Sur l´hymne sur la diversité attribuée à Obama

Commentaire sur l´article de Lucien Pambou du 06.06.2009 : http://grioo.com/ar,le_voyage_de_obama_de_ryad_a_caen_l_hymne_a_la_diversite_des_mondes,17080.html

L´effort économique se monnaie, il ne s´offre ou ne se donne pas sans appréciable et substantielle contrepartie

Jaloux ? Jaloux de qui ? ( 06/06/2009 22:08 )
Très africain limité cette manière de débattre. Sur la diversité que trop de gens chantent et réclament pour cacher leurs impuissances à se réaliser par eux-mêmes ou pour cacher tout simplement leurs notoires incapacités intellectuelles et techniques...ceux qui ont réussi et qui sont arrivés à se hisser d´eux-mêmes au sommet de l´histoire humaine, ne partagent pas les bienfaits qu´ils ont conquis pour leurs enfants et leur race; ils veulent les protéger à tout prix contre ceux qui croient faussement qu´avec des mots ou des incantations de "diversité" on peut produire le bien-être, encenser la science et la technologie à agréer et faciliter notre vie ! Curieux, on a plutôt l´impression que bien d´africains, plutôt que de lutter chez eux pour l´amélioration de leur conditions de vie, d´imposer une meilleure vue des choses et d´entreprise du développement, ils se sont qualifiés en chantres illuminés de la "diversité". Or, celle-ci se doit d´être méritée et gagnée...pas avec des mots ! Ou la simple contemplation passive...Jamais dans l´histoire humaine une quelconque diversité n´a protégé ou défendu les rêves et les attentes de qui que ce soit !

Enfin bon, remarquons cependant que l´économie, le plus précieux moteur de la culture occidentale, cette économie ne se partage pas. Ceux qui croyaient à l´aide en savent quelque chose: elle appauvrit et abrutit sournoisement. Diversités ou pas chacun doit faire ses propres efforts d´accumulation et de créativité. A lire les commentaire qui ont été faits sur grioo.com, les africains sont encore loin de l´avoir compris. Ceci explique par ailleurs pourquoi l´Afrique est pauvre aujourd´hui et vit de mendicité pendant que ses enfants sont obligés de quitter son sol pour aller réclamer ailleurs ce qu´elle leur refuse illégitimement: le droit au bien-être à l´épanouissement social et économique. Diversité ? Laissez moi rire; qu´est ce qu´il y avait de respect de la diversité dans l´esclavage, la colonisation, le racisme qui monte actuellement de nouveau avec la crise, l´exploitation et l´appauvrissement du tiers monde par le commerce inégal ou le dumping par les surproduction commerciales occidentales ? Faut pas rêver debout comme depuis de longs siècles cela a été le cas...en occident on appelle cela tout simplement de la bêtise. Ou de la faiblesse d´esprit, ce qui revient au même. Tous les africains ne sont pas idiots, loin de là. Dieu merci.

Musengeshi Katata
"Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"

Forum Réalisance

Comments

[Shaka Bantou]

Les africains ont été à bonne école avec la culture occidentale: ils mentent et cachent leurs complexes comme leurs maîtres de jadis sous des faussetés et des placardages douteux d´inversions autant dévoyantes...que trompeuses. Et cette histoire de chantre de la diversité s´inscrit dans ce cadre. A force de mentir et de se tromper soi-même pour ne pas avoir á faire l´effort de changer les choses, on en devient névrosé et irréaliste...

Pour bien comprendre ce qui se passe il faudrait se poser la question: si tout l´occident n´était pas là, l´Afrique existerait-elle en tant que culture et personnalité sociohistorique distincte, oui ou non ? Bien sûr. mais tout le monde sait aussi que la liberté ne s´achète pas; elle se concoit et se poursuit avec tous les arguments culturels d´un pays, d´une civilisation. Se reposer, empêcher ou appauvrir ses propres enfants comme le font les élites perverties actuellement en Afrique, c´est mettre à mal l´avenir réel des cultures africaines ! Aussi, tous ceux qui y participent ou qui le tolèrent sont bien des criminels culturels.

