissant instruire, on se laisse aussi aisément conduire. C’est pour cette raison que le savoir institutionnel abolit le savoir et qu’il fabrique de la soumission. C’est aussi pour cette raison qu’il est essentiellement politique. Parce qu’il n’y a pas d’école sans projet éducatif ; et que tout projet éducatif est essentiellement politique.
MK : cela fait penser à Durkheim…
AN : Oui, Durkheim confirme mon analyse par les exemples suivants : sous le règne de Charlemagne, dit-il, l’école carolingienne se donnait pour mission de créer une élite chrétienne ; pendant la Réforme protestante, les collèges jésuites avaient pour mission de former une élite capable se s’opposer à la propagation des idées luthériennes ; plus près de nous, l’école de la république, (celle dont l’Afrique a hérité), se donnait pour mission de créer un nouveau type de citoyen adapté à la troisième république.
En la transposant en Afrique noire, cette école fabrique non seulement une prédisposition générale à se laisser aisément diriger, mais aussi des élites adaptées à un Etat essentiellement prédateur.
Le savoir scolaire n’est donc pas un but en soi mais un moyen ; le but étant le résultat du projet politique qui sous-tend les savoirs enseignés.
MK : vous parlez de l’insertion de l’école africaine dans l’industrie culturelle occidentale
AN : oui, j’affirme que la culture occidentale est une marchandise, et même une marchandise d’occasion dans laquelle l’Afrique semble s’être spécialisée ; que la marchandise est la catégorie générale de tout ce qui a vocation à s’abolir dans la pure consommation ; « offerte » pour être consommée comme telle, sans que le consommateur ait connaissance de ce qu’il consomme. Sans même qu’il s’en préoccupe.
La consommation fonctionne sur l’a priori de la foi, c’est-à-dire de la confiance absolue dans la bienveillance du producteur ; sur le caractère inimaginable d’un empoisonnement ou d’une destruction massive des consommateurs.
Je vais encore plus loin ; reprenant l’analyse de Jean Baudrillard sur la société de consommation, j’affirme que l’Afrique est l’une des grandes victimes de l’illusion de la donation, de l’idée saugrenue que d’autres pourvoient et pourvoiront toujours à ses besoins ; que le commerce entre les nations relève du miracle et n’exige qu’une simple activité magique de captation.
MK : dans votre essai vous déplorez ce que vous appelez le « triomphe » de l’écriture sur la parole ; sur la parole africaine si je puis dire.
AN : je déplore surtout le déplacement du savoir de la parole à l’écriture. Je montre qu’un tel déplacement n’est pas un simple déplacement d’un lieu épistémologique à un autre. Je veux dire qu’un tel déplacement a des conséquences existentielles et morales.
Car la parole fonde l’autorité morale ; elle confère de l’autorité à celui qui l’énonce ou à celui qui en est le gardien. La parole n’est pas simplement une énonciation : elle est aussi ce qui engage. Donner sa parole, c’est engager son être tout entier, c’est tenir parole, c’est-à-dire agir en conformité avec elle. La parole fait retour sur soi, elle est le symbole et le gardien de l’immanence.
L’écriture est tout autre. Elle fonde une tout autre autorité : l’autorité intellectuelle, l’expertise de celui qui sait déchiffrer les signes. L’écriture entraîne ailleurs, loin de l’individu, loin de son existence propre, vers d’autres univers ; elle est une aliénation dans ce sens qu’on n’y entre qu’en se mettant dans la peau d’un autre, de l’auteur, du personnage, en s’oubliant pour se diluer dans l’universel. L’écriture est donc, contrairement à la parole, le symbole et le gardien de la transcendance.
MK : faut-il donc arrêter de lire ?
AN : absolument pas. Mais il faut se garder de lire innocemment. Toute lecture véritable est un acte politique.
MK : vous critiquez assez sévèrement les intellectuels africains. Est-ce parce que ce sont des scribes ?
AN : oui, il y a un rapport étroit entre l’écriture et le pouvoir. L’écriture est déjà fondamentalement pouvoir, parce que le symbole est un pouvoir en soi qui n’appartient qu’à une minorité. Mais ce que je déplore et critique essentiellement, c’est le rapport entre le militantisme politique et l’enseignement supérieur en Afrique noire. Ce rapport passe nécessairement par l’écriture dont le diplôme est la matérialisation. Les universitaires sont pour la plupart des gens qui professent un enseignement, donc qui écrivent. Analysant cette écriture, on peut en conclure qu’il s’agit d’une écriture d’un type particulier située à mi-chemin entre l’écrivain et le militant ; qui tire du militant « l’image idéale de l’homme engagé », et de l’écrivain l’idée qu’écrire est un acte en soi. Ce scripteur d’un type nouveau milite en écrivant, voire en professant, en enseignant – l’écriture devient ainsi le symbole professionnel de l’adhésion, voire l’acte par lequel le livre (ou l’enseignement) devient la métaphore de la pancarte et la salle de cours celle de la tribune politique.
