L´Amérique en désarroi : la prière émouvante de Joe Wright

Une grande Nation en déroute de valeurs

 Quand le pasteur Joe Wright a été demandé pour dire la prière d'ouverture de la session au Sénat du Kansas, tout le monde s'attendait à une prière ordinaire; mais voici ce qu'ils ont entendu :

 Seigneur, nous venons vers toi aujourd'hui pour te demander pardon et pour te demander de nous guider. Nous savons que ta Parole nous dit :

« Malheur à ceux qui appellent bien ce qui est mal »

et c'est exactement ce que nous avons fait.Nous avons perdu notre équilibre spirituel et nous avons renversé nos valeurs.

- Nous avons exploité le pauvre et nous appelons cela:« la loterie ».

- Nous avons récompensé la paresse et nous avons appelé cela: « l'aide sociale ».

- Nous avons tué nos enfants pas encore nés et nous avons appelé ça :« le libre choix ».

- Nous avons abattu des avorteurs et nous avons appelé ça :« la justice ».

- Nous avons négligé de discipliner nos enfants et nous avons appelé ça:«développer leur estime de soi».

- Nous avons abusé du pouvoir et nous avons appelé ça:« la politique ».

- Nous avons convoité les biens de nos voisins et nous avons appelé ça:« avoir de l'ambition ».

- Nous avons pollué les ondes radio et télé avec la grossièreté et la pornographie et nous avons appelé ça:« liberté d'expression ».

- Nous avons ridiculisé les valeurs établies depuis longtemps de nos ancêtres et avons appelé ça:« les Lumières»

 Ô Dieu, sonde notre cœur; purifie-nous et libère-nous de nos péchés. Amen.

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Comments

[Musengeshi Kat]

Oui, cette prière est belle; mais peut-être exprime-t-elle un regret, un remord de ce que nous aurions dû rester...et de ce que cependant nous ne seront plus, hélas; car nous avons changé en nous alourdissant de trop "d´irrégularités". Mais elle doit nous rappeler malgré tout à ne pas nous abondonner définitivement aux forces négatives et destructives du mal et de la mauvaise foi.
De ta dernière phrase (dont je t´en remercie vivement) je retiens que nous devons sortir de notre vallée de larmes et de passivité et redevenir positif pour nous-mêmes dans un monde dans lequel nous avons appris qu´il n´était pas parfait. Aussi, tous ceux qui allaient en Afrique ou exigeaient des noirs et africains qu´ils deviennent des saints ou croient aveuglement au doux Jésus alors que ces marchands de fausses paroles étaient eux-mêmes des criminels de grands chemins; ceux-là nous devrions les chasser de nos territoires et les écarter de nos enfants.
Redevenir positif pour nous-mêmes...oui, bien sûr; mais n´oublions pas ni les efforts que nous devons faire pour retrouver notre pleine et positive liberté, ainsi que la vigilance que nous devons exercer pour nous garder de feux follets et d´illusions gratuites. Et c´est dire ici pratiquement que nous devons accumuler et protéger l´avenir de nos enfants et la réalisation de leurs rêves. Et Dieu sait combien cela est difficile lorsqu´on est pauvre ou que
80% de la population était analphabête ou sans emploi ! Oui le monde n´est pas fait d´anges et de paradis; mais nous non plus ne le sommes...et peut-être sommes-nous devenus ainsi de vrais citoyens de ce monde. Et maintenant, en avant et gare à ceux qui qui aiment à piller les autres ou vivre aux dépends des pauvres ! Dieu appartient indistinctement à tous.

Musengeshi Katata
"Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"
FR

[Jocelyne]

J'ai trouvé cette prière très belle car elle est simple, juste et significative de tous les bouleversements qui se passe non seulement sur le continent africain mais aussi mondialement. Retrouvé ses valeurs et son équilibre émotionnel sont primordiales pour qui veut contrôler sa vie et aussi contrôler les ressources de son pays et aider les gens. Que les Africains soient conscients de tout le mal qu'ils ont subis, c'est bien mais il faut avancer, faire face à l'avenir avec prudence, vigilance et confiance.

