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6 mars 2009

L´Union Africaine contre l´Afrique du Droit et des libertés

Réunie en séance extraordinaire ce jeudi, l´Union Africaine entend s´opposer – du moins entreprendre une démarche dans ce sens à l´ONU - contre le mandat d´arrêt émis par la CPI dans l´affaire du Darfour sur le chef de l´actuel président soudanais Omar El Béchir. On croirait tomber des nues ; cette Union Africaine sait-elle ce qu´elle fait ?

 

Arrêtez, malheureux ; ce sont nos femmes et nos enfants qu´on assassine et qu´on maltraite comme des animaux !

 

Quand on a entendu cela, on se demande bien dans quel monde on vit et quelles valeurs éthiques et morales sont défendues par cette organisation africaine ? Serait-ce comme on le disait dans le passé une association de dictateurs sanglants, malhonnêtes et corrompus sans le moindre notion de pouvoir et de responsabilité juridique ? Ou serait-ce une nuée d´incapables qui voyait ses femmes et ses enfants mourir de faim, maltraité et assassiné sans réagir énergiquement…pour aller défendre la cause de malfaiteurs notoires et récalcitrants ? Je dois dire que cette démarche choque autant qu´elle renverse le bon sens. Un criminel, quel qu´il soit, d´où qu´il vienne, est un criminel !


Que se passe-t-il en Afrique, que diable ? Vivrait-on sur la tête en reniant droit et libertés aux africains eux-mêmes ? On ne peut tout de même pas, tout en laissant la victime saigner de ses blessures, aller défendre l´agresseur criminel ! celui qui se conduit ainsi, quelle notion du Droit a-t-il donc, que diable ? 


Nous avons dû supporter ces incapables qui se laissèrent corrompre par les étrangers lesquels pillèrent sous leurs yeux l´Afrique entière sans que ces adeptes de l´unité africaine ne s´y opposent et défendent les droits et les intérêts des leurs. Nous avons dû souffrir toutes les guerres et les rebellions que ces sieurs avares du pouvoir se livrèrent dans toute l´Afrique, la mettant à feu et à sang. Et tandis que nous perdions les nôtres, seuls s´enrichir les marchands d´armes, les dictateurs et leurs alliés étrangers. Nous attendons toujours que ces messieurs créent des écoles pour nos enfants et luttent plus énergiquement contre l´analphabétisme ; qu´ils donnent l´emploi aux leurs et restaurent le droit et les libertés sur notre continent afin que celui-ci résolve par lui-même ses problèmes existentiels. Tout cela n´est ni entamé, ni pris au sérieux : l´Afrique, notre continent, est le plus pauvre et le moins instruit et développé de tous les continents de la terre. Faut-il que cela continue ?


Et maintenant ces messieurs veulent aller défendre Omar El Béchir, ce criminel de droit commun ? Arrêtez, malheureux, on ne peut pas aspirer à la liberté et à l´Etat de Droit tout en défendant le crime et la perversion sociale ! Cessez de vous occuper de ce que vous ne comprenez pas, tonnerre ! Cet homme a versé le sang de nos enfants par millier sur le sol de ce continent au vu et au su du monde entier ; il les a humilié, traité de moins que rien. Son jugement et sa condamnation sont une question fondamentale du respect du droit pour nous. Il en va non seulement de notre fierté en tant qu´être humain, il en va aussi du droit et du respect de la valeur et de la civilisation humaine !


Retirez immédiatement cette démarche abrutie auprès de l´ONU. S´il y a quelque chose auquel nous tenons particulièrement en tant qu´africain, c´est notre fierté d´être humain. Ce Béchir nous l´a enlevé et refusé avec le mépris le plus outrageant. Qu´on le livre rapidement à ses juges, et que ceux-ci fassent justice. Justice pour notre honneur, justice pour nos morts, justice pour un monde qui se refuse à accepter de tels crimes crapuleux et indécents dans l´esprit de sa culture et celle de sa civilisation. Et si L´Union Africaine n a pas encore compris où se trouve son devoir et comment il doit être accompli, il est grand temps de dissoudre cet association d´aveugles, d´incapables et de traîtres aux intérêts légitimes des leurs ! Et maintenant, place à la vraie justice : celle qui ne trahit pas les siens et toute la communauté humaine !

