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22 novembre 2008

A bout de liquidité et surendetté, le cœur automobile américain va-t-il s´effondrer ?

The big three, comme on le nomme, est à bout de liquidité : General Motors, Ford et Chrysler quêtent, en ces moment de crise économique et financière, devant le Sénat américain, une aide financière de 25 milliards $ sans lesquels leur survie serait au plus mal. Le Sénat, après avoir entendu leurs doléances, les a renvoyé au 2 décembre 2008 en leur enjoignant de faire un plan de ce qu´ils feraient de cette aide. L´industrie automobile américaine serait-elle en banqueroute, et pourquoi ; qu´a-t-elle donc fait de ses bénéfices et de ses épargnes des années florissantes ?

Ces enfants gâtés de l´argent facile et du financement aisé et bon enfant

"La cigale ayant chanté tout l´été, se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue. …Elle alla crier famine chez la fourmi sa voisine,…" La Cigale et la Fourmi. Fables de La Fontaine.

Après le Bailout américain de 700 milliards $ accordé aux banquiers embourbés dans la crise financière qui n´avait, selon toute évidence, rien changé au refroidissement du crédit, voilà que les fabricants automobiles voulaient, eux aussi puiser à la manne du contribuable. Et on se demandait si cela n´avait pas à voir avec le fait que les banquiers furent co-responsables de cette crise – ou, du moins, largement compromis par leur rapacité – et si ceux-ci s´étaient, malgré l´aide de l´Etat américain, refroidis et devenus réticents à prêter ; l´Etat qui avait prêté aux fautifs devait aussi, dans un élan de justice sociale, prêter à ceux qui souffrent de la soudaine retenue des banquiers. Cette analogie déductive était-elle de bon aloi ? ne risquait-on pas d´ouvrir un précédent qui verrait bientôt une file empressée de demandeurs devant les portes du Sénat ?

Derrière cette ruée à l´aide étatique, que se cachait-il, au fait ? Pourquoi les banquiers sont-ils réticents à prêter à des clients établis et producteurs incontestés de bien reconnus et appréciés par la société ? Et à propos, pour souffrir aujourd´hui de crédibilité financière, on se demandait ce que ces trois géants de l´industrie automobile américaine avaient fait de leurs gains passés ? Cette situation de refus du crédit touchant les fabricants d´automobiles était-elle réellement issue de la crise financière ou y avait-il d´autres raisons profondes entrant en cause ?

Il s´agissait, et le Sénat américain ne le sait que trop bien, de protéger une branche industrielle américaine employant dans son sillage trois millions d´employés ou 1/10 des emplois industriels américains. Seulement, et le Sénat le craignait, que de branches à branches les industries de production fassent la file pour être subventionnées par l´Etat alors que les causes de leurs difficultés financières n´avaient rien à voir avec la crise, mais bien avec un marché réticent ou des managers incompétents et dépensiers. Dans ce dernier cas, cette aide ne mènerait pas à un tenir à flot des fabricants sains et prospères auprès de leurs clientèles autant que dans leurs capacités à se maintenir sur le marché avec leur flexibilité et capacité d´innovation ; mais cette aide, aussi d´intérêt social soit-elle, ne servirait qu´à soutenir quelques temps sur le marché des firmes moribondes, ou permettre à des managers défaillants et dépensiers à perpétuer leurs excès sans pour autant ni protéger l´emploi, ni la disparition prochaine de leurs firmes du marché.

Et à ce propos, le lourd endettement des trois géants de l´automobile américaine frappe inévitablement à l´œil GM accumulait 231,8 milliards $, Ford : 173 milliards $ (chiffres mai 2005, depuis, ces chiffres se sont largement aggravés à la hausse). Cela explique, entre autre, que leurs propres banquiers soient devenus réticents. Il y avait ici un abus ou un surendettement qui ne promettait rien de bon. Par ailleurs, GM, Ford et Chrysler, ces trois géants américaine de l´automobile, s´ils possédaient en 1990 50% du marché nord américain, aujourd´hui ils n´en desservaient que 25 %. Et demain ? Autre chose, au cours de ce audition au Sénat, il est venu aux oreilles des sénateurs que messieurs les quémandeurs se déplaçaient de Detroit à Washington en Jets privés de leurs sociétés respectives ! On comprend que, malgré le danger de chômage qu´entraînerait l´écroulement de ces industries, la population américaine soit à 60 % contre une aide étatique.

