Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Forum Réalisance
Forum Réalisance
Publicité
Archives
Newsletter
7 août 2009

Sur le fervent souhait africain : " La fin de la faim"

Commentaire sur Pambazuka News http://www.pambazuka.org/fr/category/features/58166

 

Du livre : Rébellions alimentaires ! Crises et soif de justice de Eric Holt Giménez et Raj Patel.

Ce livre est certainement intéressant à lire, quoique, à mon sens, la vérité ne se trouve bien ailleurs : notamment en ce que l´Afrique tarde à instruire et élever le niveau de connaissance et de pratique de ses paysans. Par ailleurs, sans produire ses propres tracteurs et développer la science agricole et celle de l´élevage en les mettant à la hauteur du niveau technique contemporain, parler de vaincre la faim sera une entreprise coûteuse qu´aucun des paysans africains sans capital, sans technique et connaissances appropriées ne saurait ni entreprendre, ni financer. Il ne resterait alors que l´actuelle solution déprimante : une boiteuse dualité qui opposait d´une part un usage traditionnel archaïque et insuffisant de la terre comme on le voit actuellement en Afrique et qui, tout en boitant et en peinant arrivait à peine à ne pas laisser son homme mourir de faim, mais restait insatisfaisant, en tout cas inutile de parler de développement ou d´industrialisation. Face à cette défaillante réalité se trouvait la puissante industrie agroalimentaire occidentale aujourd´hui pratiquement menacée de banqueroute latente par saturation et conséquences économiques qui cherchait, avec des moyens autant douteux qu´utilitariste, à s´emparer de l´agriculture africaine pour résoudre ses problèmes et imposer ses normes de profits avec des grains artificiels améliorés qui n´étaient rien d´autre que l´assujettissement aux banques et multinationales monopoliste de brevets des grains assurant leur hégémonie.

Au-delà de ce face à face bien connu par ses dessous dérangeant (autant le manque d´une part pour les africain que le grand défaut de domination et d´oppression des occidentaux face aux africains. On ne voit, en effet pas l´occident aller imposer ses dictats en Asie ! Un complexe ?), il a un problème évident et même crucial : celui du développement économique de l´Afrique. Et comme tout le monde le sait, ce développement chanté et prisé par bien d´africains, ne peut se faire…sans industrialisation d´une part, et de l´autre sans révolution et mise en valeur de l´agriculture et de l´élevage. Au fait, au lieu d´importer des modèles étrangers et des moyens que les paysans africains ne savaient ni comprendre, ni parfaire par eux-mêmes pour les adapter á leurs nécessités, il faudrait plutôt faire un travail fondamental de réalisation par soi-même, même si pour la transition on optait pour des solutions d´urgence. Et c´est là que commence tout le mal africain : le manque de conception et de conduite assidue du travail de fond parce que celui-ci nécessite d´une part des capitaux énormes pour l´instruction de haut niveau et des centres professionnels tout aussi élaborés techniquement. L´agriculture, ce n´est pas seulement le travail de la terre ; c´est aussi les silos de stockage, la réfrigération, les techniques d´irrigation, les normes de production et de surveillance de qualité…bref, tout une rationalité et un structuralisme de conception et de réalisation qu´on retrouve pratiquement partout dans toutes les branches ouvrant sur le fameux développement dont beaucoup parlent si souvent sans vouloir ni s´en donner les moyens, ni vraiment savoir de quoi il s´agit réellement. Par manque de réalisme imaginaire, de sens d´organisation et de réalisation pratique, tout simplement. En fait, un grand défaut africain qui vient du fait que la tradition industrielle ou rationnelle appliquée n´est pas encore bien vieille en Afrique…les gens se font encore trop d´illusions, ou prennent les choses trop á la légère.

Ce qui dérange, ce n´est pas tellement l´ignorance ou le manque de réalisme structuré et conséquent pour arriver à bonne fin ou résoudre valablement et efficacement les problèmes qui nous sont posés par notre propre développement ; tout cela peut s´apprendre. Ce qui choque, c´est qu´au lieu de faire diligence et de placer en bonne place les gens qui savent ce qu´il faut faire et principalement accentuer le développement rationnel pratique dans notre système d´éducation et de production, on se mettait, hélas à utiliser des solutions autant précaires que superficielles. Et même á jouer les connaisseurs quand bien même on ne comprenait rien à rien. Les résultats, aujourd´hui, on les voit : toute l´Afrique importait de plus en plus ses besoins alimentaires : exactement ce que l´occident avait toujours voulu et entretenu. Et si on veut changer cela, il n´y a pas d´autre chemin que celui du travail fondamental profond soutenu et assidu. Ou alors on se faisait bien d´illusion, même à coup d´ouvrages savants étayant un problème…devant lequel, par impuissance ou refus d´objectivité, on se ne voulait pas apporter une solution digne de ce nom !