Musengeshi Katata

" Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"

 

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Commentaires
S
Ce mandat d´arrêt a soulevé en Afrique un grand faux débat: celui d´une Afrique victime d´une justice occidentale partiale qui s´exercait sur les faibles tout en évitant de s´exercer de s´exercer sur aussi sur les riches occidentaux. Wade s´est même avancé à dire que la CPI n´existait que pour les africains !<br /> <br /> Des foutaises que cela; la justice est égale pour tous. Il est seulement du pur hasard des circonstances que ce soit actuellement des africains qui brillent par leurs méfaits et leurs crimes sous leur désorientation et leur pauvreté. Et il n´y a pas de raison, malgré tout, à ce qu´on les épargne parce qu´ils sont africains !<br /> <br /> En fait, il y a, entre les occidentaux et les africains, des signaux inexprimés qui ne trompent pas: de l´un chez les africains on veut, tout en ne remplissant pas son rôle politique et économique envers les siens, en laissant piller et appauvrir les africains par des prédateurs occidentaux et en entretenant, par simple rapacité du pouvoir, des guerres sanglantes et primitives; continuer, malgré tout à se faire aimer et à se laisser entretenir par l´occident de la francafrique, des intérêts miniers et des ventes d´armes ou d´exportations cannibales détruisant sciemment l´agriculture et l´élevage des paysans africains. Ce qui mettait à mal les accumulations sociales de leurs pays et logeait les pays africains à l´auberge du mendiant et de la vache enragée. <br /> <br /> De l´autre côté, il y avait des occidentaux qui, s´étant rendu compte de leur fausseté et de leur traîtrise envers les africains, tiraient déjá la corde d´arrêt des hostilités ou, du moins voulaient sortir victorieux face au jugement de l´histoire. Par ailleurs, lentement mais sûrement ces occidentaux se rendaient compte de leur erreur logique grossière et criminelles: le développement de l´Afrique et son bien-être représentaient bien un intérêt économique immédiat pour l´occident ! Dans la crise actuelle, ce qui manquait, ce sont des clients crédibles et prospères dont on pouvait compter sur leur pouvoir d´achat autant que de leurs marchés, si, bien entendu ces marchés étaient développés. Ainsi, lentement, on se débarrassait des dictateurs et incapables grands amis d´hier. Les temps avaient changé. Eh, oui...<br /> <br /> Tous ces deux partis on joué la fausse carte en Afrique, et tous, naturellement, vont essayer de devenir des anges épris de l´avenir africain alors que des décennies sans fin il n´ont rien fait d´autre qu´avilir et appauvrir ce continent. L´histoire permettra-t-elle à ces repentis du crime et de la fausseté de se racheter ? Là est la question parce que ceux qui seront la mesure du changement ou de la redemptation, c´est sans équivoque les peuples et les cultures africaines dans leur rapide développement vers le bien-être et l´indépendance économique et politique. <br /> <br /> Or, sur ce point de vue, l´Afrique présentait des manquement criants. Ni l´instruction n´avait atteint un niveau satisfaisant, ni la recherche appliquée ou la formation professionnelle indistrielle. L´Africulture était encore au niveau de la pierre taillée, ainsi que la production des produits finis qui étaient d´une qualité déplorable et plutôt banale que représentatifs d´une quelconque ambitieuse qualité. L´Afrique n´avait résolu ni le problème de l´énergie, ni celle de la technicité, encore moins celui de la maîtrise des sciences modernes dans ses hôpitaux, ses écoles, ses moyens de déplacement par train, par route ou par bateau. Ce continent présentait à tout point de vue une plaie béante de travail et d´investissements à prester. Et apparemment, si les africains eux-mêmes ne s´y mettaient pas, les choses ne changeront pas de sitôt.