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10 juin 2009

A propos de la mort d´Omar Bongo

Lorsque j´ai appris la mort de cette crapule du pouvoir africain, un énorme soulagement m´a envahi : enfin me suis-je dis, bon débarras, il était temps que le sort nous débarrasse de cet incapable et illuminé criminel du pouvoir ! Mais aussitôt je fus envahi d´une colère profonde, autant haineuse que révoltée. J´ai pensé à ces décennies perdues pour le Gabon, à ces enfants, à ces femmes et ces hommes vaillants auxquels on vola l´espoir pour les enfermer dans une prison ouverte…

 

Requiem pour une crapule africaine du pouvoir

 

Si je le pouvais, monsieur Bongo, j´irai bien cracher sur votre tombe…

En mémoire à tous ceux auxquels vous avez tant et tant fait subir bien d´injustices.

Si je le pouvais, je raillerai votre nom de la bouche de tout être humain de bon sens

Pour empêcher qu´un seul moment de l´histoire, une quelconque pensée,

Une seule réflexion ne soit perdue á se rappeler qui vous étiez.

Si je le pouvais, c´est depuis longtemps que vous auriez cessé d´opprimer

Nos enfants, nos belles femmes et leur faire subir un sort désespéré et vile.

Ce qui me révolte, c´est que vous ayez vécu si longtemps…

Que vos amis français vous aient permis de nous piller et de nous violenter à loisir.

France, France…tous y sont passés : Charles de Gaule, Giscard d´Estaing,

Mitterrand, Jacques Chirac, Sarkozy ; tous nous voulurent grand bien.

Mais aucun d´eux ne prêta l´oreille pour entendre nos voix, écouter nos prières ;

Aucun d´eux ne leva la main pour défendre notre avenir et nos droits bafoués

Et conduits inexorablement à l´enseigne du bon nègre soumis et aliéné au bon  

Vouloir des intérêts du maître occidental. Hors de cela, ni liberté, ni avenir…

On vous couvrit d´ordres, de citations, de reconnaissance pour services rendus

A la France. Mais personne au pays des droits des hommes ne s´inquiéta,

A grands slogans de liberté, égalité, fraternité, du sort étriqués qui fut le nôtre !

Ni nos larmes, ni nos cris, ni notre souffrance n´éveilla un quelconque regard

Humain et solidaire au pays des droits des hommes ! Aujourd´hui que vous avez

Perdu votre superbe et rendu l´âme ; pourquoi vous enterrer en terre africaine ?

L´avez-vous mérité, vous qui avez tant fait souffrir ses enfants,

Vous qui, dans votre illumination et votre incompétence, avez manqué de rendre

A ce continent et à votre propre pays des devoirs respectueux et généreux ?

Un dictateur vous avez été, en bête sans cœur avez-vous gouverné…

Pourquoi cette terre chaude et tendre vous offrirait-elle le repos du juste et du héro ?

Que personne ne se retourne quand son corps longera la rue,

Que personne ne cite ce nom vil et païen qui fut le sien,

Que l´histoire et la pensée des hommes ferme sa mémoire et oublie ce crétin sans Cœur et sans Patrie !

Musengeshi Katata

"Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"

 