J´ai eu, pendant mes études, à étudier l´agriculture allemande et sa performance : un monde merveilleux de gens spécialisés, conscients, empressés et autant créatifs que constamment à la hauteur des techniques modernes de production. Cela assurait un haut niveau de rendement et de qualité. Et pourtant, le premier tracteur venait…d´Union Soviétique. Et on n’oublie pas que le fromage, le salami que nous dégustons aujourd´hui, sont des trouvailles paysannes ayant servi à conserver soit le lait, soit la viande ! Les riches et industriels se sont accaparés de ces produits aujourd´hui et s´enrichissent au détriment des paysans…la pomme de terre, comme on le sait, venait du Pérou du 16ième siècle des conquistadores, ce qui n´empêcha pas la Belgique et la France d´avoir leur guerre des frites. Le caoutchouc venait aussi du Pérou, ainsi que la première application de bottes de pluie. Il ne faut surtout pas croire que le métier de paysan n´est pas innovateur, loin de là. Du domaine de l´agriculture dépend non seulement l´industrie alimentaire, mais aussi celles de la chimie, des fabrications de médicaments et donc de la santé, de lubrifiants supérieurs, de l´industrie du cuir et de l´habillement…etc, ce qui fait de cette branche la branche primordiale du développement industriel. Ainsi, ne pas lui donner la valeur et l´importance qui lui reviennent et des moyens adéquats pour son épanouissement ; c´est tout simplement ne rien connaître ni du problème de l´industrialisation, ni celui du développement.

C´est pourquoi je conclus que le problème du développement de l´agriculture en Afrique ou du développement tout court des pays de ce continent, est plutôt un problème mental et celui de la maturité rationnelle : les africains doivent cesser de tourner en rond et se donner enfin les structures et les moyens financiers leur permettant d´arriver à bon port. Il faut se débarrasser du défaut de croire que l´étranger ou quelques solutions miracles viendront leur épargner des efforts rationnels, techniques et pratiques qu´ils doivent commettre pour réaliser les conditions de leurs propres ambitions. Autant qu´il faut apprendre rapidement à se débarrasser de l´irrationalité traditionnelle d´hier. Le monde a changé, il faut apprendre à suivre…ou sinon on ne fait rien d´autre que rester à la traîne et s´inventer de beaux discours et de preux prétextes…pour ne pas entreprendre le travail fondamental prioritaire que requiert les ambitions saines, sincères et responsables ouvrant réellement sur le progrès, l´indépendance et la liberté économique.

Musengeshi Katata

"Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"

 