En sublimant une formule de Barthes, nous dirions que l’intellectuel africain n’est encore, dans la plupart des cas qu’un écrivain mal transformé ou, ce qui est la même chose, un militant fasciné par l’écriture et qui croit pouvoir y trouver une forme raccourcie de militantisme (moins gourmande en temps et en énergie). C’est une écriture institutionnelle qui a la même allure que le pagne à l’effigie du président, qui signale sa présence et pose « son problème » (comme on dit au Cameroun). Bref, c’est une autre forme de « motion de soutien ». Il n’est donc pas étonnant que le pouvoir politique le recrute aussi facilement.
Mais mon analyse va plus loin.
MK : en effet vous parlez de mensonge..
AN : J’attribue le « mensonge » non pas à des individus, mais au système éducatif actuellement en place en Afrique noire. Par mensonge, je n’entends pas le contraire de la vérité au sens moral du terme (bien que ce sens soit implicite). Le mensonge ne qualifie pas seulement une énonciation qui cherche volontairement à tromper. J’entends le mensonge comme la conséquence d’une organisation institutionnelle du savoir qui vise à obtenir une conduite décalée chez l’apprenant, c’est-à-dire un comportement à l’envers de son inclination naturelle ; un mouvement qui pousse l’individu à tourner le dos à ce qui devrait le préoccuper le plus immédiatement, aux objets, aux émotions, aux événements de son univers immédiat.
Il n’y a pas de doute que la scolarité africaine est orientée vers l’imaginaire (non vers les objets alentour), c’est-à-dire, en généralisant, vers le dépassement des limites de la connaissance comme le dirait Kant. Pour le dire autrement, la scolarité africaine est orientée vers les horizons illimités d’un savoir affranchi de l’expérience humaine la plus immédiate. Elle fait de l’Africain un métaphysicien attiré par l’appel du vide. Le système éducatif vise à le couper de ses attaches culturelles, de tout ce qui évoque son enracinement.
J’ai essayé de remonter à la source de cette attitude d’introversion chez l’Africain en étudiant la grammaire française.
La grammaire apprend à l’enfant à dire « je » ; elle lui apprend que le sujet à la première personne est le terme le plus important de la phrase, que tout ce qui l’entoure n’est qu’un agrégat de termes dont la seule fonction est de participer à sa consécration. Apprendre cela à l’enfant, c’est lui donner l’assurance d’une nouvelle naissance par l’écriture, c’est lui dire que la sagesse et le savoir sont ailleurs, dans les livres. C’est condamner d’office la parole du père, de la mère et tout le capital culturel local comme une illusion indigne d’être reçue. C’est signifier que les joies, les peines, les désirs, les espérances, les événements particuliers ne peuvent constituer pour lui une porte d’entrée dans la rationalité ; car, « le « je », c’est l’originaire qui postule qu’il n’y a rien avant et en dehors du sujet. Que l’existence même du monde n’est que le prolongement du sujet.
MK : une dernière question Monsieur Nguidjol. J’ai été frappé par votre sévérité à l’égard de l’université africaine
AN : je constate que cela ne vous a pas échappé. En effet j’ai parlé de l’université africaine comme d’un « supermarché du savoir minimum ». Une telle expression paraît a priori très sévère. Je me doute que certains étudiants ou enseignants ne s’y reconnaissent pas. Et croyez-moi, j’ai fait mes débuts à l’université de Yaoundé avant de venir en France. Je suis quelque part le produit d’une génération d’enseignants qui malheureusement ont quitté l’enseignement supérieur par dépit.
Ce qui se passe dans les universités africaines est grave. Et parce que ça l’est, il ne sert à rien de se cacher derrière son petit doigt. Tout le monde sait que les diplômes de beaucoup sinon de la plupart des pays africains ne valent plus rien ; que la maîtrise de la langue « officielle » même de nos étudiants est mise en doute à l’étranger. Ce n’était pourtant pas le cas hier.
Les étudiants de ma génération ont porté très haut le flambeau de nos pays devant les enseignants et les étudiants européens médusés qui ne croyaient pas qu’en Afrique on enseignait la philosophie et le français. Tout cela a cessé d’être, hélas !
Les étudiants africains de façon générale ont cessé d’étudier parce que les professeurs aussi ont cessé de professer. L’université africaine est devenue une sorte de « resto du cœur » où l’on va chercher au plus bas prix de quoi égayer son existence fragilisée.
Mon souhait est que l’enseignement supérieur reprenne sa place, que les Etats africains comprennent le rôle qu’il joue dans une nation. Dans cette veine, il me semble que quand l’enseignement supérieur d’un pays va bien ou mieux, le reste de la nation s’en porte bien ou mieux. Mon livre essaie d’apporter quelques réponses à ce sujet.
MK : merci monsieur Nguidjol d’avoir fait le tour de votre brillant essai avec nous ; il ne me reste plus qu’à vous remercier et à le recommander à nos lecteurs.
AN : C’est moi qui vous remercie.
(Interview réalisée le 28 mai 2007)
Forum Réalisance