Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Forum Réalisance
Forum Réalisance
Publicité
Archives
Newsletter
1 mars 2010

L´occident de la crise des valeurs et sa jeunesse révoltée

Nul n´osera plus dire aujourd´hui encore qu´avec le chômage qui menaçait les jeunes en occident, avec les endettements publics croissants dangereusement, que l´avenir de la jeunesse occidentale était de toute quiétude. Mais comment peut-on, malgré les difficultés et l´avenir incertain et ardu de demain, retrouver entre les adultes et la jeunesse de demain, le lien de confiance rompu ou mis à mal dans cette crise ?

 

 

Quand la main droite se dissocie de la main gauche…

 

« Je me révolte donc nous sommes » Albert Camus

Si la crise culturelle occidentale actuelle est discrètement ignorée ou passée sous silence par les adultes en occident - pourquoi, on se le demande bien ; peut-être parce qu´ils sont abusivement confiants ou parce que cette crise complexe les mettait devant un tel défi qu´ils en perdaient eux-mêmes leur latin objectif – les enfants, eux, ont bien fini par la ressentir dans toutes ses inconvenances et sa laideur. Surtout les enfants des pauvres et ceux de la classe moyenne occidentale. Si pour les enfants des riches les choses n´ont pas changé puisque leurs parents se sont encore plus enrichis, pour les enfants pauvres et ceux de la classe moyenne, ils ont vu les revenus de leurs parents diminuer, ce qui a poussé ceux-ci à travailler plus et négliger leurs enfants délaissés à eux-mêmes. Jadis la mère était encore à la maison et veillait au grain avec sa bienveillante présence et ses conseils ; avec cette crise et même depuis plus d´une décennie, cette mère devait, elle aussi travailler dur et souvent tard pour que la famille puisse nouer les deux bouts ou s´offrir des vacances en pays de plages ensoleillées, la petite maison en campagne...

Oui, les choses avaient bien changé, et comment ! Les adultes semblaient croire que tout irait bien demain…d´une manière ou d´une autre ; les enfants et adolescents, eux, étaient chambardés dans une société en pleine ébullition de violences visuelles, de la toute puissance électronique, de mensonges politiques et économiques que les adultes et partis politiques emballaient dans des formules autant trompeuses qu´incertaines parce qu´elles s´avéraient plus tard n´être rien d´autre que des réparations de fortune sans lendemain. Et puis quand le divorce intervenait, comme c´était devenu le cas dans les 50% des meilleures familles, cela était encore pire parce que l´enfant, étiré des deux côtés, devenait un objet de pression ou d´orgueil mal placé lors du procès avant d´être souvent privé de la quiétude ou de l´amour familial entier qui unissait la famille avant le divorce. L´assurance et la fiabilité ne semblaient plus régner dans la société et gérer son avenir. Pire, ces enfants apprenaient qu´on leur préparaient le chômage et que sans le moindre gêne, on empruntait outrageusement sur leur avenir…sans pour autant leur ouvrir de meilleurs moyens pour qu´ils puissent réaliser leurs rêves ! Fallait-il vraiment croire qu´en sachant tout cela, et surtout en se rendant compte que les adultes commettaient bourdes économiques sur bourdes économiques en espérant que tout irait tout de même bien, que ces enfants ayant perdu confiance, ne devenaient pas nerveux et agressifs face à l´image fuyante de l´exemple qu´ils avaient toujours placé dans leurs parents et les adultes ?