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Commentaires
S
Parlez-vous de Léopold II qui fut un bon voyou, de sarkozy qui s´est fait huer à l´enterrement de Bongo ou parlez-vous de Bongo lui-même dont on sait qu´il a joué le petit nègre et pillé et vendu les siens à la francafrique ? De quel point de vue définissez-vous donc la négritude, du point où il doit vous engraisser des siècles durant et faire des africains des phagocytes culturels ou des fantômes historiques errant sans but et sans orientation ? Que savez-vous donc de la négritude en Belgique ? Civilisé ? Mais savez-vous au moins ce que cela signifie ? De l´histoire de la belgique, peut-être ? Je suis bien interessé de le savoir voyez-vous...<br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
B
Le fait de conspuer un Président (civilisé, lui ) : la nègritude ?
M
...la France et sa francafrique. Giscard et Chirac se disputent déjà qui aurait recu des subsides du gabonnais défunt pour financer sa campagne électorale ? Tous les deux dirai-je direct ou indirectement. Une querelle de coq survivants pris à l´étable de la corruption francafricaine. Tous ont bien vécu de la francafrique, absolument tous. Je me demande pourquoi ils n´enterrent pas leur ami en France, en reconnaissance des services rendus. On lui avait pourtant doté de belles médailles bien brillantes...est-ce vraiment tout ? La rancon d´un nègre traître et fratricide aux siens. Pauvre France, on doit bien avoir pitié d´elle; une si grande nation dont les chefs d´Etat furent contraints à se frotté à des criminels pillant et maltraitant les leurs...ce courage dans la politique ! Heureusement que les francais pouvait encore dire: chez nous on chante la Marseillaise et notre devise est liberté, égalité, fraternité. Et même si Haiiti a craché du sang dans son histoire pour se libérer de nous, nous prétendons être les plus grands amis de l´Afrique. Dieu vous entende...l´enfer est pavée des meilleures intentions du monde. La pauvreté et la misère ? Non elles ne tuent pas, elles abrutissent plutôt; on devient tout simplement un fantôme...prétendant aimer et défendre sa liberté, sa race, sa culture. <br /> Peut-être qu´en larmes ces président francais entonneront en choeur: "Tous ceux qui sont morts pour la Patrie ont droit que la foule vienne et prie. De tous les noms, leur nom est le plus beau et la foule entière les berce dans leurs tombeaux"<br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> FR
S
C´est en effet depuis trop longtemps que l´Afrique, le subconscient inassouvi, est enfermé à vivre par rpocuration sous le joug de l´imaginaire des autres quid islamistes, quid occidentaux chrétiens. Cette castration sociohistorique et culturelle, même si elle est savamment maquillée de culture africaine, perturbe le vrai développement de la race noire. Et c´est vrai que c´est parce que cette race ne l´a pas encore compris que d´Haiiti au Mozambique en passant par le Nigeria, le Soudan et le RDCongo, que le progrès tarde à se faire sentir et y apporter son bien-être soulageant. <br /> <br /> Apprendre à lire, à écrire et surtout à réfléchir avec les livres et les principes rationnels des autres cultures, se déplacer dans des moyens de locomotion construites et concues par d´autres, employer des machines, etc et même suivre la mode que d´autres ont mis sur pied pour les leurs en guise de norme d´apparence ou de commodité...tout cela rend malade, pauvre économiquement et culturellement. On est donc bien surpris lorsqu´on entend de pauvres africains aliénés du pouvoir africain prétendre "travailler hâtivement" au développement, ou même tout simplement parler culture africaine !<br /> <br /> Oui, c´est à se demander: de quoi parlaient-ils, que savent-ils ces gens de ce que c´est qu´une culture si toute leur vie leur imaginaire, leurs habitudes, leurs goûts et leur subconscient culturels sont restés prisonniers de l´étranger ? Je me suis toujours étonné de voir combien, lorsque nous parlions de liberté, de réalisation, les africains ne savaient, pour la plupart du temps, rien faire avec ces mots. Il n´y a qu´une explication à cela: ils ne savaient pas ce que cela voulait dire, tout simplement. Effroyable, n´est-ce pas ? Et pas étonnant que même en matière de spiritualité, à peine on avait tourné le dos que l´africain adoptait immédiatement la religion de ses anciens prédateurs