Malgré, comme vous dites, que nous ne pouvons considéré tous les êtres humains comme des anges. Ce serait trop beau...

[Musengeshi Kat]

Je ne suis ni raciste, ni complexé ou souffrant d´un quelconque abus de jugement...et cependant, quand on voit que l´eau courante, que l´ébouage, que les canalisations, que l´école, que les soins de santé élémentaires font défaut en Afrique alors que dans le monde entier ils font déjà partie du commun social; c´est à peine si on n´a pas un mépris évident pour tous ceux qui nous en rabattaient les oreilles avec leur africanité ou ceux qui, tout en manquant scandaleusement à leur devoirs, semblaient bien mener ce continent à sa perdition tout en prétendant le gouverner dans ses intérêts.

J´ai eu l´occasion d´écouter et de voir sur CNN les déclarations de la commissaire au fond monétaire international chargé de l´Afrique (issue du Nigeria). Bon elle avait vraisemblablement fait de bonnes études, mais Dieu du ciel, vous permettrez mon manque d´enthousiasme face à sa langueur de célérité intellectuelle pour exprimer les craintes africaines devant les effets negatifs de la crise financière (et non moins économique) actuelle.
Une bureaucrate, après tout; et ce ne fut ni son acoutrement, ni ses lèvres grossières et ses traits exagérément boursouflés qui arrangèrent quoi que ce soit ni à son accent pitching english, ni à l´impression générale que l´Afrique manquait royalement de rafinnement. L´intelligence ? J´en doute, en tout cas les résultats en Afrique étaient maigres. Surtout au Nigeria quia des capacités énormes et une population dense. Beaucoup trop d´analphabètes et de coranistes bornés.

Tout le problème de l´Afrique: on confond trop souvent le savoir momentané avec la connaissance, ou encore plus douloureux: on place ou on entretient l´absolutisme gratuit de la foi ou des traditions désuètes et ridicules avant aiguiser la raison, le bon sens critique ouvant sur la science et la connaissance...un incroyable drame culturel aux conséquences sociales négatives comme nous pouvons le voir chaque jour: l´alourdissement ou la pesante difficulté à saisir rapidement ce qu´il faut rapidement faire pour sortir de son marasme et se mettre à jour face aux cultures contemporaines. Parce que sinon les cultures avancées ou développées dévorent toutes les richesses de la planète et nous repoussent dans un avenir de la plus précaire issue.

J´admet qu´il n´est pas facile d´engendrer un changement collectif social, parce que celui-ci doit s´étendre sur tous les facteurs et acteurs mis en cause, et cela pendant des générations pour que ce changement soit solide et durable. Et lorsqu´il s´agit de rationalisation, de critique du savoir et de l´application technique comme c´est le cas en Afrique, les critères exigés sont tellement hauts que la société elle-même a difficile à produire les esprits capables de soutenir et de surveiller ce processus afin qu´il arrive à bonne fin. Ou du moins qu´il prenne la direction attendue. Et cependant, ce devoir, il est la première obligation du puvoir et de tous ceux qui se disent élites en Afrique. Car si les choses ne changent pas ou, comme on le voit actuellement, l´Afrique piétine et se louvoie dans ses marasmes, il n´y a que deux fautifs: le pseudo intellectuel et le pseudo élite du pouvoir.

Maintenant que les africains ne se mettent pas à pleurer...ils ne sont pas seuls face au mur de lamentations: il suffit de voir avec quel mal les pays dits industrialisés arrivent à s´orienter, malgré la rationalité avancée de leurs sociétés, vers les exigences culturelles, énergétiques, éthiques ou morales des exigences contemporaines de la civilisation humaine. beaucoup trop d´entre eux croient encore que Dieu est blanc, ou que la race blanche doit dominer le monde et lui enlever devant le nez toutes les matières premières, les avantages économiques ou la reconnaissance et le respect culturel. Et ces changements sont d´autant difficiles asseoir dans ces sociétés absolutistes d´elles-mêmes que ces valeurs étroites ont été, des siècles durant, été enseignées et considérées comme la vérité toute vraie ! Aujourd´hui qu´on s´est rendu compte de ses égarements et de son flagrant illogisme, on a difficile à retourner la vapeur...tant les erreurs se sont systématisées et ancrées dans le subconscient rationnel social.