Shaka Bantou, j´ai dit !
Forum Réalisance

[Musengeshi Kat]

Si l´avion, le train, l´électronique, la voiture, la mécanique de précision; si ces victoires de la sciences et de la technologies n´existaient pas, l´Afrique pourrait continuer à se rouler dans sa médiocrité ou s´en farcir le visage pour tromper son monde. Hélas, cependant, ces victoires de l´intelligence et de la précision existent, et les africains eux-mêmes ne peuvent s´en passer...c´est pourquoi personne ne comprend l´attitude actuelle des élites africaines refusant de se donner les moyens et les conditions de produire ces nécessités contemporaines. D´autre part, on ne comprend pas non plus que quelques illuminés occidentaux ou africains mettent tout en oeuvre pour acclamer ou entretenir l´irréalisme africain actuel. A quoi cela sert-il ou quelle joie cela procure-t-il de voir l´Afrique souffrir et ses millions et millions d´enfants condamnés à un avenir peu recommandable ?

Tous ceux qui n´ont rien compris de certaines choses doivent apprendre à se taire, et si malgré tout leurs mauvaises foi ou leurs basses morales humaines les contraignent à souhaiter aux autres le pire des sorts; ces incurables et noires consciences ne doivent pas oublier que nous sommes tous de ce monde et que dans ce sens, solidaires de sort les uns les autres. Cela se voit surtout en économie: on peut surproduire, mais à la longue, ceux qu´on appauvrit avec les exportations sont nécessaires en tant que clients solvables pour que le commerce continue ! Ainsi, il est tout aussi important que ces clients se développent et cessent de s´appauvrir ou de vivre d´indigence.

Il est évident que le sens de réalisme sociohistorique, politique, économique, rationnel et scientifique des africains est malade ou tarde à être à la hauteur de ses tâches. Et s´il manque en Afrique de gens susceptibles de voir les choses comme il faut, c´est parce que depuis toujours, avant comme après l´indépendance, la mémoire sociohistorique, rationnelle et logique de tous les pays qui font ce continent ne s´est respectivement donne la peine d´analyser son histoire passée et d´en tirer les conséquences logiques, rationnelles immédiates pour mieux entamer l´avenir. On aurait au moins déclenché un processus d´appréciation des choses qui aurait ouvert à un meilleur réalisme culturel et ce faisant à créer les moyens et modalités permettant de répondre aux exigences des temps modernes.

Au lieu de cela, quelques opportunistes du pouvoir assistés que de quelques universitaires arrivistes ont envahi la scène politique, sociale et éducative de ces pays africains nouveaux en reprenant, dans un désordre hybride et inapprofondi les séquelles de l´organisations sociale et celle de l´exercice du pouvoir hérités tous de la colonisation. En oubliant que ce qui faisait le moteur ou le centre du pouvoir colonial, c´était la production, la science, la technique et l´efiscience sociale ! On exerca donc un pouvoir vide ou bancal de ses fonctions les plus importantes. On construisit sans canalisation et sans plan d´urbanisme, on instruisit plus théoriquement que pratiquement dans un concept d´éducation qui n´était en rien lié à la pratique et à la résolution de problèmes réels pourtant nombreux et urgents. On employa les revenus sociaux à importer plutôt qu´à investir et produire...et on ferma les yeux sur les coupables tribulations commerciales et économiques des étrangers. Si on ne participait pas, moyennant corruption, à l´appauvrissement des siens.

Le moins qu´on puisse dire, c´est qu´avec tout cela, l´Afrique était mal partie. Aujourd´hui il faut changer les choses, aller plus profondément dans l´issue, les intérêts et les devoirs de discipline et de précision que les cultures africaines se doivent pour leur propre avenir. Crier à la diversité, au racisme ou à quoi encore ne sert absolument à rien si en Afrique, sur le terrain de la réalité, les africains eux-mêmes se refusent à être généreux et attentionnés envers leurs propres enfants ou leur propre avenir ! Quand on voit ce que l´Afrique du Sud a fait, sous la régence disons-le bien vite des blancs et ce que le Nigéria a obtenu, on voit une bien grande différence malgré tout: l´un était aux portes de l´industrialisation, tandis que l´autre du Nigeria, malgré un plus grand potentiel, est toujours entrain de souffrir de ses défauts traditionnels.