Bien sûr cela rendait nerveux, révolté et agressif parce qu´en réalité on se retrouvait seul devant une société d´adultes qui n´offrait que la violence, le mensonge ou le faux maquillé en fausse vérité pour cacher le grand déséquilibre inquiétant qui avait empoigné leur société. On ne savait plus où aller pour se plaindre, chez qui ? L´alcool ? Il abrutissait même s´il donnait pendant quelques instants des sentiments volatiles de grandeur et d´invincibilité…à la fin, avec l´abus, on perdait le sens des réalités…et la confiance positive en soi. Violence et destruction irréfléchies ? A quoi cela menait-il, sinon à se mutiler intérieurement soi-même, à lutter contre les fantômes invisibles de la révoltes et de l´incertitude face aux défis inconnus de l´avenir ? Comment retrouver la confiance et la continuité dans la société entre la jeunesse qui devait assurer l´avenir et les adultes qui déterminaient les règles et les fondements de la société actuellement ? Il y avait bien un bris, un large fossé d´incertitude, d´abandon autant que de perte sensible d´exemple à suivre. Que faire pour guérir les adultes et leurs enfants de cette dissension d´idéal de réalisation, ou ne s´agissait-il, comme le courant socioéconomique actuel le prétendait, de s´abandonner, sans réfléchir, sans aspirer à un meilleur idéal d´exercice et de réalisation culturelle, sans critiquer le passé pour mieux améliorer l´avenir, à la mainmise et l´abrutissement de la société de consommation ? Le cri solitaire et incompris…ou ce bris indiquait-il une autre forme de continuité et d´affirmation sociale ? Où peut-il bien conduire, au renouveau, à une forme nouvelle de maturité; pour quelle société et quelles valeurs ?

Musengeshi Katata

« Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu »

 