La crédibilité ou la viabilité de l´industrie automobile américaine est l´exemple typique de l´économie américaine actuelle : elle perd du terrain et sans se donner beaucoup de mal à innover et se diversifier dans de nouveaux produits modernes et conséquents, elle se complaisait, comme toute la société américaine, à vivre au crédit. Tant que ce crédit était facile et alléchant par des taux d´intérêt politiquement falsifié, tout allait bien ; personne ne s´en priva. Pis, on en abusa joyeusement pour cacher l´état de santé réel de l´économie américaine. Mais puis que les banques américaines, suite à l´éclatement du ballon de la crise financière et celle de l´immobilier, s´écroulaient comme des châteaux de paille, l´endettement qui avait été durant les 8 années de la présidence de George Bush une coquetterie, était subitement devenu un enfer de gouffre entraînant ses maîtres dans l´insolvabilité et la fin de toute activité économique. Le vent avait tourné : le crédit était mort. Vive le crédit !

Avec cette crise des incroyablement virulente des finances venant chapeauter une crise économique de surproduction, nous assistons à un curieux phénomène dont les effets vont se répercuter dans le monde entier : d´une crise économique et financière ralentissant l´économie mondiale et mettant à mal tous les pays directement liés aux économies occidentales (qui ne l´est pas ?). Et ce n´est farfelu d´avancer que les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux vont y perdre leurs plumes au moment où beaucoup de pays tels que la Chine, L´inde, le Brésil, l´Indonésie, la Corée ont diablement gagné du terrain. Et soyons assez franc pour dire que l´ère de domination absolutiste américaine et occidentale touche à sa fin. Le monde se multi polarise et la décentralisation financière et économique en sera une conséquence logique évidente. Cela nous évitera, à l´avenir, les abus financiers tels que ceux pratiqués sans vergogne par quelques banquiers et financiers véreux du Wall Street qui gonflèrent leurs avoirs et leurs gains avec des valeurs indues pour les servir au monde entier comme monnaie sonnante.  

La fin d´un absolutisme économique et financier ne veut pas signifier la fin de la puissance économique américaine, loin de là. Avec un PIB de 14.560 milliards $, l´Amérique reste le pays le plus industrialisé et le plus productif de notre globe. Cette crise va mettre, certes ce pays à mal pendant quelques temps, mais si ce pays profitait de cette situation difficile pour restructurer, innover et de mieux se positionner face à aux nouveaux arrivants sur la scène internationale, elle pourra peut-être cultiver un sens nouveau de démocratie lui ouvrant un meilleur avenir. Ceci vaut pour tout l´occident dont les valeurs sont trop ancrées dans le conservatisme et l´égoïsme flambant le faux humanisme qui n´était vrai que du côté où son intérêt et ses privilèges, même si ceux-ci nuisaient à toute objective définition de la liberté et de la démocratie, étaient intouchables et maintenus. La logique selon laquelle les uns doivent s´enrichir et les autres attendre qu´on pense à eux est tout aussi fausse que celle qui établit que certains doivent vivre grassement en s´endettant vilement aux mépris ou aux dépends des autres.

L´occasion est trop belle ici pour saluer, encore une fois, l´élection d´Obama à la présidence américaine. Un signe que l´Amérique était capable de novum, de sortir de son néocapitalisme économique, racial et culturel et d´ouvrir une nouvelle page de l´histoire humaine laquelle, nous l´espérons vivement, va coïncider avec une meilleure définition sociale de la liberté et de la démocratie. Et que celle-ci, dans son signal, provoquera un meilleur économisme des droits et des libertés dans le monde. Et même si nous reprochons à l´occident d´avoir ignoré nos cris et nos larmes pendant longtemps, nous sommes malgré tout fiers que le peuple américain se soit décidé à changer les choses. L´espoir, comme le dit si bien Obama lui-même, est un défi qu´il faut avoir le courage de relever. Ceci est valable pour le monde entier. Ainsi donc, ayons le courage de voir de l´avant et construire, dans un meilleur contexte - espérons-le vivement - un monde plus équitable à tous les meilleurs rêves constructifs de tous ses enfants.

