A propos de critique et d´objectivité : la fausse leçon démocratique américaine aux français en 2006

J´ai retrouvé cet article sur le Net que je propose à nos lecteurs afin qu´ils apprécient du grossier et non moins douteux propos tenu par un journaliste réputé du Wall Sreet Journal en 2006. Au regard des abus que se sont permis les banquiers de la Wall Street envers l´économie mondiale et celle de leur propre pays, mais aussi avec un peu de recul et même une saine objectivité, ne trouvez-vous pas cela…bas et grossier de s´être penché aussi grassement à la fenêtre publique du monde à l´endroit de la France ?  

Le "déclin" et la crise de la démocratie en France, vus par le Wall Street Journal
AFP 21.03.2006 - 15:41


Les manifestations en France et les "perspectives peu encourageantes pour la carrière du premier ministre Dominique de Villepin" sont "les derniers symptômes d'une démocratie malade", estimait ce mardi le Wall Street Journal (WSJ).

Dans un éditorial intitulé "Le déclin de la France", le grand quotidien financier américain fustigeait, au-delà des manifestations d'étudiants et de lycéens français contre le contrat de premier embauche (CPE), le modèle économique français.

"Si la France veut renverser sa tendance, en vigueur depuis 30 ans, à une croissance faible et un chômage élevé, elle a besoin de mettre à bas les barrières de la législation du travail dans tous les secteurs, et pas seulement pour les moins de 25 ans", écrivait le quotidien.

"La France n'a jamais réussi à établir un système politique à la fois durable et flexible", estimait par ailleurs le quotidien.

Il relève que "dans son histoire post-Révolutionnaire, la France s'est caractérisée simultanément par l'instabilité et l'immobilité. Alors "qu'en 217 ans, l'Amérique a vécu sous un seul ordre constitutionnel", "la France a connu 10 régimes différents", écrivait le Wall Street Journal.

"Un vrai Parlement aiderait", ajoute-t-il. "Les protestations croissantes en France plaident pour une nouvelle réflexion sur la Constitution", estimait le quotidien. "Quand des milliers de personnes dans la rue estiment avoir le droit de faire la loi pour des millions d'autres, un pays perd le droit de se nommer une république démocratique", selon le Wall Street Journal.

Le quotidien suggèrait par ailleurs qu'il serait "instructif" d'envoyer Alexis de Tocqueville à travers la France aujourd'hui. "Il y relèverait la dépendance à l'Etat et l'absence d'individualisme, symbolisés par la faiblesse de l'initiative caritative privée et le faible niveau d'engagement civique".

Pour lire la suite de l´article signé Azgad : http://azgadetlemonde.blogspot.com/2006/03/douce-france.html

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Comments

[Musengeshi Kat]

Toute cette histoire me rappelle que cela n´a pas empêché Sarkozy d´aller en Afrique dire aux africains (si ce n´est pas les injurier publiquement) que l´homme noir n´était pas entré dans l´histoire...! Je lui aurait fait parler le Ouolof la prochaine fois...afin qu´il se rende compte réellement de ce qu´il disait. C´est une bonne idée ; après tout, lorsque nous allons en France, nous devons parler français. Les africains aiment trop jouer au plus catholique que le Pape...ce qui prouve, entre autre, que les élites africaines, pour rouler en voitures étrangères et se prélasser au pouvoir sans remplir leurs obligation sous la protection politique de la France, étaient bien corrompues et bâtardes. Si on acclamait quand on vous injuriait...comment peut-on juger cela ?

On dit aussi n´importe quoi en France de culture et de liberté; je pense ici à la phrase de Emile Henriot (1889-1961): " La culture, c´est ce qui reste quand on a tout oublié". Le black-out complet reviendrait á définir la culture ? Amnésique et sans mémoire et identité, mais culturel au plus haut point ? Renversant, absolument renversant cette folie culturelle. Sur ce point de vue, on peut encore expliquer le black-out de Sarkozy en Afrique sans l´excuser parce qu´il était méchant et foncièrement sournois. On devrait se demander ce que fait l´armée française en Afrique, que diable ; chasser des fantômes ? Ou que cherchait donc la France en Afrique si ce pays ne se trouvait pas devant des pays, de êtres bien présents ? On pourrait tout autant aller sur la lune où il n´y a personne...et pas de matières premières et de marché économique et commercial pour l´économie de la France.

Musengeshi Katata
FR

[Shaka Bantou]

Eh oui, ces malfaiteurs des finances qui se crurent permis de faire des remontrances aux autres...avec une telle grossièreté ! Démocratie, n´est-ce pas; ce que les américains comprenaient donc par-là...leur histoire sociale était-elle un exemple de démocratie ? Ou encore ces guerres qu´ils faisaient abusivement aux autres pays...pour un rêve américain bien partial et bien racial...cette grasse prétention, mes enfants !

Et si les gens savaient que les américains, avec l´inflation de leur monnaie, préparaient de faire payer au monde entier le coût de leurs dettes ? Economie, n´est-ce pas, c´est bien cochon; se servir de tels sournois stratagémes pour piller les autres après les avoir menés en haute mer...il faut le faire, vraiment. Tout cela doit rappeler aux gens réfléchis que ce n´est pas parce qu´un journaliste écrit quelque chose dans un journal réputé que cela doit être vrai ou raisonnable.

Shaka Bantou, j´ai dit !
Forum Réalisance