Forum Réalisance

Publicité
Publicité
Commentaires
S
...que nos propres enfants ont du mal à s´orienter dans un monde de jour en jour plus sombre de perspectives et de valeurs réellement sûres. Oui, qu´adviendra-t-il du travail et de l´emploi si le chômage devenait monnaie courante pour la jeunesse ? En Grèce on voyait déjà des diplômés au chômage de 40 ans vivant chez leurs parents par manque d´emploi et de perspective financière autonome ! Certes c´est le pays le plus corrompu d´Europe; mais c´est notamment la Droite dont on assure qu´elle est plus regardante sur l´économie qui a conduit ce pays à la banqueroute !<br /> <br /> Oui, qu´en serait-il de l´écologie mondiale et de l´environnement que les technologies de transport et d´énergie actuelles détruisaient insolemment ? Le pire dans cette histoire, ce n´est même pas le mal si on le connaissait et qu´on était prêt à le réparer; le mal actuel résidait en ce que les forces négatives traditionnelles étaient devenues si puissantes qu´elles entravaient le changement avec l´aide d´instruments démocratiques mis généreusement à leur portée ! La démocratie serait-elle devenue un enjeu d´abus et de mauvaise foi s´exerçant au détriment du bon sens et des intérêts légitimes d´une majorité prise en otage par les lobbies et les oligarchies néolibérales du profit ? Est-ce bien là le sens de la démocratie ou la pervertissait-on tout simplement ?<br /> <br /> Les systèmes scolaires ne sont plus à la hauteur de leurs tâches ! Les réformes étaient inévitables autant que les sociétés occidentales devraient revenir au plein emploi ou du moins à une meilleure lutte contre le chômage. On ne peut pas parler de réelle démocratie lorsque sa jeunesse formée et instruite ne trouve pas d´emploi; à quel jeu jouait-on donc ? Faudrait-il continuer à avaler des cultures qui vous montraient chaque jour comment les riches et les nantis vivaient et se réalisaient pendant que les rangs des jeunes chômeurs s´allongeaient désespérément à perte de vue dans la société ? Se rendait-on compte que cela voulait simplement dire que la société était en banqueroute de son propre avenir ? Il est grand temps que ces problèmes soient débattus ouvertement surtout si on sait que l´endettement public augmentait dangereusement et que cela allait accroître encore plus le désastre dans l´avenir...autant dans les salaires des jeunes, les restrictions financières qu´ils auront à subir que dans les pensions des retraités. Qui diable va payer tout cela ? Les jeunes auxquels on refusait l´emploi et la réalisation professionnelle ? Mais dites donc, est-ce responsable et digne d´éloge tout cela ?<br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
Actuellement ce n´est pas le cas. Cette crise économique a ouvert les débats sur un mal qui couvait déjà depuis longtemps. Trop longtemps. Et ce n´est pas seulement la jeunesse occidentale gâtée par l´industrialisation et un haut niveau de vie qui est touchée, mais aussi la jeunesse africaine dont les pays n´arrivent pas à se sortir de la pauvreté et du sous développement. La jeunesse des pays émergents gagne du chemin et se trouve en euphorie, mais elle appartient aussi à ce monde et de ce fait, est aussi concernée par les prochaines évolutions des contenus de liberté et de démocratie dans le monde.<br /> <br /> Une société a toujours difficile à voir ou entrevoir ce qu´elle ne comprend pas; on croit certes qu´avec la critique objective et la raison on parvient à comprendre le changement ou à en appréhender la teneur des contenus...mais bien souvent, comme Obama a pu s´en rendre compte avec son projet d´assurance médicale universelle dans son propre pays, les gens s´accrochent malgré tout au passé et à ses malformations logiques. Tout le monde veut le changement, mais lorsqu´il s´agit de le faire, de rompre avec les logiques déprimées du passé, les gens retombent dans leurs aberrations primitives et dépassées et s´en servent pour...s´obstruer du changement !<br /> <br /> Au moment où la Chine, une des Nations parmi les plus peuplées de la terre brigue l´industrialisation, il y a lieu, à cause des importants changements que ce puissant phénomène économique et culturel va provoquer dans le monde, de s´interroger et surtout d´assurer le contenu de nos valeurs les plus chères. Pourquoi ? Mais parce qu´elle vont subir des connotations économiques et culturelles chinoises. Sur le principe ce phénomène n´est pas nocif, mais dans le fond nous devons bien savoir ce sur quoi il faut faire le plus attention et au besoin aussi les valeurs sur lesquelles notre culture humaine n´est pas prête à faire des concessions au risque de perdre des contenus précieux de valeurs existentielles. Ainsi certaines questions sont posées, par exemple: quel sera l´avenir du revenu et du travail en occident si les industries et sites de production se déplaçaient vers la Chine ? Ou encore, face au vieillissement démographique des cultures blanches, les sociétés occidentales ne vont-elle pas changer; les coûts d´entretien et de rémunération des pensionnaires, malades, celui des médicaments et des prothèses ne vont-ils pas dévorer les budgets des états ? Sans croissance, qu´est-ce que cela voulait dire ? Emprunter et se couvrir de dettes en repoussant leur paiement dans l´avenir - et cela veut dire sur la jeunesse - cela était-il juste; n´enchaînait-on pas l´avenir et la jeunesse à un lourd poids affligeant d´obligations à supporter ? A toutes ces question et bien plus encore, il faudra bien que les sociétés y répondent maintenant et franchement au lieu de repousser les choses dans l´avenir prochain ce qui irrite les jeunes et les rend nerveux et agressifs parce qu´ils ont à raison l´impression qu´on les livre à un sort misérable et incertain.<br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> FR
S
Ces jeunes d´aujourd´hui se demandaient bien si leur liberté sera faite comme hier par l´escroquerie économique, par les exploitations criminelles des pauvres, les dumping agricoles aux africains...ou que leur démocratie et leur liberté seront déterminées par quelques banquiers verreux et malhonnêtes assis dans quelques bureaux climatisés au Wall Street pendant que leurs victimes se débattraient avec le chômage et l´endettement que ces banquiers rapaces avaient occassionnés en vendant au monde entier de fausses et vides titrisations ! Sacrés faussaires inconscients...est-ce-là le bon exemple á suivre quitte à s´attribuer d´énormes bonifications annuelles pour avoir roulé les gens et mis l´économie et les finances du monde entier en dangereux déséquilibre ? <br /> <br /> Pouvaient-ils, ces jeunes, échapper à leur passé et se faire un avenir plus propre et plus honorable ? Oui, si leur société les enchaînait aux dettes, au chômage et même à la démographie croulante de vieux et de vieillards qu´il faudrait nourrir et soigner...quelle sera leur avenir ? Travailler pour des vieux grincheux qui ne vous avaient laissé que dettes et refus de réalisation ? Ah, oui...ces valeurs sociales qu´on héritaient de la génération précédante... elles étaient plutôt troubles qu´euphoriques ! Et on se demandait pourquoi les jeunes se révoltaient en désespoir de cause et tapaient du pied ? Il y a de quoi...Avec les salaires minables qu´on leur réservait à l´avenir il n´y a vraiment pas de raison de sauter au plafond; il serait même bien difficile de fonder famille...ou élever des enfants dignement ! Ou fallait-il que les erreurs éducatifs d´hier se perpétuent indéfiniment ?<br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
Publicité