Musengeshi Katata

« Muntu wa bantu, Bantu wa Muntu »

 Forum Réalisance

A lire, au besoin, l´article : "Les nuages s’amoncellent sur l’économie mondiale" Ce qui est particulièrement intéressant dans cet article, c´est qu´il a été écrit en 2005 ! Et cependant, il décrit amplement ce qui se passe aujourd´hui. http://socialisme.free.fr/cps21_economie.htm    

 

 

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Commentaires
M
Le Canada craint en effet l´écroulement des trois géants automobile américain, ce qui leur causerait pls de 550.000 nouveaux chômeurs. Le dépendance à l´égard de l´instrie américaine par le Canada se fait de plus sentir au fur et à mesure que la crise se concrétise. <br /> <br /> Et malgré les 13,4 + 4 de Bush + 3 milliards des canadiens, ce qui fait 20,4, les pronostiques pour cette industrie restent réservés. Les spécialistes parlent de frais d´enterrement, tant cette industrie est surendettée et gonflée par des frais de personnel et de production trop généreux. Par ailleurs, les modèles et la technologie ont été négligés ou bâclés à la hâte dans une consommation de carburant ahurrissante. <br /> <br /> Pour remettre à flot cette industrie, il faudrait au moins débourser un minimum de 500 milliards $. Et on se demande alors s´il ne serait pas plus sage de fusionner et de réduire le chiffre 3 en 1. Question de viabilité. Parce que cette crise, comme nous l´avons déjà dit, va être cruellement sélective pour les américains. Fini de subventionner à la dette des industries sans avenir, sinon tout ce qu´on fait n´est rien d´autre que s´ouvrir les portes de la prochaine crise. <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> Forum Réalisance
S
Sauvetage en dernière minute, pourrait-on dire. Plus pour sauver l´image ramponnée de George Bush après l´histoire du jet de chaussure de Bagdad que pour changer réellement les choses. 3 mois de sursis et l´obligation de restructurer et de prouver sa viabilité au plus tard en Avril. Ou cet emprunt allait être rappelé. Dures conditions pour des temps rauques et durs. <br /> <br /> Et malgré tout, je pense que cette industrie n´arrivera pas à se maintenir parce que ses dettes passées vont la dévorer. Et en temps où le crédit n´est plus aussi bon enfant qu´hier...la mort assoiffée au grand Sahara du capital endetté risque d être irréversible. Voilà où conduit l´irresponsabilité d´un management dépensier, corrompu et qui croyait qu´en financant ses propres clients à acheter ses erreurs et ses retards techniques, elle s´en sortirait malgré tout. Cette grossière et insolente aberration, n´est-ce pas ! A force de fausser l´intégrité du profit, on en vient à en devenir aveugle et bêtement prétentieux, messieurs. <br /> <br /> C´est tout le mal de cette crise économique et financière: la fausseté de vivre non d´efforts honorables et intègres, mais d´un courant de corruption généralisé de l´offre et de la demande sur le marché. Et ceci ne pardonne pas, un jour ou l´autre la facture est lourde à payer. <br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
Les trois industriels automobiles américains recevront-ils 14 milliards $ du Sénat ? A ce qu´il semble ce ne sera pas le cas malgré le vote positif à la chambre des représentants. Ces industries avaient demandé 34 milliards $ d´aide, mais ne rencontre pas chez leurs compatriotes américains un amour particulier. ces derniers repprochent à GM, à Chrysler et à Ford d´être arrogants et inflexibles. Cet emprunt est fort conditionné autant qu´il entrevoit, dans le cas de remplssement des conditions de restructuration et d´assanissement financier, fin mars une nouvelle audition pouvant ouvrir sur de nouveaux emprunts...si jusque-là la restructuration et l´assainissement ont pris pied.<br /> <br /> Krugman, le frais prix Nobel d´économie américaine estime comme nous que cette industrie va disparaître parce qu´elle ne sait pas se tenir sur le marché et parce que son assainissement et sa gestion seront quasi impossible devant les erreurs qui ont été faites. Notamment dépenser plus que de raison, produire des monstres d´automobiles prétentieux assoiffés de consommation de carburant et ne répondant plus ni au trend, ni aux attentes des clients.