Il suffit aussi de voir ce que kadahafi a obtenu avec ses pétrodollars et ce que l´Arabie Saoudite en a fait: il y a une bien grande différence ! En Algérie 70% de la jeunesse n´avait pas d´emploi et était désespérée par une organisation sociale catastrophique. En RDCcongo, un pays riche et ayant des devoirs énormes envers l´Afrique, on se battait à tour de bras tandis que les richesses minières disparaissaient sans laisser de trace...faut-il que cela continue ainsi indéfiniment ? Je coris qu´il est grand temps de changer les choses - ou du moins d´être sincère et objectif - et se dire que si cela continue ainsi, le progrès tarderait encore longtemps à être de la partie ainsi que le bien-être social général. Et surtout qu´il faut apprendre à former les gens qui doivent faire notre avenir. Si ces gens ne sont pas formés dans l´esprit d´aimer la précision, le goût de la recherche, la réalisation technique pratique et efficace...c´est une illusion de vouloir attendre d´eux des montres ou des machines complexes. Et autant dire que le progrés ne sera jamais de la partie. On restera inscrit à l´illusion de l´importation du progrès, avec l´appauvrissement et l´abrutissement inévitables qu´elle convoie.

Musengeshi Katata
"Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"
FR

[Shaka Bantou]

Par cet art bien superficiel de brasser des incongruités insignifiantes. Si Obama s´était déplacé seulement par faire un hymne à la diversité, il aurait certainement été taxé d ´idiot par ses compatriotes : on ne fait pas un voyage aussi coûteux pour aller dire aux gens des évidences connues depuis les premiers jours de l´existence humaine ! Faut pas prendre ce grand esprit politique pour demeuré ! Son voyage est pressé par une crise qui détériore chaque jour l´économie de son pays, pas autre chose. Et autant jouir des pétrodollars arabes que mettre rapidement les extrémistes islamiques à l´écart fait épargner aux américains des frais de guerres indésirables dans cette crise.

Il n´y a qu´un africain aliéné et sans notion économique pour n´avoir pas compris qu´en ce moment l´occident se souhaiterait une Afrique économiquement forte pour engloutir les montagnes d´excédents qui s´amoncellent actuellement dans les ports des pays industrialisés. Cette dialectique de la « diversité » que voient les africains, c´est tout simplement un manque flagrant de réalisme géopolitique et économique : le propre de gens qui n´ont jamais compris, ni hier, ni aujourd´hui, de quoi il s´agit réellement dans l´enjeu existentiel supérieur. Il s´agit de produire les moyens et les instruments de réalisation, protéger les rêves de ses enfants, épanouir leur créativité et être capable de se défendre efficacement ! De tout cela l´Afrique était bien loin. Et cela est notamment dû à des élites qui n´ont jamais été ni à la hauteur de leur tâche, ni à la mesure des exigences d´un développement positif et valable face aux besoins autant qu´aux impératifs contemporains de réalisation. Alors on se mettait à pondre n´importe quoi…peut-être pour justifier son séjour en Occident loin de la misère et de la pauvreté que subissent les siens ; mais cela ne rend ni intellectuel averti, ni même que de tels écrits vides ne rendent service aux lecteurs africains. Tout cela sentait l aliéné désorienté au possible ; en fait la place de l´africain hier adulé par l´occident. Or, et avec cette crise, comme on le verra, les choses ont bien changé.

On n´aura, en effet plus que faire de ces tonneaux vides répétant à bout de bras, et pardon, avec de jolis mots, des inutilités ; mais ce qu´on aura besoin, ce sont des africains dynamiques, créatifs capables et décidés à sortir les leurs de l´ignorance, de la pauvreté et de la mendicité internationale. Notamment parce qu´entre temps l´occident aurait compris qu´elle a besoin d´acheteurs, pas de mendiants et d´incapables perpétuels ! Et même si dans tous l´occident on a rarement vu les choses ainsi, qu´on a plutôt soutenu et encouragé la stagnation des africains pour mieux les piller et les dominer ; cette crise va renverser cette logique primitive et aberrante. Ainsi, au lieu de répéter des incongruités, de plier les genoux pour mendier et réclamer l´aide, ce qu´on attendra bientôt des africains c´est qu´ils prennent leurs responsabilités en main et cessent de tergiverser ou de croire au père Noël. Cette époque est dépassée, même en Afrique du Sud. Qu´on se le dise au lieu de continuer à jouer les sous fifres désorientés et négligeant leur culture, incapables à défendre l´avenir des leurs ou même d´honnêtes ambitions intellectuelles objectives ! Comment diable l´Afrique peut-elle aller de l´avant sinon en produisant, en se dotant d´infrastructures techniques et scientifiques, de moyens et d´instruments de développement ? Attendre la diversité...c´est mourir de faim inévitablement. Et cette diversité existe déjà que diable; mais le bien-être africain, lui, devait encore être gagné !

Shaka Bantou, j´ai dit !
Forum Réalisance