Pour les africains ce n´est pas autre chose, sinon que les occidentaux doivent quitter leurs abus, tandis que les africains doivent cesser de brasser l´irrationnel et commettre les efforts leur permettant de se donner les moyens et les instruments nécessaires à les réaliser beaucoup plus aisément qu´aujourd´hui où ce manque d´infrastructures abstraite et fonctionnelles les enferme à la dure et douloureuse précarité.

Musengeshi Katata
"Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"
Forum Réalisance

[Shaka Bantou]

A l´exemple des américains noirs qui luttent encore aujourd´hui pour se défaire des suites injustes et inconvenantes de la liberté américaine exclusive qui avait longtemps exclus autant le nègre que le peau rouge à la pleine jouissance de la liberté, les africains accusent aujourd´hui un flegmatisme dangereux. Et pourtant, si l´occident, et même le monde entier continuait à ce point à les piller sans contre partie équitable de leurs matières premières, leur avenir sera irrémédiablement bien pauvre.

Et si ce n´était que cela ! On y déversait des excédents à prix de dumping pour les appauvrir sciemment, on les corrompait et s´accaparait de leurs accumulations sociales, et pour tromper les apparences on leur octroyait des aides faisandées ou des dettes aliénantes pour abattre leurs jeunes économies...tout cela au nom de la liberté ou au nom de la démocratie ? Allons donc, il s´agissait plutôt d´escroquerie systématisée et cynique envers tout un continent !

Et quand on voit avec quelle naiiveté quelques pseudo instruits fermaient les yeux sur ces méfaits en prétendant malgré tout en sortir...c´est à se demander: sont-ils aveugles ou complètement idiots, ces abrutis instruits qui fermaient les yeux pendant qu´on assassinait ou on pillait les leurs devant leurs propres nez ? Incroyable ! Et d´un autre côté, une liberté ou une démocratie sous laquelle ces poignantes et cruelles injustices étaient considérées comme des choses normales ou, du moins, l´art civilisé de prétendre à l´excellence culturelle; de quelle liberté, de quelle démocratie s´agit-il, au fait ?

La réponse est bien simple: c´est une dont se protègent tous les occidentaux avec armes, influences militaires, financières ou politiques; mais alors, pourquoi devons-nous accepter d´en subir ses méfaits ? Parce que nous étions noirs ? Allons donc ! Si c´est une question de mauvaise gestion et de douteuse élites corrompue, parasite et incapable, il faut la changer, cette armée d´illuminés sans talent. Parce que, selon toute évidence, ils ne sont pas à même de respecter et de promouvoir la réalisation épanouie des rêves brulants des leurs. Et cela, c´est absolument scandaleux et impardonnable.

Et que personne ne vienne nous dire que les femmes et les enfants africains n´ont pas droit au bien-être, à l´emploi, à épanouir le meilleur d´eux-mêmes ! Mais je reconnais aussi que les africains doivent quitter leur flegmatisme borné, leur infantilisme politique et économique pour se battre pour quelque chose qui est plus grand qu´eux : le droit incessible et légitime à la liberté.

Shaka Bantou, j´ai dit !
Forum Réalisance.