<br /> <br /> Alors, 14 milliards pour fermer les portes ? N´est-ce pas un peu trop dépensier des denniers des contribuables ? Non, une chance à laquelle ces managers défaillants doivent s´agriper...s´ils veulent survivre. De toutes les manière Obama aura bientôt à décider comment et dans quelles conditions cette branche de l´industrie américaine devrait survivre.<br /> <br /> Car le vent de la lourde récession qui pointe à l´horizon ne va faire aucun quartier de tous les producteurs endettés. Les aider à survivre ne servirait à rien s´ils ne sont pas viables d´eux-mêmes sur le marché. Il vaut mieux aider des entreprises solides, innovatrices et ambitieuses à servir le marché avec des produits nouveaux et appropriés à ses exigences parce que ce sont ces industries qui défendent réellement l´emploi aujourd´hui et dans un avenir prochain.<br /> <br /> Musengeshi Katat<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> Forum Réalisance
S
Après cette entreprise criminelle de l´administration Bush sur les finances mondiale, la réputation occidentale a atteint les limites du bon sens. On a tellement triché, tellement faussé les valeurs, tellement couillonné les gens pour jouer les Maîtres omnipotents du monde qu´aujourd´hui l´espoir que cette culture occidentale soit capable de véritable reconversion à de meilleures valeurs est quasi impossible. Car le faux, la rapacité et leurs crimes sous jacents ont déplacé le réalisme occidental pour l´enfermer dans une impasse qui ne répond plus à aucune cosmétique ou réparation de fortune.<br /> <br /> Je comprends que tu sois quelqu´un de positif, seulement, retournes-toi dans l´histoire du monde; tu y verra des horreurs de tout acabit. Cette crise financière est la goutte qui fait déborder le vase. Obama pourra se battre pour eux, cependant que personne ne nous fasse croire que ces truands vont changer en quoi que ce soit; bien au contraire, je suis persuadé que dès qu´il aura rempli son rôle, il sera rejeté aux oubliettes. les blancs reprendront le pouvoir et se remettront à exercer leur racisme indécent de plus belle. Ils sont décidément trop sournois, trop rapaces et foncièrement faux pour changer définitivement. Pour l´occident, à mon sens, le train est arrivé au port de la fin de son hégémonisme. Maintenant nous ne croyons plus à quelques mensonges que ce soient ou mieux: nous ne voulons plus nous faire illusionner pour le prix d´un bol de riz ou d´une fausse promesse quelconque d´humanité. Ce temps-là est révolu et bien révolu. Ils ont eu longtemps leur chance, ils en ont abusé, le reste est responsabilité et fin d´illusionnisme. <br /> <br /> Maintenant il est possible, comme tu dis, que des gens, et parmi eux des noirs, se réjouissent de la finde cet absolutisme du Pouvoir Blanc. Et crois-moi, en tant que démocrate, je me joins à eux. Cela n´a rien à voir avec un racisme noir; cela a plutôt à voir avec ces longs siècles d´appression et d´exactions parmis les plus viles qu´une race ait dû supporter ou encourir dans son histoire. Cela ne doit, naturellement, pas nous empêcher d´aller de l´avant en commettant les efforts nécessairtes pour nous en sortir nous-mêmes et de voir les choses autrement ou d´encenser mieux que jamais les valeurs idéales d´un monde réconcilié avec ses équilibres, avec une éthique et une morale existentielles respectant la valeur humaine. Bien au contraire, nous en auront plus que jamais besoin aujourd´hui et demain.<br /> <br /> Le piège américain va être douloureux ô combien aux américains eux-mêmes; et si Bush, après ses inexcusables gaffes, court le monde pour prôner le libre échange après qu´il eut échoué dans son intention de brader les finances mondiales à vil prix, il ne veut, encore une fois, que cacher la légendaire fausseté du conservatisme américain. Si le protectionnisme gagne du terrain pour se garder de payer conjointement les factures ouvertes causées par l´escroquerie financière américaine, les americains resteront seuls devant leur trou financier béant de 45.000 milliards $. Or les américains veulent répartir le plus largement que possible les effets négatifs de cette crise sur le monde entier afin que leurs douleurs soient moindres. Si ce n´est pas sournois et faux ! Bon, c´est l´autre médaille de l´exportation. <br /> <br /> Tu peux tourner, Katata, cette histoire comme tu le veux, et même être de bonne foi, compréhensif, etc; ces gens sont des incurables de la mauvaise foi et criminel au possible. A peine sont-ils pris en flagrant délit d´escroquerie aux finances mondiales qu´ils essaient d´en faire porter les factures aux autres ! Notre compréhension a des limites. Notre patience aussi.