<br /> <br /> Crier au changement c´est bien, mais l´initier et l´entretenir, c´est bien autre chose. L´occident avait tellement inculqué aux africains par la colonisation et par la furieuse domination économique et culturelle qu´elle imposa à ce continent qu´aujourd´hui, parler de véritable changement, c´est d´abord changer et désintoxiquer les mentalités et les logiques rationnelles. or, dans toute l´Afrique, lorsqu´on parlait de liberté ou d´indépendance, on était surpris que les gens associent ces valeurs à l´aide économique et financière occidentale plutôt qu´à une stratégie autonome de valeurs et d´actes par lesquelles ces valeurs devaient se réaliser !<br /> <br /> En vérité, l´Afrique a, sous la domination occidentale, omis de développer sa propre définition indépendante de la liberté et de sa réalisation économique. Cela va-t-il se faire aujourd´hui à l´emporte pièce ? En tout cas pas en suivant et en imitant idiotement l´injonction occidentale selon laquelle il suffisait seulement de satisfaire aux attentes et aux besoins des occidentaux et tout irait bien. L´aide ferait le reste. Cette fausseté, surtout avec la crise qui nous étreint aujourd´hui, est dépassée, sinon caduque. L´africain sera donc, face á son avenir, abandonné à lui-même; toute intervention étrangère paternaliste ou intéressée n´ayant d´autre effet que de nuire á son identité et à sa prise de conscience.<br /> <br /> C´est la fin d´une époque, et celle de beaucoup d´illusions et même de cruelles faussetés. Il est grand temps que les deux parties le comprennent. Pour l´Afrique, elle va apprendre qu´il n´existe pas de liberté qui soit définie ou réalisée par des étrangers car ceux-ci ne connaissent ni la couleur des rêves de nos enfants, ni le doux parfum enivrant des attentes qui chtouillent l´âmes des nôtres. toute liberté a un prix que l´africain doit aussi payer pour mériter que ses enfants vivent mieux qu´aujourd´hui. <br /> <br /> Quant à l´occident ou à toute autre culture rêvant d´un tel absolutisme, elle devra accepter qu´il n´existe pas de liberté dont on se réclamerait à cors et à cris, dont on serait capable de tous les crimes et les intrigues les plus féroces de l´histoire humaine sans pour autant la reconnaître aux autres !?! Si cela s´appelait liberté ou même démocratie...cette étiquette était du plus grand mépris au bon sens, ou à un sain et honnête humanisme. <br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
le grand drame, en Afrique, c´est son manque de théorie éprouvée du pouvoir et ses faiblesses dialectiques face à l´argumentation dialectique de sa liberté. Et tant que ces structures mentales et intellectuelles de référence sociales ne seront pas mis à jour ou maîtrisées, chaque idiot instruit ou sanguinaire viendra imposer ses accents primitifs et incultes au peuple et à son sens de l´histoire.<br /> <br /> Nous devons nous atteler dès maintenant à boucher cette lacune, sinon l´avenir de l´Afrique ne s´améliorera pas. On ne va pas à la chasse sans fusil. Comme on ne peut pas toujours se réclamer de la liberté ou de son indépendance, sans armer leur volonté d´achèvement d´arguments éprouvés et de moyens propices à les réaliser le plus élégament que possible et les défendre efficacement. Autant qu´on doit être prêt à en payer le prix le plus audacieux et le plus fier.<br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> FR
L
Une réaction contraire de l'UA m'aurait étonné, c'est en effet un syndicat des dictateurs.<br /> Au moins une chose est sûre le droit international gravit petit à petit des échelons et cela va freiner les ardeurs de ceux qui pensent que donner la mort aux autres est un honneur
S
Sandaleux cette manière de poignarder dans le dos tout le Darfour, l´Afrique et la communauté internationale. c´est en effet à se taper les main sur la tête en se demandant: diable qu´est-il advenu du sens de justice et des valeurs morales des africains. Le pire est que ceux qui devaient défendre ce continent, ce sont eux qui bradaient ses valeurs et son Droit ! N´y a-t-il pas de juristes en Afrique pour déconseiller une telle hérésie ? Choquant. la pauvreté, semble-t-il rend bien minable et bas, les esprits en semblent embués dangereusement. Arrêtez, malheureux cette médiocrité, que diable, vous injurez tout ce que nous avons encore de fierté et de respect de nous-mêmes !<br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