Forum Réalisance

Publicité
Publicité
Commentaires
M
On se demande quand l´élite africaine comprendra que tant qu´elle ne sera pas à même de relever les carences et les retards en Afrique, qu´elle restera prise au piège de la crédibilité ? Cette situation de pauvreté et de manque flagrant de moyens techniques, de structures et d´organisation efficaces vers un bon fonctionnement des Etats, entretient le sentiment que les africains sont incapables de gérer et de protéger leur propre avenir. Ce qui donne notamment aux occidentaux et même aux autres étrangers le culot d´intervenir en Afrique en y créant encore plus de zizanie et de pauvreté avec la propagation de leurs intérêts commerciaux. <br /> <br /> Sans reprendre les choses en main et sans organiser et gérer au mieux la production et la promotion de économies et des échanges commerciaux en Afrique, il est illusoire de se vanter ou de prétendre à une fierté quelconque. Sur quoi ce respect ou cette fierté seraient-ils logiquement fondés si les résultats restaient déplorables ? Oui, depuis quand l´échec, la pauvreté ou la stagnation économique, technique, scientifique étaient-ils des preuves d´excellence ? On se le demande. Si les africains entérinent cette fausseté par faux patriotisme ou cécité rationnelle, il ne font rien d´autre que se disqualifier eux-mêmes face à toutes les autres cultures ! Et même face à la raison tout court et le bon sens. <br /> <br /> Et ce faisant, ils renforceraient les primitives et non moins coupables allégations des occidentaux envers les africains selon lesquelles ceux-ci ne seraient pas capables d´exercer par eux-mêmes, pour eux-mêmes, la responsabilité de leur avenir. Voit-on où cela mène ? A une nouvelle recolonisation ou encore à un interventionnisme permanent des étrangers dans la gestion, l´organisation et l´avenir des Etats africains. C´est pourquoi il faut le plus rapidement que possible mettre fin aux marasme africainx et à leurs suites économiques et sociales absolument déplorables. Le dire n´est pas porter une atteinte à une quelconque fierté africaine, mais bien attirer l´attention sur un mal qui pourrait avoir des suites catastrophiques pour la liberté et l´indépendance de toute l´Afrique. En tout cas elle discrédite l´intelligentsia africaine au plus haut point. Si tel est qu´elle existe, bien entendu, qu´elle a conscience de ses responsabilités et décidée à les exercer le plus valablement que possible. <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> FR
S
Et ce n´est pas parce que quelques ignorants et quelques incapables sont arrivés à nous imposer leurs médiocres paramètres que pour cela toute l´Afrique doit accepter cette triste notoriété ! Dans l´intérêt d´une fierté et d´un avenir digne de ce nom, les gens avertis doivent s´opposer à ces marchands de la fim, du désespoir et de la stagnation.<br /> <br /> En fait ce sont toujours les aveugles et les demeurés qui réclament des acclamations pour leurs manque d´éclat et de talent. Il suffit de voir l´état des écoles en Afrique noire pour désespérer de ce que ces dictateurs et malfaiteurs sociaux prétendent réserver à la jeunesse de demain: sans bancs, sans livres (il faut bien d´abord les écrire et les éditer), sans locaux adéquats ou couverts pendant les pluies, Ou encore les hôpitaux: c´est la catastrophe hygiénique, la pénurie des médicaments, des équipements inexistants...Et tout cela serait tout à fait normal et digne d´éloges ? ce sont là des preuves irréfutables que les dirigeants n´étaient pas à la hauteur de leurs tâches. <br /> <br /> On entend les gens se plaindre des écoles délaissées, des hôpitaux immondes, du manque d´emploi chronique, des détritus qui ne sont ni relevés, ni traités adéquatement. apparemment on voulait le progrès mais quant à l´assurer...Des réclamatiosn fusent de partout, mais elles se se font de manière si cacaphoniques, sans le moindre logique, qu´on se demande si ceux qui les font ont compris que tout cela n´était que le résultat d´un dilettantisme politique et économique flagrant et injurieux. Et si les dirigeants africains envoyaient leurs enfants étudier à l´étranger, ce n´est certainement pas cela qui allait presser à obtenir un haut niveau d´instruction dans leur pays. Il en va de même pour les hôpitaux, pour l´ébouage, pour la purification de l´eau de boisson etc. Et si après ces manquements ces incapables venaient défendre leur fausse fierté ou prétendre que la vérité blesse...il faut être inconscient pour prêter l´oreille à ces dangereux criminels. Il suffit de voir les enfants pauvres et délabrés courir les rues, les chômeurs hagards á la recherche d´emploi pour comprendre que le traître le plus immonde était á l´oeuvre...Ô Dieu de pitié et de miséricorde, protèges-nous donc de ces salauds et empêche-leur d´assassiner notre espoir aussi...primitivement ! <br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