<br /> <br /> Le pire est que l´Amérique se voit choisir entre une longue récession qui lui serait moins douloureuse parce que le monde croîtrait et d´une manière ou d´une autre les échanges commerciaux engloutiraient progressivement le déficit financier causé par les américains. Si cette Amérique choisit une courte récession, elle devra en supporter le plein prix...Ou combien de temps faut-il à un pays ayant 14.600 milliards de PIB pour boucher un trou de 45.000 milliards $. cela risque d´être long...et bien douloureux. Surtout en récession. Voyons-voir comment ces artistes s´en sortiront et quel choix ils feront. Dans tous les cas, qu´ils aient le courage de porter eux-mêmes les douleurs conséquentes à leurs volontaires manquements. Après tout, ce sont eux qui en ont profité; personne ne s´est plaint lorsque le crédit était jeté sur la rue...Eh bien, comme dit la fable de La Fontaine: "Eh bien, dansez maintenant !"<br /> <br /> Le monde se remettra de cette saloperie; c´est certain. Mais croire que les américains ne vont pas y perdre des plumes, il faut être idiot ou borné pour le prétendre. Et même si Obama est président de ce pays, cela ne fera pas oublier cet acte de véritable terrorisme financier entrepris à l´égard des finances mondiales. La confiance, en tout cas n´y est plus. Il suffit de voir comment les banquiers du monde entier sont refroidis pour se rendre compte de l´incroyable monstruosité de ce délit.<br /> Ainsi, lorsque l´Amérique reviendra avec des tons de maître d´école enseignant la démocratie, la liberté ou le libre échange, elle ne pourra plus tromper son monde.<br /> <br /> Pour finir, j´ai pensé à ce prix Nobel d´économie offert gracieusement cette année aux Etats-Unis...Incroyable, n´est-ce pas ? Si un noir ou un pays africain s´était permis cette criminelle attitude; qu´est-ce qu´on aurait pas entendu des occidentaux ! A la fin, il n´est pas normal que les occidentaux, dans notre monde, se permettent tous les abus possibles et imaginables pendant que les autres peuples doivent toujours accepter de les excuser ou de les comprendre...ce petit jeu bouffon et criminel a assez duré. L´occident doit, elle aussi, apprendre à prendre et exercer ses responsabilités sans en rejeter les conséquences sur les autres.<br /> <br /> A ce titre je pense que personne ne doit pleurer de fausses larmes ni devant l´esclavage dont nous avions souffert, ni de la colonisation fouettante et déculturante, ni face au pillage et viol de nos droits et nos libertés. De même qu´aujourd´hui devant une crise habilement provoquée par la rapacité de quelques américains. Nous nous avons porté en silence nos blessures et personne n´est venu á notre secours; alors pourquoi les occidentaux exigeraient-ils toujours des innocents qu´ils endossent leurs erreurs et leurs abus criminels ? Faut pas charrier...ils doivent eux aussi supporter leurs larmes et leurs douleurs. Seuls. Cela grandit, dit-on. <br /> <br /> Shaka Bantou, J´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
Avec les déboires économiques et financiers actuels américains lesquels vont entraîner leurs proches alliés occidentaux dans une douloureuse tourmente réduisant autant leur influence économique et politique dans le monde entier, qu´appauvrissant leurs économies respectives dans une cruelle récession. Assistons-nous déjà à l´écroulement de l´empire occidental ?<br /> <br /> Si ce n´est pas encore le cas, le déclin est en tout cas déclénché par un George Bush incapable et sans le moindre talent exogé par cette période difficile de l´histoire occidentale. En effet, ce président a été plus pyromane que flexible et créatif pour redonner à la culture occidentale dont l´Amérique a toujours été le leader les moyens propices à se mettre à jour face aux changements et aux exigences autant politiques qu´économiques qu´une bonne gouvernance de son leadership militaire et économique aurait pu apporter au monde. <br /> <br /> Déjà au G 20 (ou 22, comme on veut), lorsque les invités de ce concile économique et financier se retrouvèrent avant de se quitter pour la photo de circonstance, s´ils se donnèrent ouvertément la main avant de poser pour la photo famiale, aucun d´eux ne donna la main à leur hôte. CNN et bien de médias américains furent confondus. beaucoup parlèrent de vanité ou d´arrogance dépacée envers le président sortant. Erreur, il s´agissait seulement d´un acte général de profonde critique; oui, même d´une certaine condamnation de principe qui ne trouvait que dans cet acte public son verdict le plus réprimant. Que s´était-ils passé, qe diable pour que des présidents, et même la chancelière allemande Angela Merkel se refuèrent à donner la main publiquement au président américain ? N´avaient-ils pas été honorablement recus ? Il n´y avait aucun doute là dessus, mais alors...n´avaient-ils salué leur hôte à leur arrivée ? Bien sûr. Alors...