[Musengeshi Kat]

En tout cas l´embarras est immense, le sésarroi sans borne. Car pour sauver les apparences et les meubles, l´Amérique se voit obligée à poignarder elle-même le fer de lance de son idéologie socioéconomique: celui du néolibéralisme sans foi ni loi autre que le profit en nationalisant partiellement ses banques en difficultés. Or, la crise a déjà pris une trop grande ampleur: en effet tous les manquements et les affabulations du sytème viennent à jour se conjuguer en un subconscient accusateur et demandeur volontaire de réparation et de rajustement. Cependant que les empressements d´intervention actuels, eux, ne visent qu´à jouer au pompier sans eau. Pourquoi sans eau ? Mais parce que le principal qui est de débarrasser le système bancaire et financier mondial de fausses valeurs est volontairement perdu de vue; or, sans cette salutaire opération, à court ou à long terme les problèmes de recouvrement ou de récapitalisation aidant, ces maux risquent de se reproduire !

On prend en compte, en effet, que cette fois encore on laissera impunément son chien chier sur le trottoir afin que l´innocent passant en soit éclaboussé ou y trébuche. Et ce genre d´esprit irresponsable ou indélicat ne témoignent pas nécessairement d´un haut sens de justice humaine. Le monde se laissera-t-il faire; va-t-on de nouveau fermer les yeux devant les bourdes américaines qui, comme on ne le sait que trop bien, ne sont épurées qu´avec le sang des autres et surtout celui des faibles et pauvres ?

Au delà de l´urgence que nécessite le rétablissement d´un système économique et financier mis à mal et au bord du collaps, on se demande encore jusqu´où ira la cécité ou la complaisance complice européenne envers son leader américain perdant chaque jour de sa superbe et de son honneur dans des actes indécents et peu honorables pour un leader économique mondial. Et à mon sens, il est grand temps que l´Amérique, si elle veut ou tient encore à se prétendre du leadership économique et financier mondial, de savoir réparer ses bourdes autrement qu´en se protégeant elle-même de leurs conséquences immédiates. Dieu reconnaîtra bien les siens; sauve qui peut, beaucoup sont appelés, peu sont élus. Et chacun pour soi, Dieu pour tous. Avec ce genre de mentalité, on perd le respect et la confiance de ceux dont on se prétend être le leader. A moins, bien entendu ue l´Amérique ne se prépare à s´isoler du monde entier...mais si ce n´est pas le cas, ce pays doit cesser de blesser à loisir la patience du monde avec des abus si flangrant qu on se demande si il n´y a pas mépris évident autant dans leur voie de fait que dans le sournois refus de faire réparation.

Dans cette crise ou à la rigueur de cette crise l´occident ne semble pas conscient que depuis que la Chine et l´Inde se développaient rapidement, ils étaient mis à l´épreuve et que, si leurs réponses aux crises et aux exigences d´un monde positif et résolvant au mieux ses contraditions pour mieux fêter la démocratie et la liberté, n´étaient pas satisfaisantes...ou conformes à l´esprit supérieur des temps, cet occident perdrait vite sa prédominance sur le monde au profit de nouveaux arrivants capables ou proposant de meilleures issues. Et c´est peut-être ce qu´on voit en ce moment: un occident à bout de souffle et gangrêné par sa quasi saturation et ses morales douteuses qui ne savait plus rendre justice ni à ses propres idéaux sociaux, ni assurer à tout le monde une véritable coexistence permettant l´entretien de valeurs incontestées de liberté et de démocratie. Et maintenant ? Fallait-il jouer le faux et s´accrocher à n´importe quel prix sur un siège dont on ne savait plus exercer les devoirs que pour soi-même, et encore ?

On le voit. Même si cette crise ne semble pas toucher tout le monde, elle le fait, cependant bien plus profondément qu´on ne le pense. Car c´est l´occasion pour tous de répondre sincèrement à bien de poignantes et cruciales questions. La question est toujours: sommes-nous sincère à ce point ou jouons-nous de nouveau à qui trompera au mieux son voisin ? et dans ce cas, la crise peut continuer...jusqu´à ce que la vérité vienne à jour et nous rende un meilleur monde lucide et transparent. Car sans un idéal sain et crédible, le monde va irréversiblement à sa perte. On ne peut pas vivre éternellement de fausseté, d´intrigues...ou de malsaine rapacité.

Musengeshi Katata
"Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"
Forum Réalisance