Vous blessez les africains dans leur orgueil nous écrit-on...Et à moi de répondre: si les africains se refusent à voir la vérité ou à tenir compte des réalités de la misère et de la pauvreté en Afrique; que nous reste-t-il à faire sinon la leur dire ouvertement ? la situation économique, elle, se dégrade au jour le jour; ces champions de la fierté africaine ne le voient-il pas ?<br /> <br /> De quelle fierté peut-on se réclamer lorsqu´on voit des femmes et des enfants vivre dans des conditions aussi déprimantes et aussi insultantes comme on les voit en Afrique ? Allez donc Sur CNN, vous serez surpris des images et des reportages qui y sont diffusés...Absolument révoltant ce que les africains appelle leur fierté.<br /> <br /> Oui, peut-être que les africains prendront mieux conscience de ce qui se passe et cesseront de se cacher derrière une fausse fierté pour camoufler leurs erreurs et leur criminelles bévues envers les leurs et envers eux-mêmes...si le monde entier savait réellement ce qui se passe en Afrique et combien les africains se débattent pour survivre. Et peut-être alors décidera-t-on enfin de cesser d´entretenir ces horreurs sociales pour en revenir à un humanisme réaliste...responsable et honnête.<br /> <br /> Pour ma part de pense qu´il est doublement sournois de réclamer une quelconque fierté ou que les gens se taisent sur des crimes sociaux aussi révoltant envers le bien-être et l´avenir de tout un continent...pour permettre à quelques bandits et voyous du pouvoir à continuer à oeuvrer au désespoir d´innocents. Surtout qu´on ne nous demande pas cela; c´est trop injuste et injurieux pour le bon sens et la bonne foi !<br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> FR
S
La lenteur de développement actuelle de l´Afrique la rend fragile et victime du passéisme et des erreurs qui sont toujours commises en gestion et promotion de société. Mais encore une fois la plus importante est la non protection de son accumulation ainsi que son bon usage pour l´avenir. <br /> <br /> Et le suivant est le défaut de réalisme...et d´objectives structures sicoales de critique, de gestion et de promotion de sociétés. On a beau aujourd´hui dire la vérité aux africain, ils s´en détournent par complexe ou par fausse fierté culturelle blessée. Or, tous nous sommes des africains; certes le fait que nous ayons fait nos études à l´étranger de fait pas nécessairement de nous des savants, loin de là, mais cela nous a donné une autre ouverture d´esprit qui peut servir généreusement à l´Afrique. Le plus grand défaut de notre culture par le passé a été de ne pas tenir compte de l´évolution qui a été faite à l´étranger et de nous renfermer sur nous-mêmes en prétendant posséder la vérité éternelle. Plus tard lorsque les hordes arabes islamistes ou occidentales chrétiennes s´abattirent sur nos terre de notre beau continent, nous dûmes subir pratiquement pendant 12 siclès consécutifs à tour de rôle l´influences des étrangers qui détruisirent nos valeurs sociales et nous vendirent en esclaves !<br /> <br /> Ainsi, il faut bien changer de mentalité et aiguiser l´intellect nous permettant de parer à ces mauvais cauchemards existentiels. Et déjà en Afrique au nigeria, en en Somalie, au RDCongo on subissait encore les antagonismes religieux ou tribaux du passé...Sans élever l´instruction des gens et des sociétés, sans relever rapidement le niveau de vie, l´infrastructure et la production, les africains vont continuer à se battre et à se quereller comme les derniers des primitifs. Disons-le encore une fois: il n´y a pas plus pacifique, plus humaniste et plus civilisé que le progrès car celui-ci permet de défendre effectivement les libértés et les aspirations individuelles. Celui qui croit aujourd´hui qu´il cultivera les droits et défendra la liberté sans progrès économique et financier donnant à la société et aux individus plus de moyens et plus de responsabilité à s´exercer et s´épanouir...celui-là vent du vent et trompe la raison et le bon sens. Son réveil ressemblera aux vulgaires piratages des navires étrangers actuellement au côtes africaines, á des guerres entre islamistes et chrétiens...etc sans pour autant que ses enfants puissent s´instruire pour transformer la société au mieux, et sans qu´il ne soit capable de produire et développer le travail et la créativité sociales. Si, si, il ne faut pas se tromper, si on prend pas garde, ce sera cela le tableau qui continuera à peindre l´Afrique. Au grand détriment de l´avenir de ses enfants et de son développement. <br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
Même si la belle Hillary y voyage en mère Thérèse sans porte monnaie ou auparavant Obama en messie d´un changement dont les américains eux-mêmes devenaient sceptiques…l´état de l´Afrique ne trompait plus personne : elle était déplorable. Et la crise économique n´allait pas arranger les choses, loin de là. Bientôt les dirigeants et les intellectuels défaillants seraient acculés à cesser de maquiller la vérité ou à tromper les leurs avec des promesses ou des faux plans de redressement économiques qui n´aboutissaient qu´à des catastrophes causant encore plus de pauvres et de désespérés. <br /> <br /> Si cette situation irrite et dérange, on se demande encore comment les africains décideront de changer les choses ; après tout, cela fait bien longtemps que ce marasme est d´une façon comme une autre entretenu par des options ou des choix politiques aussi vides que trompeurs. Laisser faire le temps ? Peut-être est-ce cela la solution véritable, en espérant qu´après avoir tant souffert, les gens décideront de chercher des solutions raisonnables à leurs malheurs plutôt qu´à se laisser tromper ou abuser indéfiniment. <br /> <br /> Espérons-le vivement. Pour ma part, je considère que l´Afrique se trouve pour plusieurs raisons à la croisée des chemins : si son bon sens et sa raison fonctionne rapidement, elle se guérira rapidement de cette dure époque, mais elle devra y mettre le prix de se débarrasser de son infantilisme et de sa naïveté, et suer sang et eau pour remonter la pente. A mon sens il n´y a pas d´autre chemin ; sinon le retard que ce continent accuse actuellement accumulé à son manque d´infrastructure et de cadres réalistes et avertis va prolonger son calvaire. Encore plus cruellement qu´hier, hélas.<br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> « Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu »<br /> FR
Publicité