sociohistoriques islamistes ou chrétiens aselon les cas. Et quand bien même on lui disait qu´il avait une spiritualité propre ou même qu´il le reconnaissait, il continuait cependant à se suicider mentalement en se refusant à pratiquer ses propres valeurs ! N´est-ce pas curieux ? <br /> <br /> On se trouvait littéralement devant quelqu´un qui, tout en prétendant aspirer à la liberté et à la souveraineté culturelle, se livrait cependant ouvertement à l´esclavage ! Ce genre de liberté, ce genre de culture dont il prétendait entretenir le droit et l´aspiration n´était rien d´autre que la plus trompeuse et la plus mensongère des pratiques existentielle: l´art de de se nier soi-même ou de vivre avec un visage et un subconscient emprunté. Horrible. Cela explique entre autre qu´au lieu de défendre l´Afrique et son développement, on avait plutôt tendance à immigrer en occident, à attendre ou à croire qu´avec l´aide occidentale, on s´en sortirai. Ou encore on se prêtait en Afrique trop ouvertement à la corruption occidentale...sans trop vouloir la combattre malgré qu´elle soit le véritable poison asphyxiant irrémédiablement l´économie et l´avenir de ce continent. <br /> <br /> Mais où donc est resté le sien propre et pourquoi vivre sa vie durant comme une vulgaire copie alors qu´on est né original ? Je me le demande bien. En tout cas, parler d´indépendance et de liberté dans ces conditions...est une pure illusion. On n´est rien d´autre qu´esclave à vie.<br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
Et quand on n´a pas arrosé ces fleurs délicates et fragiles en bas-âge, croire qu´on peut les réveiller à un éclat époustouflant en âge avancé...les résultats on les voit en Afrique: déplorables. Et tous ceux qui s´étonnent que la créativité soit si arrièrée chez les africains, ce qui les empêchent de rattraper leur retard imaginaire, technique et scientifique, et qui cependant se refusent à changer les choses dans l´éducation africaine, ceux-là vont toujours aller chercher une aiguille dans une botte de foin en prétendant qu´on s´en sortira quand même...les r´sultat, on ne les connait que trop bien, hélas.<br /> <br /> L´imaginaire est à ce point capital pour une culture que toutes les cultures qui ne l´ont pas compris stagnent toujours et sont plutôt victimes de cultures plus avancées dans ce domaine, qu´elles sont capables d´atteindre la plus belle dimension exprimée de leur propre culture et la défendre valablement. En fait, la fantaisie, c´est la clé de l´intelligence et de la créativité complexe et diversifiée. A part l´amour maternel ou familial, les conditions de vie décentes, elle est la condition la plus précieuse de la race humaine. <br /> <br /> la culturre islamique connait aussi ce problème; trop de coran et d´absolutisme coranique condamnant la femme à l´ignorance ou à un rôle primitif et consigné à la soumission, peu ou pas de lectures; tout cela crée une atmosphère d´éducation dans lequel l´imaginaire de l´enfant s´étiole plutôt que de s´épanouir librement. Pas étonnant que cette culture, malgré sa ggrandeur passée, n´est plus que l´ombre d´elle-même. Elle s´est elle-même volontairement castrée. Depuis que les femmes iraniennes sont hautement instruites et peuvent mieux gérer l´éducation de leurs enfants, ce peuple fait des progrès prodigieux. Aussi simple que cela.<br /> <br /> Et dans un milieu africain négligeant la valeur l´instruction, la lecture, la discussion critique, les échanges dialectiques...croire qu´on peut y élever des génies n´est rien d´autre qu´illusion car les quelques rares qui en émergent sont solitaires et incompris au point que leur valeur ne vaut rien du tout parce qu´elle ne sert pas au meilleur développement de la société.<br /> <br /> Je suis persuadé que beaucoup d´africains ne comprendront absolument pas de quoi nous parlons; pas étonnant. Et plutôt regrettable. Ici j´ai pensé à mon ami Antoine Nguidjol car comme lui je pense que l´Afrique devrait le plus rapidement que possible se mettre activement à réparer ce véritable meurtre imaginaire à la culture et à l´avenir africain. Sans cela et on le voit partout où la race noire a ignoré de cultiver le trésor imaginaire de ses enfants, que la pauvreté et la stagnation sont à l´ordre du jour. <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> FR
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