<br /> <br /> Ils venaient simplement d´être mis au courant que sans consulter qui que ce soit, l´Amérique avait doublé secrètement le volume monétaire du monde et l´avait employé à financer quid son immobilier (en banqueroute depuis), quid à financer une vague de tritrisations qui émit dans le monde entier des valeurs indues ou fausses. Ce ballon, comme on le sait, s´était écrasé avec les conséquences d´un gigantesque Tsunami qui menacerait, dans sa phase de retrait, de ráréfier le crédit dans le monde entier, et particulièrement aux Etats-Unis et cela jusqu´á ce que cette anomalie soit réparée. Ce comportement criminels pour le moins irresponsable de la part des acteurs économiques et financiers américains ne prêtait pas à la grande joie ou aux remerciements. <br /> <br /> Beaucoup de gens ne savent pas ce qui se passe réellement, et c´est compréhensible: les finances ont toujours été un domaine élitaire et reservé à une très petite restreinte élite dans nos sociétés. Le silence qui se garde actuellement autour de cette incroyable vérité vient du fait que tout le monde va en souffrir, autant que devant la gravité du moment, on ne voudrait pas pousser à la catastrophe avec une panique collective qui ne mènerait qu´au désastre sans pour autant resoudre le problème qui est en ce moment insolvable. Il ne reste plus donc qu´à en supporter les conséquences et les longues et douloureuses privations, ainsi que leurs désagréments érosifs ou étouffants. <br /> <br /> Si certains croient qu´il est le moment venu pour taper à nouveau sur les américain, libre à eux; et beaucoup le feront dans quelques mois lorsque cette crise aura entamé de lever son voile douloureux sur ses victimes. Mais même si on a raison de condamner ou de se récrier de ce que les américains se sont permis d´attenter aux finances mondiales, il vaut mieux chercher, comme Obama le fait déjà, à trouver le moyen de maîtriser cette crise à double tranchant. <br /> <br /> L´Amérique qui se trouve au milieu de la tourmente et au front de cette catastrophe financière va souffrir l´enfer qu´elle n´a jamais connu depuis 1929. Car elle se trouve prise en deux feux: un trou financiers de 90.000 milliards à compenser et une crise économique causée par l´endettement, le crédit et le gigantisme industriel dépensiers et insouciants. Et vouloir épargner pour endiguer l´un provoque la détérioration de l´autre ! Prendre la fuite en avant comme il en a toujours été au passé mais cette fois-ci avec l´innovation et une créativité accrue de nouvelles sources d´emplois et de revenus industriels est apparemment la seule issue possible ouvrant sur une résolution valable du problème. <br /> <br /> On ne peut pas excuser aussi facilement la bassesse et l´irresponsabilité financière qui a poussé la rapacité de quelques américains étroits et néolibéralistes bornés à risquer un tel coup bas au monde et particulièrement aux leurs. Mais croire qu´il faut maintenant haiir tous les américains, ou verser dans une hystérie de haine ou de révolte ne sert absolument à rien. certes, beaucoup de gens vont souffrir, être appauvri malgré eux...beaucoup d´enfants africains vont cruellement en mourir. Mais je suis d´avis que si nous cherchons tous dès maintenant les meilleurs moyens pour vaincre cette crise qui, je le dis encore une fois sera TERRIBLE, au mieux croislje nous en sortiront le plus rapidement. <br /> <br /> L´Amérique d´Obama va déjà à l´oeuvre, pourquoi pas nous ? Pourquoi pas vous ? Pourquoi pas tous ensembles ? Nous devons, malgré nos larmes et la douloureuse tourmente qui nous guette tous, rester positifs. Car c´est le seul moyen véritable de ne pas se laisser dévorer par la crise.<br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> Forum Réalisance
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