On ne doit pas s´étonner si ce continent est à la traîne et n´arrive pas à sortir ni de ses propres contradictions, ni de la douloureuse chosification que les cultures avancées font d´elle. On a en effet, par un illogisme suicidaire et absolument icompréhensible du point de vue du bon sens, pris l´habitude de vivre sur la tête et d´agir en contradiction choquante de ses propres intérêts ou d´un sens sain de respect de ses propres valeurs.<br /> <br /> Je me demande d´où nous tenons cela. Les exemples abondent et les cas se multiplient inexorablement sans pour autant que ceux qui se devaient de relever ce continent et de l´orienter vers un meilleur avenir ne parviennent à retourner cette logique pervertissante. C´est á se demander, c´est vrai: que se passe-t-il donc dans nos têtes ? ne voit-on pas les enfants africains par milliers quitter leur continent pour chercher meilleur avenir ailleurs ? Comment peut-on prétendre créer le travail en Afrique si les intellectuels et les hauts techniciens n´accomplissaient pas leurs devoirs ; s´ils n´étaient pas mis en condition de créer, d´investir et d´employer ? Ou comment arriverait-on à promouvoir l´accumulation sociale qui est le début et la condition sine qua non du développement si toutes les recettes de l´Etat servaient à alimenter des fonctionnaires incapables imbus d´importation et corrompus jusqu´au bout des ongles ?<br /> <br /> Oui, comment prétendre au développement si les écoles, les universités et les écoles professionnelles étaient dans un état délaissé et d´un niveau incroyablement bas ? <br /> <br /> A tout cela s´ajoutait la corruption et l´alliance contre nature des élites locaux avec les prédateurs et escrocs étrangers lesquels, s´ils ne pillaient pas les matières premières du pays sans le moindre équitable contrepartie pour le peuple, envahissaient les marchés commerciaux africains de leurs surproductions industrielles et agricoles hautement subventionnés pour leur permettre des prix de dumping en Afrique. Mais, dites donc, chers élites, qui sont la raison de votre existence ? Quel est votre sens du devoir et qui ou quoi défendez-vous donc ?<br /> <br /> Cette nouvelle bourde ou traîtrise envers les pauvres victimes désolées du Darfour choque et révolte. Ce criminel de Béchir, au lieu d´être défendu, devait être logiquement recraché et maudit par tous les africains dignes de ce nom. Or, que voit-on ? On veut le défendre et le protéger ! Dieu du ciel, cette immoralité est-elle tolérable de la part d´une organisation se prétendant de représenter les valeurs les plus hautes des africains ?<br /> <br /> Cela nous coupe la parole. On a beau trouver des raisons parmi les plus échevelées et les plus tortueuses pour expliquer cette démarche autant illogique qu´insultante pour les victimes, le droit, le sens de justice et même la fierté africaine tout court; un criminel, qu´il soit africain ou pas, blanc ou noir, au pouvoir ou simple citoyen, est un criminel ! il faut cesser de jouer à ce jeu criminel tendant à prêter compréhension à des crimes au Droit et aux libertés en Afrique; parce que ce qu´on tue par-là, est bien plus grand que les crimes eux-mêmes: c´est l´âme du bon sens et celui des valeurs les plus chères à toute société humaine qu´on assassine volontairement. <br /> <br /> Ainsi on peut bien se demander: sur quelles valeurs donc compte l´Afrique bâtir son Union ou rassembler ses peuples et ses cultures demain et dans l´avenir, si elle défendait aujourd´hui ceux qui avaient assassiné ses femmes et ses enfants et les avaient traîtés de la plus vile manière ? En tout cas, venant de L´union Africaine, une telle démarche est pour le moins scandaleuse...et profondement immorale. elle déshonnore toute l´Afrique dans ses valeurs les plus vives. Une honte !<br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> Forum Réalisance
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